Vendre son corps est légal en Allemagne, où les prostituées possèdent les mêmes droits que les autres travailleurs. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
Les maisons closes, légales outre-Rhin depuis 2002, multiplient les offres «discount» pour garder leur clientèle.
Outre-Rhin, la crise touche aussi la très prospère et légale industrie de la prostitution. Mais avec son concept «discount», la maison de passe située en face de l'aéroport Schönefeld de Berlin a trouvé un remède miracle. Dès l'ouverture à 20 heures précises, les clients affluent.
Un tract publicitaire distribué partout dans la capitale allemande attire le chaland. Le club propose un «forfait tout compris» : boissons alcoolisées, buffet dînatoire et «sybarites» à volonté. Sans oublier la télévision câblée, pour ne manquer aucun match de foot de la Bundesliga. Et, en juillet, une offre spéciale «barbecue avec saucisses à volonté». La journée, le forfait est facturé 70 euros. Le tarif s'élève à 100 euros en soirée.
Vendre son corps est légal en Allemagne, où les prostituées possèdent les mêmes droits que les autres travailleurs, y compris en matière de sécurité sociale et d'assurance-chômage. Elles sont environ 450 000 dans le pays, dont 22 000 à Berlin. Le commerce du sexe s'est ancré dans les mœurs après la libération sexuelle d'après 1968. La pratique extensive du FKK (Freie Köper Kultur), la culture du corps libre, ou le nudisme décomplexé par une «communion avec la nature», lui a ouvert les portes. Les prostituées qui travaillent dans la rue ne représentent que 3 % du total. L'immense majorité exerce dans des maisons closes, des salons de massage ou des résidences privées. La demande reste soutenue, mais le nombre de prostituées a augmenté car de plus en plus de personnes ayant perdu leur emploi se tournent vers le plus vieux métier du monde, explique Marion Detlefs, de l'organisation allemande de défense des prostituées Hydra. D'où une concurrence sévère.
Lire la suite >ICI<
Ou va se nicher la crise.
Ceci dit au moins en Allemagne la prostitution est suivie et l'on ne vois pas ou peut de fourgon sur le bord des routes ce qui est une bonne chose.
Visiblement la non plus il n'y a pas de normalisation européenne en la matière.