Grève : deux hommes condamnés pour "entrave à la circulation
Challenges.fr | 14.01.2008 | 17:54 | Réagir à l'article
Un cheminot et un chauffeur-routier sont accusés d'avoir bloqué un train pendant la grève contre la réforme des régimes spéciaux.
(c) Reuters
Deux personnes ont été condamnées, lundi 14 janvier, à 300 euros d'amende pour “entrave à la circulation“ pour avoir arrêté deux trains pendant la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Le premier est un cheminot et le second un chauffeur-routier, frère de cheminot.
Les deux hommes avaient, le 16 novembre en plein mouvement social, arrêté deux trains en Meurthe-et-Moselle.
289 et 100 euros de dommages et intérêts
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Selon l'avocat Me Claude Richard, le salarié de la SNCF (50 ans) devra aussi payer solidairement 289 euros à la SNCF pour être descendu sur les voies. Le plus jeune (20 ans) devra verser 100 euros de dommages et intérêts.
Les deux prévenus, un cheminot de 50 ans et un chauffeur routier de 20 ans, étaient poursuivis pour avoir purgé les freins d'un train de fret et d'un TER arrêtés par un piquet de grève à Blainville-Damelevières. Ce pour quoi le cheminot a été relaxé.
Mais des pétards avaient été posés sur les rails par le cheminot âgé de 50 ans, retardant un TER.
Le procureur de la République Hadrien Baron avait estimé que "les actes reprochés n'avaient causé aucun danger" et demandé 1.500 euros d'amende dont 1.000 avec sursis, réclamant lui-même la clémence. La SNCF réclamait 968 euros de dommages et intérêts.
Challenges.fr | 14.01.2008 | 17:54 | Réagir à l'article
Un cheminot et un chauffeur-routier sont accusés d'avoir bloqué un train pendant la grève contre la réforme des régimes spéciaux.
(c) Reuters
Deux personnes ont été condamnées, lundi 14 janvier, à 300 euros d'amende pour “entrave à la circulation“ pour avoir arrêté deux trains pendant la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Le premier est un cheminot et le second un chauffeur-routier, frère de cheminot.
Les deux hommes avaient, le 16 novembre en plein mouvement social, arrêté deux trains en Meurthe-et-Moselle.
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Les deux prévenus, un cheminot de 50 ans et un chauffeur routier de 20 ans, étaient poursuivis pour avoir purgé les freins d'un train de fret et d'un TER arrêtés par un piquet de grève à Blainville-Damelevières. Ce pour quoi le cheminot a été relaxé.
Mais des pétards avaient été posés sur les rails par le cheminot âgé de 50 ans, retardant un TER.
Le procureur de la République Hadrien Baron avait estimé que "les actes reprochés n'avaient causé aucun danger" et demandé 1.500 euros d'amende dont 1.000 avec sursis, réclamant lui-même la clémence. La SNCF réclamait 968 euros de dommages et intérêts.