La méfiance monte d'un cran face à la facturation des services bancaires. De plus en plus de clients s'inquiètent des frais en cascade, des services gratuits qui deviennent payants, des systèmes de frais forfaitaires qu'ils jugent trop opaques... Ce constat dressé par Christine Lagarde dans une interview aux Echos de mercredi amène les services du ministère à mettre à nouveau les banques françaises sur le gril.
La ministre de l'Economie déclare qu'elle veut «faire la lumière» sur ces pratiques et qu'elle a commandé un rapport à deux experts du secteur. Georges Pauget, ex-directeur général du Crédit Agricole SA et Emmanuel Constans, président du Comité consultatif du secteur financier, devraient remettre leurs conclusions fin juin. Christine Lagarde a défendu sur RTL, mercredi matin, le choix d'un banquier pour cette mission en assurant que Georges Pauget était «un homme de bonne volonté» qui devra «aller voir le dessous des cartes».
Sont particulièrement visées les «packages», ces forfaits qui sont devenus, en vingt ans, la norme dans les services bancaires aux particuliers. La ministre a reconnu sur RTL qu'il ne s'agissait pas d'«un combat nouveau». Elle admet que sa décision a été encouragée par le rapport de la Commission européenne, publié fin septembre, dénonçant le niveau élevé et l'opacité des frais pratiqué par les banques françaises. Elle précise qu'elle ne souhaite pas «réglementer à tous crins» mais s'«assurer qu'il n'y ait pas d'abus».
Depuis 2004, une série de mesures a été prise pour améliorer l'information des particuliers et encadrer certains frais : envoi d'un récapitulatif annuel des frais prélevés, plafonnement des frais imputés pour incidents de paiement, gratuité pour la clôture des comptes courants et des comptes sur livrets
Le Parisien
La ministre de l'Economie déclare qu'elle veut «faire la lumière» sur ces pratiques et qu'elle a commandé un rapport à deux experts du secteur. Georges Pauget, ex-directeur général du Crédit Agricole SA et Emmanuel Constans, président du Comité consultatif du secteur financier, devraient remettre leurs conclusions fin juin. Christine Lagarde a défendu sur RTL, mercredi matin, le choix d'un banquier pour cette mission en assurant que Georges Pauget était «un homme de bonne volonté» qui devra «aller voir le dessous des cartes».
Sont particulièrement visées les «packages», ces forfaits qui sont devenus, en vingt ans, la norme dans les services bancaires aux particuliers. La ministre a reconnu sur RTL qu'il ne s'agissait pas d'«un combat nouveau». Elle admet que sa décision a été encouragée par le rapport de la Commission européenne, publié fin septembre, dénonçant le niveau élevé et l'opacité des frais pratiqué par les banques françaises. Elle précise qu'elle ne souhaite pas «réglementer à tous crins» mais s'«assurer qu'il n'y ait pas d'abus».
Depuis 2004, une série de mesures a été prise pour améliorer l'information des particuliers et encadrer certains frais : envoi d'un récapitulatif annuel des frais prélevés, plafonnement des frais imputés pour incidents de paiement, gratuité pour la clôture des comptes courants et des comptes sur livrets
Le Parisien
Il est temps de faire q chose la !! Ils ont refusé une fois un chéque de 20€ a ma fille mais lui ont préleves le même jour ..30€ de frais donc evidemment des agios de decouverts par la suite et des frais et ...tout bénéfice pour eux !!! Moi je fais un virement automatique pour mon loyer ..il y a des frais aussi !! Tout leur est permis je vais faire comme nos aines ...tout sous mon matelas !!!