Citations extraites de « Bel Amour et Sainte Espérance
De François Garagnon
« L’utopie des hommes est de vouloir abolir le mal au lieu d’accomplir ce qui est en leur pouvoir : faire surabonder le bien pour que les graines l’emportent sur les mauvaises pousses, et libérer ainsi la moisson surnaturelle qui lève en l’homme qui croit. »
« Homme, plus libre de mouvement que les sphères étoilées, si seulement tu comprenais la source infinie de ta capacité d’aimer ! »
« Pourquoi vivre au petit bonheur la chance quand on peut vivre au grand bonheur la foi ? »
« L’important, ce n’est pas d’avoir tout pour être heureux, c’est d’être tout heureux sans raison. »
« Rien n’a d’importance, sauf ce que nous aimons. L’amour révèle la valeur des êtres et des choses comme la lumière révèle leur contour et leur éclat. »
« Toujours l’amour te porteras plus loin que l’ambition. Car l’ambition a les limites de la volonté et des affaires humaines, tandis que l’amour est porté bien au-delà de lui-même. »
Le caillou
Là-haut, sur le plateau, se trouvait le grand chantier de l’autoroute. Ce matin-là, au milieu de tous les conducteurs d’engins, il y avait un nouveau venu. Il s’appelait Joël et avait l’air découragé, car en une journée, il devait déblayer une immense colline de terre et de cailloux. Voyant cela, Mik, un ancien du chantier, décida de venir l’aider. Toute la journée, ils ont tapé, cogné, poussé la terre et les cailloux. «Tu crois qu’on va y arriver?» demandait Joël. Mik le regardait avec un grand sourire puis retournait au travail. A la tombée de la nuit, devant les yeux étonnés de Joël, la colline avait disparu. Joël a toujours gardé un caillou de cette colline. Quand il le regarde, il pense à ce que Mik lui a fait découvrir: Quand on croit à quelque chose, on peut renverser les montagnes.
Le chêne de Hindrés
Toi qui viens me célébrer
Je te remercie de ta visite.
« Je suis le cœur des Hindrés »
Je vis au cœur de cette forêt enchantée
Par Merlin.
Je puise ma vitalité dans cette terre des fées
Qui, d’une baguette magique m’ont donné cette longévité.
J’ai tellement vu d’hivers et d’étés.
Que j’ai oublié mon âge,
J’ai peut être 400 ou 500 ans
Je me sens si vieux que mes branches
Cassent sous la légère brise.
Je deviens un danger pour celui
qui passe sous mes frondaisons
un matin je me suis vu enclos,
non pas pour t’empêcher de m’approcher
mais pour t’éviter une grave blessure.
Je compte sur ta compréhension,
Et merci pour ton passage.
Marc Benredjean