Libérés, enfin. Les infirmières bulgares et le médecin palestinien, prisonniers depuis huit ans en Libye, sont arrivées vers 8h55 (heure française) à l'aéroport de Sofia à bord de l'avion de la présidence de la République française.
Leurs familles les ont accueillis sur le tarmac dans une ambiance festive. La mère de Kristiana Valtcheva, l'une des infirmières, Zorka Anatchkova, a déclaré, les larmes aux yeux, aux journalistes : «je me réjouis, je veux embrasser ma fille, je veux les embrasser toutes. Elles ont vécu ensemble un grand malheur».
Tripoli satisfait
A Tripoli, un responsable gouvernemental libyen a affirmé à l'AFP que les conditions que son gouvernement avait posées pour une extradition des praticiens bulgares avaient «été satisfaites». «L'affaire a été réglée. Nous avons reçu des garanties pour la normalisation des relations avec les pays européens et pour un accord de partenariat avec l'Union européenne», a ajouté ce responsable.
Plus tôt dans la matinée, un communiqué de la présidence de la République. avait indiqué que l'avion français venait de décoller de Libye avec à son bord Mme Cécilia Sarkozy, la commissaire européenne aux Relations Extérieures, Bénita Ferrero-Waldner, Claude Guéant, lers infirmières et le médecin palestinien.
Les anciens prisonniers devraient être graciés dès leur arrivée, a annoncé, de son côté, le ministère bulgare des Affaires étrangères.
Le rôle de Cécilia Sarkozy salué par l'exécutif
Cette libération «n'aurait pas été possible sans les efforts et la détermination de la Commission européenne, et plus particulièrement du membre de la Commission européenne chargée des relations extérieures, Mme Benita Ferrero-Waldner, tout a long du processus, et sans l'engagement de Mme Cécilia Sarkozy», s'est félicitée l'Elysée.
Le Premier ministre François Fillon s'est lui aussi réjoui de cette libération. Dans un communiqué, il a souligné que «cette libération a été rendue possible par les efforts conjugués du président de la commission européenne José Manuel Borroso et du Président de la République Nicolas Sarkozy». Le Premier ministre salue également «l'implication personnelle de l'épouse du chef de l'Etat».
Enfin une bonne nouvelle, maintenant les détracteurs de la première Dame de France en sont pour leurs frais, elle n'est pas allée la bas seulement pour visiter, de plus le voyage a été asse rapide et apparament très utile puisque l'affaire s'est débloquée aussitôt et les infirmières sont de retour dans leurs familles.