Si vous avez votre propre définition de certains mots mettez les a la suite .
Dernière édition par Jean-pierre le Sam 11 Juin - 11:48, édité 2 fois
Un kéké pff faut en voir pour comprendre ce que c'ets.
effectivement c'ets un kakou.
Hum imagine un gars qui se la pete ou se la donne ou se la joue ou c'ets bon tu vois ce que je veux dire??? lol
Bon tu as ce gars qui marche dans la rue. Sa philosophie de la vie, c'ets regardez moi je suis le plus beau le plus intelligent, j'ai les dernières fringues à la mode, mais je suis creux égoiste égocentrique.... etc etc
C'ets mieux comme definition??
Le Kéké, pas fou, hiberne en général d'octobre à avril, ou d'avril à octobre s'il est Australien (en comptant large). Mammifère aux moeurs peu étudiées de manière systématique, son territoire de chasse va de la terrasse de café aux pistes de stunt. Reconnaissable à son pelage bariolé, souvent assemblé de bric et de broc, il chevauche un terrible engin aussi bruyant que poussif, mais rarement assorti à son pelage puisqu'il vient de changer de modèle. Un casque verkipète et un blouson violèdlamortkitu sur une moto rougekiflash, voilà les signes de reconnaissance du Kéké de base. Très classe.
Mais le Kéké est sournois. Il lui arrive de réunir la somme nécessaire pour se payer la combarde kivabien, en accord avec les tons de sa monture. Et là, l'affaire se corse (boum). Plus question de se fier aux apparences. Il faut donc, pour identifié un Kéké, s'en rapprocher (l'air de rien) et le regarder bouger et parler.
Ah, oui, parce que ça parle et ça bouge, un Kéké. Et pas qu'un peu...
Le langage corporel du Kéké et là pour compenser son manque de vocabulaire. Un mouvement vif du poignet droit ne signifie pas qu'il renoue avec ses origines ancestrales et explique comment tordre le cou à un volatile quelconque. Non, non, pas du tout. Le Kéké veut exprimer par là qu'il a découvert par hasard le fonctionnement de la poignée de gaz rotative, invention que l'on doit, je le rappelle, à messieurs Harley et Davidson, fabricants de tracteurs hémiplégiques. Ce mouvement du poignet est souvent accompagné d'une onomatopée, comme prouuut !, waaap !, ou gaz ! qui souligne l'action déterminée sur ladite poignée de gaz. Notez au passage l'absence de décalage entre le geste et l'onomatopée qui l'accompagne : le Kéké, de ce point de vue là, est un chef d'oeuvre d'intégration bineuronale (un neurone pour prout ! ou gaz ! et un pour le poignet).
Si le Kéké prend une pose simiesque et agite les bras d'avant en arrière en accompagnant son geste de bruits rappelant ceci : wabroo, wabroo, wabroo, il n'est pas du tout en train d'expliquer ses rituels d'accouplement. Pas plus qu'il n'illustre sa savante maîtrise du motoculteur. Pas du tout. Il est plongé dans une tentative d'enseignement à ses congénères d'un opération des plus délicates et qui nécessite l'utilisation simultanée de pas moins de trois neurones : le freinage-rétrogradage. Après avoir découvert l'usage du frein avant, invention que l'on doit, je le rappelle, à Cesare Brembo, prêtre italien du 14e siècle, le Kéké s'est aperçu que son usage combiné avec une boîte de vitesse de type séquentielle permettait à sa machine de produire des sons tout à fait étranges. D'où l'excitation du Kéké. A un autre niveau, on peut considérer que les onomatopées gaz ! (ou prouut ! ou waaapp !) et wabroo wabroo constituent une forme d'incantation religieuse et/ou de signe de reconnaissance des Kékés entre eux.
Il arrive aussi au Kéké de prendre une posture consistant à se pencher violemment vers la gauche ou vers la droite, tout en décalant nettement son centre de gravité (son cul, quoi), vers l'arrière. Là encore, les apparences sont trompeuses. Le Kéké ne cherche pas à faire s'écouler un reste d'eau stagnante au fond de ses conduits auditifs tout en chassant un excès de pression interne au niveau de son appareil digestif. Pas du tout. Il est juste en train d'expliquer à une foule d'admirateurs (-trices) en transe quelques principes de mécanique des solides en général, et les effets de la force centrifuge en particulier. On doit l'invention de la force centrifuge, je le rappelle, à monsieur Ferdinand Moulinex, fabricant de toute une série de modèles de paniers à essorer la salade. Cette mimique peut tout à fait être combinée aux deux précédentes déjà mentionnées, mais pas les trois en même temps (ou alors, vous êtes tombé sur un Kéké de concours, digne de partager le prochain dîner que vous préparez avec quelques collègues de travail facétieux, auquel cas le Kéké a le potentiel nécessaire pour faire rejaillir sur vous un prestige incomparable aux yeux des dits collègues).
Avec ces trois mimiques de base et l'identification visuelle de l'harmonie des couleurs de son pelage, le lecteur est susceptible de dégrossir sa quête du Kéké. On peut même affirmer que si ces deux conditions sont remplies, on a 85 % de chances d'être tombé sur un Kéké.
Notez tout de même que le Kéké, pour donner la pleine mesure de son potentiel, doit être entouré d'au moins 6 personnes. En dessous de ce seuil, le Kéké peine à trouver ses marques, et son rendement s'en ressent.
jean-pierre a écrit:Hey gici mets nous les traductions sinon on ne va jamais s´en sortir .
Sur ce comment on dit bonne nuit par chez toi?
" passe a l´ombre "
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