Réseau organisé ou actes isolés ? Dans trois villes de l'ouest, des centaines de procès-verbaux ont été volés sur des pare-brise de voiture pour être ensuite envoyés aux rédactions de Brest, Nantes et Rennes du quotidien Ouest-France.
Selon le quotidien, trois de ses rédactions locales ont reçu au total 400 PV dérobés entre le 12 et 13 octobre. A Nantes, l'enveloppe était accompagnée de ce message: «nous souhaitons voir crever ce système qui place l'argent au centre de tout, même du trottoir», et dénonçait un «racket organisé».
A Brest où 84 amendes ont été volées, la revendication des voleurs était plus locale et faisait allusion aux travaux du tramway dans la ville. Près de 160 horodateurs ont par ailleurs été dégradés la nuit suivante et la mairie a porté plainte. De son côté, la mairie de Rennes va récupérer «179 PV», principalement des PV de stationnement de 11 euros, pour les renvoyer à leurs destinataires, a-t-elle indiqué.
Des peines de 3 à 5 ans de prison
Si l'affaire a de quoi faire sourire, elle n'amuse pas les autorités. Mais pas du tout. A Nantes, une enquête a été ouverte pour vols et vols en réunion, a indiqué le procureur de la République Xavier Ronsin. «On ne peut pas rester indifférent par rapport à cette action qualifiable de vol», qui «peut causer en plus des désagréments pour les automobilistes privés de leurs PV», a-t-il dit. Et notamment des majorations.
Dans cette ville, les services de police vont également renvoyer les PV à leurs destinataires, le délai légal pour régler l'amende partant de la date de réception du courrier. Le ou les auteurs des vols encoure(nt) une peine pouvant aller jusqu'à de 3 ans de prison et/ou 25 000 euros pour un individu seul, jusqu'à 5 ans de prison et/ou 75 000 euros d'amende pour des vols en réunion.
Selon le quotidien, trois de ses rédactions locales ont reçu au total 400 PV dérobés entre le 12 et 13 octobre. A Nantes, l'enveloppe était accompagnée de ce message: «nous souhaitons voir crever ce système qui place l'argent au centre de tout, même du trottoir», et dénonçait un «racket organisé».
A Brest où 84 amendes ont été volées, la revendication des voleurs était plus locale et faisait allusion aux travaux du tramway dans la ville. Près de 160 horodateurs ont par ailleurs été dégradés la nuit suivante et la mairie a porté plainte. De son côté, la mairie de Rennes va récupérer «179 PV», principalement des PV de stationnement de 11 euros, pour les renvoyer à leurs destinataires, a-t-elle indiqué.
Des peines de 3 à 5 ans de prison
Si l'affaire a de quoi faire sourire, elle n'amuse pas les autorités. Mais pas du tout. A Nantes, une enquête a été ouverte pour vols et vols en réunion, a indiqué le procureur de la République Xavier Ronsin. «On ne peut pas rester indifférent par rapport à cette action qualifiable de vol», qui «peut causer en plus des désagréments pour les automobilistes privés de leurs PV», a-t-il dit. Et notamment des majorations.
Dans cette ville, les services de police vont également renvoyer les PV à leurs destinataires, le délai légal pour régler l'amende partant de la date de réception du courrier. Le ou les auteurs des vols encoure(nt) une peine pouvant aller jusqu'à de 3 ans de prison et/ou 25 000 euros pour un individu seul, jusqu'à 5 ans de prison et/ou 75 000 euros d'amende pour des vols en réunion.
Majorer quand même les PV de ceux qui ne les ont pas eus a temps c'est un peu fort quand même !!!!