WASHINGTON (AP) - Le juge américain qui demandait 67 millions de dollars (plus de 49 millions d'euros) à un pressing pour avoir perdu son pantalon semble revenir à la raison. Il ne demande plus que 54 millions de dollars (près de 40 millions d'euros).
Roy Pearson, un juge des affaires administratives du District de Columbia, poursuit la chaîne de pressing Custom Cleaners pour la perte d'un de ses pantalons il y a deux ans. Il a d'abord demandé environ 65 millions de dollars de dommages et intérêts en vertu de la loi de protection des consommateurs de l'Etat et environ deux millions au titre de la loi commune.
Mais il a depuis changé de stratégie et attaque aujourd'hui les gérants du pressing -Jin Nam Chung, Soo Chung and Ki Chung- sur les annonces publicitaires figurant dans leur magasin. Il estiment qu'ils ont commis une fraude et trompé le consommateur en affirmant que sa "satisfaction" sera "garantie" et que ses vêtements lui seront rendus "dans la journée".
Selon Chris Manning, avocat de la famille Chung, il ne peut y avoir fraude que si les annonces avaient trompé un homme "raisonnable". Hors, affirme-t-il, aucune personne raisonnable ne les interpréterait comme la promesse inconditionnelle d'une satisfaction totale.
Roy Pearson, assure, lui, que l'affaire est depuis le début basée sur "la fausse publicité, trompeuse et frauduleuse affichée par les Chung". AP
Des millions de baffes oui.
Qu'il demande le remboursement de son pantalon avec un un léger dommage et intérêt normal si le pressing n'est pas d'accord que ça aille au tribunal d'accord aussi mais de là à demander de pareille sommes c'est se foutre de la gue...le du monde.
Je ne comprends même pas que l'on puisse demander de pareille somme pour pareille chose.