Aurore Bergé est l'une de ces belles personnes comme la Macronie en compte tant. Pugnace, les convictions chevillées au corps, celle qui fut durant ses primes années d'engagement politique un soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet, Sarkozy, Juppé, Pécresse, Fillon (on vous livre ça dans le désordre, tellement on s'y perd), présidait depuis juin 2022 et jusqu’à ce 20 juillet 2023 le groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Longtemps qu’elle rongeait son frein dans l’espoir de décrocher une timbale ministérielle. On se souvient qu’en juillet 2020, si on avait évité la crise ministérielle, on n’avait pas échappé à la crise de larmes lorsqu’elle avait appris qu’elle ne faisait pas partie des nouveaux ministres d’un énième remaniement, avait révélé Le Point (la première intéressée avait démenti). Elle qui pourtant avait « tout donné à la Macronie », comme elle l’aurait alors confié. Visiblement, ça n’avait pas suffi.
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Elle a enfin son poste de ministre et la suite de sa carrière est assurée, il suffit de la mention "ministre" sur sa carte de visite pour lui ouvrir bien des portes dans le futur.
Hormis sa haine pour le R.N. et une dévotion presque malsaine pour Macron, qu'a donc fait cette personne pour en arriver là ?
Le nombre de personnes qu'elle a soutenues montre parfaitement que cette personne est une arriviste et qu'elle n'est pas là pour le bien-être des Français et pour la grandeur de la France.