Tesla épinglé pour utiliser les caméras de ses clients à des fins récréatives

Tesla épinglé pour utiliser les caméras de ses clients à des fins récréatives

Des employés partagent illégalement des images salaces prises depuis les voitures électriques en circulation de la marque d’Elon Musk.

Tesla fait l’objet en Californie d’une plainte en nom collectif pour atteinte à la vie privée. Des employés sont accusés de partager des images sensibles prises par des caméras installées sur des voitures électriques de la marque. Selon Henry Yeh, propriétaire d’un Model Y, ils ont accédé aux images «non pas dans le but déclaré de communiquer, de fournir des services et d’améliorer les systèmes de conduite des véhicules Tesla», mais «pour le divertissement de mauvais goût et délictueux d’employés de Tesla, et possiblement de personnes extérieures à l’entreprise». D’autres témoignages relayés jeudi par l’agence Reuters font état de la diffusion par des employés «d’enregistrements de clients de Tesla dans des situations privées et embarrassantes, comme par exemple la vidéo d’un homme s’approchant complètement nu d’un véhicule Tesla, des vidéos d’accidents ou d’agressions sur la route».

Comme il est aussi possible de déterminer les lieux où les vidéos ont été prises, on peut identifier le propriétaire du véhicule, contrairement à ce qu’affirme l’entreprise, argumente le texte.

Le plaignant, qui accuse entre autres Tesla d’intrusion dans la vie privée, d’infraction au droit des consommateurs, de rupture de contrat et de négligence, réclame des dédommagements. La firme dirigée par Elon Musk n’a pas répondu à une sollicitation de l’AFP

Jean-pierre a écrit:La différence, c'est le libre arbitre, je ne fais pas de vidéo, mais je n'aimerai pas que Tesla ou qui que soit d'autres en fasse sans me demander mon avis.

Jean-pierre a écrit:Si le spectacle vaut le coup, ça peut se rentabiliser.

@LibrePenseur

Fait moi penser à ne jamais acheter de Tesla, ni de trucs avec des caméras dans tous les sens.

Est-ce qu'on pourrait attaquer Tesla si on est sur la vidéo et qu'on n'est pas le propriétaire de la voiture ?

Après tout en tant qu'utilisateur, on ne signe rien.

Le remplacement des sept Tesla de la police interpelle les élus

Les véhicules d’intervention quitteront les routes après six ans d’utilisation. La coprésidente du PS bâlois s’interroge sur cet abandon si rapide.



Elles roulent depuis 2019 mais ne seront plus en usage en 2025: les sept Tesla qu’a acquises la police bâloise pour environ un million de francs ne feront plus partie de sa flotte de véhicules d’ici deux ans. De nouveaux modèles sont actuellement testés, et Tesla n’en fait plus partie. Pourtant, récemment, un porte-parole de la police disait encore que ces voitures avaient des performances «tout à fait remarquables».

L’annonce que les Tesla seraient remplacées par d’autres modèles n’est pas passée inaperçue auprès des politiciens locaux. La coprésidente du PS cantonal, Lisa Mathys, a déposé une interpellation au Législatif du canton de Bâle-Ville pour y poser ses questions. D’abord, pourquoi ne plus vouloir de Tesla? Et puis, pourquoi s’en débarrasser si tôt?
Quelques années de plus?

Selon l’élue, une voiture Tesla peut facilement durer huit ans et afficher 240’000 kilomètres au compteur. Or selon les chiffres actuels de la police, les voitures d’intervention sont sensiblement plus utilisées qu’une Tesla conduite par un individu lambda et elles ont déjà roulé en moyenne 100’000 kilomètres. «Une prolongation de la durée d’utilisation des Tesla a-t-elle été étudiée?» demande-t-elle. De plus, il n’est pas encore clair de ce qu’il adviendra des véhicules une fois qu’ils auront été remplacés.

Les réponses aux questions de l’élue seront rendues par le Conseil d’État ultérieurement.