Reichshoffen : mise en examen

Reichshoffen : mise en examen du gendarme qui a émasculé l'amant de sa femme

[b]Le gendarme de 43 ans qui a émasculé l'amant de sa femme samedi à Reichshoffen (Bas-Rhin) a été mis en examen hier pour «acte de torture et de barbarie ayant entraîné mutilation», a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet de Strasbourg.


Une information judiciaire a été ouverte pour ce crime qui relève des assises et qui peut être sanctionné par une peine allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
L'homme, père de cinq enfants, s'était rendu samedi en fin de matinée au domicile de l'amant de sa femme, un homme marié âgé de 54 ans.
Au moment où ce dernier lui ouvrait sa porte, le gendarme l'avait assommé avant de le traîner, inconscient, dans le garage où il avait commis son acte, blessant également son rival au niveau des yeux.
Les jours de la victime ne sont pas en danger mais la mutilation, qui concerne l'intégralité des parties génitales, est définitive, a-t-on indiqué.
Après son forfait, le gendarme avait prévenu les voisins, les enjoignant d'appeler les secours puis s'était rendu aux gendarmes deux heures et demie plus tard.
Selon une première expertise psychiatrique, l'homme aurait agi en connaissance de cause et avec un grand sang froid, a indiqué cette même source judiciaire.
En poste au groupement de gendarmerie de Colmar, le gendarme a expliqué qu'il voulait «faire souffrir» son rival, a-t-on indiqué de même source.
Le gendarme, qui présente selon les médecins un risque suicidaire, a été hospitalisé dans un établissement de soins où il a été mis en examen hier soir, a-t-on indiqué.

Le gendarme de 43 ans qui a émasculé l'amant de sa femme samedi à Reichshoffen (Bas-Rhin) a été mis en examen hier pour «acte de torture et de barbarie ayant entraîné mutilation», a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet de Strasbourg.
Une information judiciaire a été ouverte pour ce crime qui relève des assises et qui peut être sanctionné par une peine allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
L'homme, père de cinq enfants, s'était rendu samedi en fin de matinée au domicile de l'amant de sa femme, un homme marié âgé de 54 ans.
Au moment où ce dernier lui ouvrait sa porte, le gendarme l'avait assommé avant de le traîner, inconscient, dans le garage où il avait commis son acte, blessant également son rival au niveau des yeux.
Les jours de la victime ne sont pas en danger mais la mutilation, qui concerne l'intégralité des parties génitales, est définitive, a-t-on indiqué.
Après son forfait, le gendarme avait prévenu les voisins, les enjoignant d'appeler les secours puis s'était rendu aux gendarmes deux heures et demie plus tard.
Selon une première expertise psychiatrique, l'homme aurait agi en connaissance de cause et avec un grand sang froid, a indiqué cette même source judiciaire.
En poste au groupement de gendarmerie de Colmar, le gendarme a expliqué qu'il voulait «faire souffrir» son rival, a-t-on indiqué de même source.
Le gendarme, qui présente selon les médecins un risque suicidaire, a été hospitalisé dans un établissement de soins où il a été mis en examen hier soir, a-t-on indiqué.