À la une PARIS (AFP) - 14/08/07 12:20
Les pilotes d'hélicoptères des sociétés privées de sauvetage qui travaillent pour les Samu sont en grève depuis mardi matin, "à 100%" dans certaines entreprises, mais "tous ont été réquisitionnés" par les préfets et assurent donc leurs missions, selon les syndicats.
CGT, Snpl (pilotes) et Snmsac (mécaniciens au sol) ont déposé un préavis de grève, mardi et mercredi, pour protester contre l'absence d'ouverture de négociations sur leurs conditions de travail.
"Le ministère de la Santé qui nous a reçus lundi nous a dit que tous les pilotes seraient réquisitionnés, cela ne nous surprend pas, c'est une grève symbolique" a déclaré mardi Jérôme Bansard, porte-parole du Snpl.
De son côté, Jean-Pierre Hernio (CGT-Aérien) a affirmé à l'AFP que "100% des pilotes de la société Hélicoptères de France étaient grévistes, sur les six sites concernés: Montpellier, Nimes, Carcassonne, Perpignan, Alençon et Nancy".
Selon lui, "tous ont été réquisitionnés et les pilotes non programmés soutiennent le mouvement".
Dans les Bouches-du-Rhône, le Finistère,l'Indre-et-Loire, la Vienne et l'Orne, les préfectures ont confirmé les réquisitions "pour assurer le suivi sanitaire dans le département".
En revanche, dans certains départements comme la Corse, le Maine-et-Loire, le Calvados, la Manche, la Seine-Maritime et l'Eur-et-Loir, ces missions sont dévolues aux hélicoptères de la protection civile.
Le mouvement concerne les salariés des sociétés "Mont-Blanc Hélicoptère, Secours Aérien Français, Hélicap, Hélicoptère de France, Protéus Hélicoptères, Jet Systems/Héliocean", soit 150 à 160 pilotes, dont environ 75% sont d'anciens militaires, selon le Snpl.
Le patronat a estimé que cette grève, "une première dans le secteur" n'était "pas justifiée".
Les revendications portent sur les salaires, "ridiculement bas" selon la CGT-Aérien alors que le Snpl fait état d'un "différentiel de 40% avec les pilotes des Samu italiens". Ils demandent aussi la publication d'un décret qui transcrive la convention collective dans le code de l'aviation civile et permette de sanctionner les entreprises qui ne respectent pas notamment les temps derepos.
Les pilotes hélico Samu, en grève, ont été réquisitionnés
Les pilotes d'hélicoptères des sociétés privées de sauvetage qui travaillent pour les Samu sont en grève depuis mardi matin, "à 100%" dans certaines entreprises, mais "tous ont été réquisitionnés" par les préfets et assurent donc leurs missions, selon les syndicats.
CGT, Snpl (pilotes) et Snmsac (mécaniciens au sol) ont déposé un préavis de grève, mardi et mercredi, pour protester contre l'absence d'ouverture de négociations sur leurs conditions de travail.
"Le ministère de la Santé qui nous a reçus lundi nous a dit que tous les pilotes seraient réquisitionnés, cela ne nous surprend pas, c'est une grève symbolique" a déclaré mardi Jérôme Bansard, porte-parole du Snpl.
De son côté, Jean-Pierre Hernio (CGT-Aérien) a affirmé à l'AFP que "100% des pilotes de la société Hélicoptères de France étaient grévistes, sur les six sites concernés: Montpellier, Nimes, Carcassonne, Perpignan, Alençon et Nancy".
Selon lui, "tous ont été réquisitionnés et les pilotes non programmés soutiennent le mouvement".
Dans les Bouches-du-Rhône, le Finistère,l'Indre-et-Loire, la Vienne et l'Orne, les préfectures ont confirmé les réquisitions "pour assurer le suivi sanitaire dans le département".
En revanche, dans certains départements comme la Corse, le Maine-et-Loire, le Calvados, la Manche, la Seine-Maritime et l'Eur-et-Loir, ces missions sont dévolues aux hélicoptères de la protection civile.
Le mouvement concerne les salariés des sociétés "Mont-Blanc Hélicoptère, Secours Aérien Français, Hélicap, Hélicoptère de France, Protéus Hélicoptères, Jet Systems/Héliocean", soit 150 à 160 pilotes, dont environ 75% sont d'anciens militaires, selon le Snpl.
Le patronat a estimé que cette grève, "une première dans le secteur" n'était "pas justifiée".
Les revendications portent sur les salaires, "ridiculement bas" selon la CGT-Aérien alors que le Snpl fait état d'un "différentiel de 40% avec les pilotes des Samu italiens". Ils demandent aussi la publication d'un décret qui transcrive la convention collective dans le code de l'aviation civile et permette de sanctionner les entreprises qui ne respectent pas notamment les temps derepos.