Dix jours dans une salle d'audience, téléphone coupé, pour répondre de soupçons de conflits d'intérêts. Tout en étant ministre de la Justice. A un mois du procès d'Eric Dupond-Moretti, l'exécutif reste flou sur la gestion de cette situation inédite, qui représente pour beaucoup une "difficulté démocratique".
"Je veux travailler jusqu'à la dernière minute. (...) Mon but est que le ministère de la Justice puisse continuer à tourner", s'est contenté de répondre vendredi sur franceinfo le garde des Sceaux. A Matignon, on botte également en touche : le ministre "est au travail". Il suit la finalisation de sa loi justice, inaugure ce vendredi une prison à Caen...
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C'est un peu normal que tout le monde s'en foute, pour Dupont-Moretti, c'est le malaise personnifié, même si c'est du délit de sale gueule, ce type ne fait pas net sur lui et dans son comportement.
Macron l'a gardé parce qu'il n'a pas trouvé quelqu'un pour le remplacer et probablement parce que Dupont-Moretti sait quelques petits trucs qu'il ne devrait pas savoir.
De l'autre côté, que dire des magistrats ? Tout le monde sait que maintenant, c'est une annexe du Parti communiste, ils ne s'en cachent même plus en allant à la fête de l'humanité.
Ils veulent se payer un ministre et montrer leur puissance et pour ma part qu'ils se débrouillent entre eux, il faut juste attendre qu'il y ait un Président et un gouvernement qui n'hésitent pas à dissoudre le syndicat de la magistrature.