par Jean-pierre Lun 5 Avr - 21:10L’année 2010 pourrait être pire que 2009 pour le transport routier. Selon la Fédération des entreprises de transport et logistique de France (TLF), l’activité ne semble pas redémarrer dans les différents métiers. « La route souffre beaucoup, la messagerie souffre tout autant par manque de volume et baisse de prix, et l’international n’a pas repris », a assuré Philippe Grillot, président de TLF. Seul le domaine de la logistique serait moins affecté, du fait de traitement de contrats plus longs. Autant de problèmes qui seraient en partie la conséquence de la frilosité des banquiers et du monde de la finance pour accorder des aides aux investissements des entreprises, selon TLF.
Pour pallier ces difficultés, la TLF préconise la mise en place de mesures d’accompagnement pour les TPE et PME, qui ont tenté de limiter les licenciements en 2009. Le profession est constituée à 70% de postes de conducteurs, des emplois qui ont été peu recherchés dans les dernières années. Les entreprises auraient donc réagi très tôt dans la crise en réduisant surtout leurs effectifs d’intérimaires.
Reste que 9 000 emplois ont été supprimés dans le secteur du fait de la crise économique, dont 5 000 postes de conducteurs, selon l’observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans le transport et la logistique. Cette déclaration intervient au cœur des Etats généraux du transport routier de marchandises, lancés le 19 janvier 2010.
Source: usinenouvelle.com
Si ils attendent la reprise du transport international, ils risquent d'attendre longtemps, les entreprises française ne font plus d'international et en parti grâce à ce genre de syndicat qui n'a rien fait pour défendre le pavillon français à l'étranger.
On manque de volume ça, on ne peut rien y faire, si les usines ne produisent plus le transporteurs ne peut qu'attendre, je note simplement que je vois de plus en plus de camion sur les route par rapport à 2009 et qu'il y a plus de trafic.
Pour les prix, une petite recette facile, un retour à la TRO avec un prix minimum de la tonne kilométrique en fonction de la marchandise transportée.
Tant que cette mesure ne sera pas mise en place il y aura encore et encore des sociétés qui se casseront la figure laissant du monde sur le carreau parmi les employés mais plus grave lésant complètement leur sous traiteurs dans bien des métier.
