"Il ne suffit pas d'être jeune pour incarner un espoir", assène le Premier ministre. Gabriel Attal et Jordan Bardella ont croisé le fer lors d'un débat animé jeudi soir sur France 2, à deux semaines des élections européennes pour lesquelles le RN fait figure de grand favori.
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Je passerai sur la teneur de l'article qui laisse sous-entendre qu'Attal a malmené Bardella, en mettant en avant ses propos, mais en tronquant les réponses pourtant percutantes du président du RN.
Dans ce débat, il y en a un qui sort du peuple et de la rue et d'un autre qui est là parce qu'il a un peu de popularité et parce que Macron était coincé dans son choix de Premier ministre après la prestation calamiteuse de Madame Borne.
Dans les grandes lignes, nous n'apprenons rien, Renaissance a tout bien fait depuis le début et ne voit pas la misère et la déchéance de la France, le RN campe sur ses positions sur l'immigration, l'économie et le social.
Pour ma part, je retiendrai que nous avons eu un débat entre un bobo des villes qui ne connaît ni le peuple ni le travail et un ambitieux qui se voit un jour à la tête de l'État et que fera des compromissions pour ça.
Je retiendrai aussi que les autres candidats n'ont pas eu le même traitement de faveur et que le média d'État qui a organisé le débat se moque de la diversité politique de notre pays.
Les autres concurrents ont raison de manifester leur courroux.
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a tous les deux !