Le garde des Sceaux est convoqué le 16 juillet à la Cour de justice de la République (CJR) pour une mise en examen dans l'enquête qu'elle mène sur des soupçons de "prise illégale d'intérêts".
L'enquête pour "prise illégale d'intérêts" visant Eirc Dupond-Moretti est loin d'être close. Le ministre de la Justice est convoqué le 16 juillet à la Cour de justice de la République (CJR), seule autorisée à pouvoir enquêter et auditionner un ministre sur des faits commis lorsqu'il était en poste, pour une mise en examen, a indiqué lundi 5 juillet à l'AFP une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.
Selon cette source, la convocation a été remise au garde des Sceaux jeudi dernier en marge de la perquisition menée au ministère de la Justice dans le cadre de cette enquête. "Remettre une convocation le jour de la perquisition, c'est considérer que ce qui a été saisi n'a pas d'intérêt et que tout est décidé d'avance", ont réagi auprès de l'AFP les avocats de M. Dupond-Moretti, Mes Christophe Ingrain et Rémi Lorrain.
Les trois magistrats de la commission d'instruction de la CJR ont perquisitionné jeudi pendant quinze heures les locaux du ministère de la Justice. Un des téléphones du garde des Sceaux a été saisi à cette occasion et le contenu des boîtes mails de plusieurs de ses collaborateurs a été "aspiré", selon une source source proche du dossier.
L'enquête avait été ouverte en janvier, après des plaintes de trois syndicats de magistrats et de l'association Anticor. Ils accusent M. Dupond-Moretti d'avoir profité de ses fonctions de ministre de la Justice pour intervenir dans des dossiers pour lesquels il était auparavant avocat.
Dans le Journal du Dimanche, Éric Dupond-Moretti s'est dit "extrêmement serein", et a dénoncé une manoeuvre de ces syndicats pour "obtenir un nouveau garde des Sceaux".
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Je ne suis pas sûr que Macron ait fait le bon choix en recrutant cet homme ? Beaucoup de bruit autour de lui, une prise de gueule avec le ministre de l'Intérieur, une défaite cinglante dans le nord et maintenant une perquisition qui peut déboucher sur une mise en examen.
Franchement est-ce qu'en ce moment, la France avait besoin d'une guéguerre entre des syndicats de gauche et un avocat grande gueule au ministère de la Justice ?