D’après le Japan Times, daté du 17 août 2023, la panique liée au développement de l’intelligence artificielle dans le monde des médias et de l’édition ne cesserait de s’aggraver.
Une nouvelle législation ?
Ainsi, l’Association des éditeurs de livres du Japon réunissant aussi des organisations de journaux, de magazines et de défenseurs des droits d’auteur pour les photographes a publié une déclaration commune dans laquelle ils soulignent que la législation en matière d’intelligence artificielle est lacunaire.
Selon eux, l’Intelligence artificielle générative, de type ChatGPT et toutes les IA associées fabrique des contenus sur la base de quantités de données dont l’utilisation devrait théoriquement demander des contreparties et des autorisations. C’est pourquoi l’association demande une révision de la loi sur les droits d’auteur. Dans l’état actuel des choses, la législation japonaise étant laxiste en ce domaine, l’IA est en mesure de produire une masse de contenus au détriment de pans entiers de l’édition, sous toutes ses formes. Et donc des auteurs.
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On peut comprendre qu'ils soient inquiets, il est probable qu'à terme l'I.A. remplacera avantageusement les journalistes et probablement une partie des écrivains de mauvaise facture, mais il est vrai que pour les droits d'auteurs, il y a quelque chose à faire, il n'est pas normal qu'un auteur soit pillé par une intelligence artificielle sans dédommagement.