Bonjour, voilà une nouvelle suisse qui fait bondir les helvètes en ce jour du 1er février 2024
Avec tout ce qu'on vend comme vin et bière chez nous...
En plus, qui dit que le contrôle a été bien fait avec ces appareils éthylotests à 50% fiables ?
Une histoire à tomber de sa chaise...
Il fête chez lui la naissance de son enfant = Retrait de permis !
Un Thurgovien de 38 ans, sans antécédent, doit prouver qu'il n'a pas de problème d'alcool pour pouvoir reprendre le volant. La police l'a soumis à un alcootest alors qu'il était à la maison avec un ami.
Un Thurgovien de 38 ans a bien arrosé, chez lui, la naissance de son enfant avec un ami en septembre dernier. Vers 22h, une visite de la police pour tapage nocturne a interrompu la fiesta. Les agents ont exigé de surcroît un alcootest. Résultat: 2,2 pour mille dans le sang.
Les deux fêtards ont ensuite promis de faire moins de bruit et la patrouille est repartie. Fin de l'histoire? Absolument pas.
Quelques jours plus tard, le jeune papa reçoit une lettre du service des automobiles: son permis de conduire lui est retiré à titre préventif.
Le principal concerné tombe de sa chaise. Il n'était clairement pas au volant lors de l'alcootest et n'avait aucunement l'intention de le prendre pendant la soirée.
Il a le permis depuis près de 20 ans et n'a jamais reçu la moindre amende ni provoqué d'accident.
Il ajoute être conscient des règles qui peuvent mener à un retrait en Suisse.
"Mais que l'on puisse perdre son permis à la maison, je n'en avais jamais entendu parler."
"La plupart des gens seraient sous la table"
Ce genre de retrait, dit "de sécurité", peut légalement être prononcé pour éviter que des personnes jugées inaptes à la conduite représentent un danger, pour elles-mêmes ou autrui, dans le trafic.
"Une simple dénonciation suffit pour qu'une telle mesure soit prise."
Dans ce cas-là, le service des automobiles a estimé que le taux d'alcoolémie mesuré était si élevé qu'il constituait un indice d'une possible dépendance.
"À partir de 2,5 pour mille, la plupart des gens seraient sans doute dans le coma, sous la table.
Si certains arrivent malgré tout encore à agir de manière plus ou moins sensée, cela peut indiquer un problème d'alcool", affirme Ernst Fröhlich, chef du département de prévention et des mesures du Service des routes de Thurgovie.
Notre témoin n'a plus le droit de conduire depuis cinq mois. Il a engagé un avocat, mais un premier recours a déjà été rejeté.
Porter l'affaire devant la justice lui coûterait 5000 fr. et durerait des mois, alors que l'issue est plus qu'incertaine.
Il doit maintenant prouver auprès d'un médecin qu'il n'est pas alcoolique et devra débourser pour ce faire 1500 fr. supplémentaires.
Un cas presque similaire avait coûté son job à un conducteur du Jura bernois en 2022.
Les cyclistes détenteurs d'un permis de conduire qui ont un coup de trop dans le nez risquent gros également.
Avec tout ce qu'on vend comme vin et bière chez nous...
En plus, qui dit que le contrôle a été bien fait avec ces appareils éthylotests à 50% fiables ?
Une histoire à tomber de sa chaise...