Julien Bahloul @julienbahloul sur X
Au terme de cette journée où j'ai lu tout et n'importe quoi, je vais prendre quelques minutes pour mettre les points sur les "i"
1. Avant toute chose : je suis fier de mon identité et de chacun de mes engagements.
2. Je n'ai jamais caché avoir été porte-parole réserviste de Tsahal. C'est littéralement écrit partout : sur Twitter, Facebook, Instagram, mes pages pro, dans mes articles. Si des journalistes ne l'ont pas mentionné en me présentant, c'est leur oubli pas le mien.
3. Non seulement je n'ai jamais caché avoir porté l'uniforme israélien : mais surtout j'en suis très fier ! Ici on sert son pays. Je suis arrivé, jeune immigré français de 23 ans et je voulais être utile à ce beau pays qui était devenu le mien et qui m'a accueilli les bras ouverts. Ce passage à l'armée m'a forgé, m'a rendu israélien et m'a tant appris.
4. Contrairement aux fantasmes de certains, je ne suis plus aujourd'hui dans l'armée. Je n'ai pas servi en réserviste dans l'unité du porte-parole depuis 2021. J'apporte désormais ma contribution au pays dans des initiatives de la société civile, non moins importantes.
5. Oui, je rencontre des ministres, français et israéliens, j'échange, je discute. Ce n'est pas pour autant eux qui dictent mes tweets. Je n'agis pour le compte de personne d'autre que moi-même. Et plus d'une fois j'ai eu des échanges difficiles après des tweets qui ont déplu à mes interlocuteurs.
6. Tenter de me décrire en porte-parole du gouvernement israélien est risible : j'ai signé des tribunes dans Le Figaro contre la réforme de la justice, j'ai écrit dans Le France Tireur plusieurs articles contre le gouvernement Netanyahu.
J'ai manifesté contre ce dernier pendant un an, nuit et jour. J'ai l'ai tweeté ici, en direct, jour après jour. Je suis retourné d'ailleurs récemment dans la rue pour demander le départ de l'actuel gouvernement, qui a échoué à nous protéger le 7 Octobre. Et je continuerai de le faire.
7. Tenter de prouver que je suis d'extrême droite est pathétique : je milite ouvertement pour la gauche en #Israel et je l'affiche. J'ai grandi dans un mouvement de jeunesse juif socialiste. J'ai participé à des dizaines de manifestations du "camp de la paix".
On a bien compris que pour nos détracteurs, tout ce qui n'est pas Hamas est d'extrême droite...
8. Il y a des sujets sur lesquels ici il n'y a pas de gauche ou de droite : la lutte contre le terrorisme islamiste, la lutte contre l'antisémitisme, contre l'antisionisme et surtout contre tous ceux qui sont complaisants envers l'islamisme. Contre ceux qui s'allient avec nos ennemis à des fins électorales, au détriment de nos vies.
Oui, nos vies ont aussi une valeur.
Disons le clairement. C'est ceci qui dérange.
Sur ceci, il n'y aura aucun compromis de ma part.
Je suis fier de défendre mon pays, si souvent injustement attaqué.
Je suis fier de combattre ceux qui remettent en cause son existence.
Je suis fier de lutter avec force contre les relais du Hamas en France.
Je suis fier de me battre contre l'antisémitisme, que j'ai trop connu et de trop près dans les années 2000.
Je suis fier d'être franco-israélien.
En ce moment j'aime bien citer des chansons.
Je termine donc sur les paroles de "I could never leave #TelAviv" du DJ Offer Nissim :
"Mon coeur a été tant de fois brisé ici,
J'ai connu la joie et la tristesse,
Il n'y aucun autre endroit sur terre qui me fait me sentir ainsi,
Je ne pourrais jamais quitter Tel Aviv"