Le chef du gouvernement a adressé mardi devant les députés de La République en marche un satisfecit à la politique de l'exécutif tant sur le volet sanitaire qu'économique en réponse à la crise du Covid.
Gonflés d'optimisme pour leur rentrée sous le soleil lundi à Angers, les députés de La République en marche se projettent en rangs serrés vers les échéances de 2022. "Nous entamons la dernière ligne droite du quinquennat (...) Nous avons fait notre job", "réparé le pays" et "devons maintenant nous projeter", a estimé lundi 6 septembre Christophe Castaner, patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale depuis un an, lors des journées parlementaires du mouvement présidentiel à Angers.
"L'heure n'est pas encore au bilan, mais nous devons déjà ensemble nous préparer avec fierté et conviction à aller devant les Français pour leur dire ce que cette majorité aura fait pour eux et pour notre pays", a de son côté estimé le Premier ministre Jean Castex mardi 7 septembre en clôture de ce rendez-vous.
Arrivé la veille au soir dans la capitale de l'Anjou, le chef du gouvernement a participé avec de nombreux membres du gouvernement à un cocktail puis à un dîner avec les élus "marcheurs" envers qui il a multiplié les louanges et les témoignages de sympathie : "je me sens bien avec vous".
Fierté et humilité
Alors que les caciques de la majorité ont annoncé vouloir promouvoir le bilan de la Macronie à partir de septembre, Jean Castex a adressé un satisfecit à la politique de l'exécutif tant sur le volet sanitaire qu'économique en réponse à la crise du Covid.
"Non seulement nous n'avons pas à rougir, mais nous pouvons être fiers d'être Français et de vivre en France", a-t-il martelé.
"Les mesures de confinements ont, longtemps, été le seul moyen de protéger notre système de santé. Mon prédécesseur comme moi-même avons pris nos décisions avec prudence, pragmatisme et humilité", a-t-il estimé. "Je crois que nous avons toujours agi en conscience, avec honnêteté et courage. Chaque fois, nous avons recherché le bon équilibre entre les impératifs sanitaires et la sauvegarde des libertés publiques, dans le plus profond respect de la démocratie." Toutefois, la lutte contre la pandémie "est ardue et n'est pas achevée", a-t-il rappelé.
Par ailleurs, Jean Castex a prévenu les parlementaires que s'ils pouvaient être "fiers du travail accompli", ils devaient l'être "dans l'humilité", faisant écho à d'autres mises en garde de poids lourds de la majorité comme Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, ou Christophe Castaner.
"Un discours offensif sur les questions régaliennes"
Face aux parlementaires LREM, le Premier ministre n'a pas évoqué une mise en oeuvre partielle de la réforme des retraites d'ici la fin du quinquennat, hypothèse relancée par le quotidien Les Echos. "Les sujets du moment, vous les connaissez, vous les mesurez dans vos territoires: les tensions en matière de recrutements, les difficultés d'approvisionnement en matières premières, la nécessité d'affirmer et d'élargir notre potentiel de croissance", a-t-il au contraire exposé.
Il a également longuement invité les parlementaires à avoir un "discours tout aussi offensif sur les questions régaliennes" avec en toile de fond le Beauvau de la sécurité et les Assises de la Justice. "Nous n'avons pas le droit à l'erreur. Car nous entrons dans une période où les erreurs vont compter double, voire triple", a encore fait valoir Jean Castex.
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Vraiment, ils ne doutent de rien ! Ils ont ruiné la France, la dette du pays n'a jamais été aussi élevée et elle s'élève encore au fur et à mesure des décisions de ce gouvernement de dépenser sans compter, l'insécurité est partout, il n'y a jamais eu autant de clandestins dans le pays, ils ont mis le pays à feu et à sang week-end après week-end, jamais le pays n'a autant été clivé, ils nous ont menti sur la crise de la Covid19, ils ont menti sur tous les sujets et ils s'auto congratule.
Le pire, c'est que Castex vient leur brosser le poil dans le dos, les députés n'ont servir qu'à entériner les décisions délirantes de Macron et ce n'a été que des godillots depuis le début de leur mandat et là, ils viennent quémander une caresse de la part du toutou à Macron.
Avec un tel bilan, j'irai me cacher et demander pardon au Français, mais eux, ils sont contents.
