Des manifestations de soutien au peuple palestinien ont eu lieu ces derniers jours aux Etats-Unis, en Afrique du sud ou encore au Royaume-Uni.
A deux jours de la manifestation de soutien au peuple palestinien prévue samedi à Paris, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé jeudi son interdiction au préfet de police de la capitale. Le ministre a justifié cette demande en rappelant que de "graves troubles à l'ordre public (avaient été) constatés en 2014".
"J'ai demandé au Préfet de police d'interdire les manifestations de samedi en lien avec les récentes tensions au Proche-Orient", a tweeté le ministre de l'Intérieur, en référence à la manifestation prévue samedi à 15h00 à Barbès (XVIIIe arrondissement). "De graves troubles à l'ordre public furent constatés en 2014", a-t-il ajouté.
En juillet 2014, plusieurs manifestations avaient été organisées dans le pays pour dénoncer l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Le 19 juillet notamment, plusieurs milliers de manifestants avaient bravé l'interdiction de manifester à Paris. Le rassemblement avait dégénéré rapidement, laissant place à des heures d'émeutes urbaines.
"Anticiper les risques de débordement"
Ailleurs en France, "consigne a été donnée aux préfets d'être particulièrement vigilants et fermes", a encore écrit Gérald Darmanin.
Dans un télégramme envoyé à l'ensemble des préfets et consulté par l'AFP, le ministre leur demande de "mobiliser les services de renseignement" pour "assurer le suivi de ces mouvements" et "anticiper les risques de débordement". Et de "ne pas hésiter" à "interdire" les manifestations si leurs déclarations sont "hors délai", représentent un risque de "troubles à l'ordre public" ou ne "respectent pas les règles de l'état d'urgence sanitaire".
Israël a effectué mercredi matin de nouvelles frappes aériennes sur la bande de Gaza, après une pluie de roquettes lancées par le mouvement islamiste Hamas vers plusieurs villes israéliennes, dont la métropole Tel-Aviv.
actu.orange.fr
Tient notre ministre des cultes fait preuve de fermeté envers les islamistes ? Il faut dire que ce n'est pas une bonne période pour l'état, s'il y a des contre-manifestations, ce ne sera pas la guerre civile mais quand même ça risque de générer des désordres et des émeutes dans les banlieues qui ne vont pas faire bon genre dans la présidence du non-chaos.
Il faut espérer que ça ne dégénère pas au Moyen-Orient, sinon nous risquons d'avoir de graves troubles en France pour un conflit dont nous ne sommes pas parties prenantes et à vrai dire dont nous n'avons rien à faire.
La suite risque d'être intéressante, on va voir comment ce gouvernement va gérer la chose.