n cette soirée électorale qui a vu la victoire de la gauche, un vif débat a opposé sur TF1 Clémentine Autain, Rachida Dati, Guillaume Peltier et Jordan Bardella. Gabriel Attal était aussi présent, mais l’insignifiance de son propos évite d’en rapporter la teneur.
Rachida Dati, « la flingueuse » - il y un même un compte twitter qui s‘intitule Les punchlines de Dati, celle qui dégaine plus vite que son ombre - a une fois de plus brillé par son verbe décomplexé : comme on dit familièrement, elle est cash, ce qui en fait une bonne cliente des plateaux de télévision et lui assure donc une certaine visibilité médiatique, ainsi, par ricochet, qu’aux LR.
Bille en tête, elle s’en prend à Clémentine Autain, qui trône sur le plateau, toute d’arrogance satisfaite : « La France du burkini, c’est pas la mienne. La France du séparatisme c’est pas la mienne. La France des inégalités ce n’est pas la mienne […], la France de l’ouverture des frontières à tout va, c’est pas la mienne […] Nupes est le parti de l’irresponsabilité et de la destruction des valeurs. »
Éric, Marine, sortez de ce corps !
Au tour de Guillaume Peltier de s’exprimer : « L’Hémicycle va être dominé par 500 députés de gauche et d’extrême-gauche […] où est passée la droite ? » Se tournant vers Jordan Bardella et Rachida Dati, il leur lance : « Je dis au RN, je dis aux Républicains, voilà où mène la division […] Si nous sommes unis et alliés c’est 40 % des voix, bien au-delà de la gauche et de l’extrême-gauche. Voilà le grand message que je veux faire passer. Ce soir [… ], je dis à Jordan Bardella et à Rachida Dati pour lesquels j’ai de l’estime, on n’a pas le droit d’être divisés, on n’a pas le droit de laisser notre pays aux mélenchonistes et aux macronistes, unissons nos forces pour rebâtir la droite française. »
Rachida Dati, qui se pose (très) volontiers en égérie de la droite, la vraie, lui répond : « Alors, vous imaginez Rachida Dati alliée à Éric Zemmour ? » On ne s’étendra pas sur les sous-entendus étranges de cette répartie, censée être chargée d’une forte connotation morale, supposée sans répliques. Une punchline adressée à Guillaume Peltier, ancien vice-président des LR.
« Pourquoi pas ? », insiste Gilles Bouleau.
« La réponse est dans la question », dixit Dati.
bvoltaire.fr
Lorsque Sarkozy l'a nommé ministre de la Justice, je ne crois pas qu'il pensait que Datie ferait une carrière politique par la suite.
En fait, elle représente parfaitement la droite, arrogante, faisant du bruit, mais n'ayant pas d'effet, bref la droite la plus bête du monde.
Avec des gens comme ça, pas la peine d'avoir d'ennemis, les ennemis sont de l'intérieur.