Lundi 22 septembre, près de 200 ouvriers ont marché sur la filiale indienne d'un équipementier automobile italien, à Greater Noida, une banlieue de Delhi. Ils avaient été mis à pied trois mois plus tôt et certains étaient venus négocier leur réembauche.
Le drame s'est noué de manière confuse. Les témoignages divergent. Dans l'entourage de Lalit Kishore Chaudhary, le PDG de Graziano Trasmissioni India, qui a été tué par un ou plusieurs ouvriers en colère, on confie que le meurtre était prémédité. " Un ou deux employés, pas plus, se sont glissés derrière lui, il l'ont sauvagement frappé avec une barre de fer et un marteau. Ce n'était pas un accident, pas le résultat d'une émeute ", raconte au téléphone une proche parente.
Pour le reste, elle ne sait pas exactement. Mais poursuit : " On a dit que les ouvriers étaient particulièrement remontés parce qu'ils voulaient une augmentation. Ils disaient que la compagnie avait enregistré des bénéfices, mais qu'au lieu de les partager avec la base, la direction avait jugé plus rationnel de licencier. Certains avaient, c'est sûr, prévu de tuer leur patron".
Hier encore, plus de 150 employés ont été arrêtés. Certains devront répondre de meurtre.
je regrette vivement ce comportement, la violence est partout....en fait, ce que ne dit pas l article, est que les employés exigeaient une augmentation, et vu le nombre, pas possible....
Je me demande ce qui va arriver aux pdg des banques americaines, qui ont contribués à la chute economique mondial, et qui sont partis avec des airbags ahurissants ...vive l amerique!!