Reprise du conflit dans le nord, sécheresse historique et inflation persistante: les Éthiopiens n'avaient pas grand-chose à fêter dimanche, à l'occasion du passage à la nouvelle année.
Sur un marché aux bestiaux de la capitale Addis Abeba, les multiples crises auxquelles est confronté le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique étaient dans toutes les bouches.
"Comme vous pouvez le voir maintenant, tout est cher. S'il y avait la paix, ce ne serait pas comme ça", expliquait samedi à l'AFP un commerçant, Endashew Denekew, à la veille des célébrations du nouvel an éthiopien, connu sous le nom d'Enkutatash. "Les gens sont restés à la maison et ne sont pas venus au marché pour vendre leur bétail".
Les combats ont repris le mois dernier entre l'armée du Premier ministre Abiy Ahmed et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), brisant une trêve de cinq mois qui avait laissé espérer une résolution pacifique de la guerre qui les oppose depuis bientôt deux ans.
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Pour ceux qui en auraient marre de parler de l'Ukraine, on peut aussi se défouler sur l'Ethiopie et le retour d'un conflit assez violent.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'on va probablement avoir un nouvel arrivage de réfugié en Europe qui vont nous coûter cher comme d'habitude.
20 millions de personnes ont besoin d'aide dans le pays, mais tout le monde s'en fout nous dépensons en énergie et en guerre contre les Russe et si les éthiopiens en crève, ce n'est pas très grave.