La candidature de la ministre déléguée chargée de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher est de nouveau mise en cause après les révélations de Politico lundi 24 mai.
"Je suis complètement en règle avec le droit".
La ministre déléguée en charge de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher a été contrainte de s'expliquer lundi 24 mai dans la soirée, au micro de RTL sur les révélations du site Politico dans la matinée. Selon le site politique, la ministre déléguée, qui ne disposait d'aucune adresse dans la région Hauts-de-France où elle est candidate aux élections régionales, en position non-éligible, est domiciliée depuis le 9 mai dernier, veille du jour des dépôts des listes, "à l'adresse lensoise de son chef de cabinet à Bercy, l'ancien député socialiste Nicolas Bays", écrit Politico.
Le problème ? La loi sur la transparence de la vie publique "interdit à un membre du gouvernement de compter parmi les membres de son cabinet son conjoint (...) ou concubin", pointe Politico. Alors qu'Agnès Pannier-Runacher apparaît sur une photo avec son équipe, où Nicolas Bays est bien présent, le 19 mai, celui-ci avait-il bien quitté son poste le 9 mai ? C'est en tout cas la date qui apparaît au Journal officiel samedi 22 mai et qui fait état de sa démission. Toutefois, Nicolas Bays n'a officialisé sa démission auprès de ses collègues que le vendredi 21 mai sur Telegram, un message qu'a pu consulter Politico.
"Je suis complètement en règle avec le droit"
Agnès Pannier-Runacher s'est expliquée lundi soir sur RTL. "Je n'ai pas à commenter ma vie privée, je ne l'ai jamais fait et je ne commencerai pas aujourd'hui à le faire. Je trouve très perturbant cet intérêt brutal de mes opposants politiques", a-t-elle réagi. "(Nicolas Bays) n'est plus mon chef de cabinet depuis le 9 mai (...). Son contrat a été officiellement arrêté le 9 mai ? (...) Sa rémunération s'arrêtera le 9 mai", affirme-t-elle. Elle ne nie pas toutefois qu'il a poursuivi au sein de son cabinet : "il aura travaillé 15 jours gratuitement pour l'Etat, je crois que ce n'est pas un problème". Assurant être la cible "de ses opposants politiques", elle précise encore : "Je suis complètement en règle avec le droit, j'ai pris moi-même, la démarche de contacter le secrétariat général du gouvernement pour avoir une stricte application des règles du jeu".
actu.orange.fr
Elle fait bien parti de ce gouvernement ! Travail d'amateur tentative de petites magouilles en espérant que ça passe inaperçue et pour que grimpillonne arrive au sommet, on éjecte le compagnon.
Si c'était un homme qui avait fait ça, les féministes se seraient ruées à l'hallali, mais dans ce cas présent ça semble normal à tout le monde.