Les banques françaises vont mieux. Pour la première fois depuis un an et demi, les quatre grands établissements français cotés en Bourse - BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale, Natixis - affichent (ou s'apprêtent à le faire) des bénéfices au troisième trimestre 2009. Le Crédit agricole a publié des résultats supérieurs aux attentes des analystes avec un bénéfice net de 289 millions d'euros, tandis que la Société générale a enregistré un bénéfice net de 426 millions d'euros. Mais c'est incontestablement BNP Paribas qui tire son épingle du jeu. Devenue la première banque de dépôts européenne après le rachat de Fortis banque, elle a dévoilé un bénéfice net de 1,3 milliard d'euros. Sur les neuf premiers mois de l'année, ses profits s'élèvent à 4,5 milliards d'euros, en légère hausse par rapport à 2008. Même Natixis, longtemps en difficulté, devrait redevenir profitable après cinq trimestres consécutifs de perte, selon de nombreux analystes.
Mieux, les banques françaises ont toutes récemment annoncé qu'elles allaient rembourser le soutien accordé par l'État pour les aider à traverser la crise. Sont-elles pour autant tirées d'affaire ? Pas si sûr. Malgré ses bons résultats, BNP Paribas n'a pas retrouvé le niveau de profits affichés avant la crise. En 2007, sur les neuf premiers mois de l'année, elle avait enregistré un résultat net de 6,8 milliards d'euros.
Prudence
Surtout, les chiffres encourageants des banques du troisième trimestre sont en partie tirés des activités financières particulièrement porteuses en ce moment, mais toujours risquées. Et si le pic de la crise financière semble avoir été surmonté, les bilans des banques ne sont pas totalement nettoyés des actifs toxiques... Quant à la conjoncture économique morose, elle pèse encore sur les performances et augmente le coût du risque. Chez BNP Paribas, la banque de détail, c'est-à-dire l'activité de distribution de crédits, a moins bien résisté que la Banque de financement et d'investissement (BFI). Dans l'Hexagone, la charge des impayés est ainsi passée de 40 millions à 110 millions d'euros. À la Société générale, c'est l'activité de détail à l'international qui a souffert, notamment en Europe centrale et orientale. Au niveau du groupe, les provisions prévues pour faire face aux défaillances sur les crédits restent à un niveau élevé.
Dans ce contexte, Pierre Chédeville, analyste CM-CIC securities, affirme à l'Agence France Presse que 2010 "constitue l'année de tous les dangers". Il prévoit "une baisse des revenus dans l'ensemble des métiers et un coût du risque qui demeure élevé, voire qui augmente sensiblement en BFI". Moins alarmistes, les banquiers centraux ont tout de même récemment appelé les établissements financiers à mettre en réserve leurs bénéfices plutôt que de distribuer des dividendes. Pour ne pas être pris au dépourvu lorsque la bise sera venue.
Mieux, les banques françaises ont toutes récemment annoncé qu'elles allaient rembourser le soutien accordé par l'État pour les aider à traverser la crise. Sont-elles pour autant tirées d'affaire ? Pas si sûr. Malgré ses bons résultats, BNP Paribas n'a pas retrouvé le niveau de profits affichés avant la crise. En 2007, sur les neuf premiers mois de l'année, elle avait enregistré un résultat net de 6,8 milliards d'euros.
Prudence
Surtout, les chiffres encourageants des banques du troisième trimestre sont en partie tirés des activités financières particulièrement porteuses en ce moment, mais toujours risquées. Et si le pic de la crise financière semble avoir été surmonté, les bilans des banques ne sont pas totalement nettoyés des actifs toxiques... Quant à la conjoncture économique morose, elle pèse encore sur les performances et augmente le coût du risque. Chez BNP Paribas, la banque de détail, c'est-à-dire l'activité de distribution de crédits, a moins bien résisté que la Banque de financement et d'investissement (BFI). Dans l'Hexagone, la charge des impayés est ainsi passée de 40 millions à 110 millions d'euros. À la Société générale, c'est l'activité de détail à l'international qui a souffert, notamment en Europe centrale et orientale. Au niveau du groupe, les provisions prévues pour faire face aux défaillances sur les crédits restent à un niveau élevé.
Dans ce contexte, Pierre Chédeville, analyste CM-CIC securities, affirme à l'Agence France Presse que 2010 "constitue l'année de tous les dangers". Il prévoit "une baisse des revenus dans l'ensemble des métiers et un coût du risque qui demeure élevé, voire qui augmente sensiblement en BFI". Moins alarmistes, les banquiers centraux ont tout de même récemment appelé les établissements financiers à mettre en réserve leurs bénéfices plutôt que de distribuer des dividendes. Pour ne pas être pris au dépourvu lorsque la bise sera venue.
En voila une nouvelle qu'elle est bonne !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mais oui en effet ....prudence !!!