En Arabie Saoudite, les domestiques originaires d’Asie subissent de plus en plus de violences de la part d’employeurs rarement punis. Face à cette dérive alarmante et à l'inaction du pouvoir saoudien, l’Indonésie tente de réagir.
«Nous enregistrons entre 10 et 15 plaintes chaque jour, rien qu’à Riyad, pour des cas de mauvais traitements, de harcèlement sexuel ou de salaires impayés», raconte Muhamed Sugiarto, fonctionnaire en poste dans la capitale saoudienne, «et encore, seule une minorité des victimes a la possibilité de venir jusqu’à nous.» «Quand nous sommes informés, ce qui n’est pas systématique, nous contactons les autorités. Dans la plupart des cas, elles se contentent d’un interrogatoire, mais cela ne se termine jamais devant un juge», ajoute-t-il, citant l’exemple d’une jeune femme battue à mort à Djedda et dont les employeurs s'en sont sortis en payant 15.000 dollars de dédommagement à la famille.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/064/article_35724.asp
«Nous enregistrons entre 10 et 15 plaintes chaque jour, rien qu’à Riyad, pour des cas de mauvais traitements, de harcèlement sexuel ou de salaires impayés», raconte Muhamed Sugiarto, fonctionnaire en poste dans la capitale saoudienne, «et encore, seule une minorité des victimes a la possibilité de venir jusqu’à nous.» «Quand nous sommes informés, ce qui n’est pas systématique, nous contactons les autorités. Dans la plupart des cas, elles se contentent d’un interrogatoire, mais cela ne se termine jamais devant un juge», ajoute-t-il, citant l’exemple d’une jeune femme battue à mort à Djedda et dont les employeurs s'en sont sortis en payant 15.000 dollars de dédommagement à la famille.
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