Avec l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron, qui se veut pourtant l’ultime rempart contre « le chaos », aura contribué à semer le même « chaos », chez ses vrais-faux amis LR, principalement. Pourtant, certains fondamentaux politiques demeurent : la condamnation du Rassemblement national par les autorités religieuses.
Cette fatwa, les plus hautes autorités catholiques, juives et protestantes nous y avaient habitués dans le passé. Leurs homologues musulmanes ne sont pas en reste ; bel exemple d’assimilation à ces fameuses « valeurs républicaines », dira-t-on. Ainsi, Chems-eddine Hafiz, recteur de la grande mosquée de Paris, remet à son tour une pièce dans ce juke-box en forme de moulin à prières.
Certes, il le fait avec un petit rien de jésuitisme – en ce domaine, les musulmans savent aussi être imbattables –, n’allant pas jusqu’à citer le mouvement présidé par Jordan Bardella, tout en déclarant, dans son sermon : « J’adresse un appel solennel à l’ensemble des mosquées affiliées à la Fédération de la grande mosquée de Paris et au-delà. Il est impératif de sensibiliser les fidèles sur les dangers imminents qui guettent notre nation et d’encourager ceux qui se sont réfugiés dans l’abstention à prendre part activement au choix de la société qu’ils souhaitent pour demain : une société fraternelle, égalitaire et bienveillante envers tous ses enfants. »
Bref, même le plus inculte du culte mahométan aura compris qu’il fallait faire barrage au Rassemblement national.
Mais est-ce aussi simple pour autant ?
bvoltaire.fr
Ils ont fait leur choix, celui d'être contre la France.