Près de 2 milliards d’euros d’ici à 2013. C’est le montant des bonus et primes diverses que les quatre principaux groupes bancaires (BNP Paribas, Natixis la filiale d’investissement des Caisses d’épargne et Banques populaires , le Crédit agricole et la Société générale) vont accorder, au titre de l’exercice 2009, aux quelque 7 500 opérateurs de marché travaillant pour eux en France et à l’étranger.
Une somme fabuleuse qui surprend un an et demi à peine après l’explosion financière qui a ébranlé la planète. C’est la BNP Paribas qui, en la matière, semble la plus généreuse avec 1 milliard d’euros de bonus. Suivent la Société générale, qui devait annoncer hier le versement de 555 millions d’euros à ses équipes, le Crédit agricole et Natixis (98 millions d’euros chacun).
Mais, s’empresse-t-on de faire remarquer du côté de ces établissements, ce montant comprend une première partie en « cash » payable dans le courant de l’année 2010 et une seconde part payable uniquement en actions les années suivantes et conditionnée aux performances. Par exemple, sur le milliard d’euros de BNP Paribas, la moitié seulement 500 millions va être payée fin mars aux 4 000 opérateurs de marché travaillant à Paris, Londres, New York et Hongkong. Comme on l’expliquait hier soir au siège de la banque, le solde en actions sera étalé sur 2011, 2012 et 2013, « en fonction des performances réalisées sur chacune de ces années ». Explications quasi similaires au Crédit agricole où le solde de 49 millions d’euros sera uniquement versé en 2012 et 2013. « Mais nous avons arrêté toutes les activités des produits toxiques de la banque d’investissement », précisait-on hier soir à la banque verte.
Chez Natixis, qui avait accusé des pertes abyssales avec des produits liés aux subprimes, la direction affirme que « rien n’est versé ». « Tout est gelé » pour les primes et bonus supérieurs à 5 000 € que devaient se partager 742 opérateurs de marché, dont 399 basés en France. Une décision de la banque qui attend « un redressement des comptes » pour distribuer ces gratifications ces trois prochaines années.
Mais les choses s’annoncent bien pour ces opérateurs puisque les deux derniers trimestres de 2009 ont été bénéficiaires. Ainsi, entre les appels à la modération et à la décence du chef de l’Etat et les pratiques destinées à empêcher les traders de partir vers la concurrence, les banques semblent avoir « coupé la poire en deux » !
[Le Parisien
Une somme fabuleuse qui surprend un an et demi à peine après l’explosion financière qui a ébranlé la planète. C’est la BNP Paribas qui, en la matière, semble la plus généreuse avec 1 milliard d’euros de bonus. Suivent la Société générale, qui devait annoncer hier le versement de 555 millions d’euros à ses équipes, le Crédit agricole et Natixis (98 millions d’euros chacun).
Mais, s’empresse-t-on de faire remarquer du côté de ces établissements, ce montant comprend une première partie en « cash » payable dans le courant de l’année 2010 et une seconde part payable uniquement en actions les années suivantes et conditionnée aux performances. Par exemple, sur le milliard d’euros de BNP Paribas, la moitié seulement 500 millions va être payée fin mars aux 4 000 opérateurs de marché travaillant à Paris, Londres, New York et Hongkong. Comme on l’expliquait hier soir au siège de la banque, le solde en actions sera étalé sur 2011, 2012 et 2013, « en fonction des performances réalisées sur chacune de ces années ». Explications quasi similaires au Crédit agricole où le solde de 49 millions d’euros sera uniquement versé en 2012 et 2013. « Mais nous avons arrêté toutes les activités des produits toxiques de la banque d’investissement », précisait-on hier soir à la banque verte.
Chez Natixis, qui avait accusé des pertes abyssales avec des produits liés aux subprimes, la direction affirme que « rien n’est versé ». « Tout est gelé » pour les primes et bonus supérieurs à 5 000 € que devaient se partager 742 opérateurs de marché, dont 399 basés en France. Une décision de la banque qui attend « un redressement des comptes » pour distribuer ces gratifications ces trois prochaines années.
Mais les choses s’annoncent bien pour ces opérateurs puisque les deux derniers trimestres de 2009 ont été bénéficiaires. Ainsi, entre les appels à la modération et à la décence du chef de l’Etat et les pratiques destinées à empêcher les traders de partir vers la concurrence, les banques semblent avoir « coupé la poire en deux » !
[Le Parisien
Et aprés ca votre banquier vous dit qu'il ne peut accepter votre demande de prêt car il y a la crise ! Ou encore comme a Beaumes Les Dames il refuse d'accorder un decouvert aux transporteurs qui attendent des rentrés d'argent !!! On savait déja qu'on se foutait de nous mais la c'est le pompom !