Fragilisé par les affaires de violences policières, Gérald Darmanin a contre-attaqué mercredi soir sur un autre terrain en annonçant une "action massive et inédite contre le séparatisme" dans les prochains jours visant "76 mosquées".
De façon singulière, le ministre de l'Intérieur a fait cette annonce par un tweet renvoyant à un article du Figaro, qui dévoile une note du 27 novembre envoyée aux préfets dans laquelle M. Darmanin détaille son plan d'action.
"Conformément à mes instructions, les services de l'Etat vont lancer une action massive et inédite contre le séparatisme", écrit ainsi sur Twitter le ministre de l'Intérieur, ajoutant: "76 mosquées soupçonnées de séparatisme vont être contrôlées dans les prochains jours et celles qui devront être fermées le seront".
Dans la note dont le contenu a été confirmé par l'entourage du ministre à l'AFP, M. Darmanin cible 76 lieux de culte à contrôler, 16 en région parisienne et 60 dans le reste de la France.
Sur ces 76 lieux de culte, 18 vont être visés par des "actions immédiates", qui peuvent aller jusqu'à la fermeture.
- 18 cibles prioritaires -
Selon les informations du Figaro, confirmées par le ministère à l'AFP, sur ces 18 mosquées "cibles", trois se trouvent en Seine-Saint-Denis: l'une a ignoré une décision de fermeture prise par le maire de la commune, une deuxième fermée officiellement en 2019 a continué à organiser des prières et la troisième a été visée par un avis défavorable de la commission de sécurité, sans que l'État vérifie la fermeture effective de la mosquée.
Sur les 15 autres lieux, 5 sont situés en grande couronne parisienne ou à proximité immédiate de l'Île-de-France (3 dans le Val-d'Oise, une en Seine-et-Marne et une dans l'Oise) et 10 en région (dont 2 dans l'Hérault, 2 en Vaucluse, le reste notamment en Haute-Garonne, Moselle, Nord, Bas-Rhin, Var).
Au moins un préfet concerné par les cibles prioritaires a affirmé à l'AFP n'avoir pas encore reçu la note.
L'annonce de cette opération intervient une semaine avant que le Conseil des ministres n'examine, le 9 décembre, le projet de loi "confortant les principes républicains" qui vise à lutter contre "les séparatismes" et l'islamisme radical.
actu.orange.fr
Il faut quand même avouer que ces hommes politiques sont retords à l'excès ! Il est fragilisé d'un côté, il attaque de l'autre coté, tactique de Napoléon qui disait que la meilleure défense était l'attaque, mais en même temps, n'oublions pas que c'est le parti du en même temps, il fait u clin d'œil aux électeurs du R.N. en leur juste au moment ou les cadres de Debout-la-République rejoignent ce parti en masse.
Il faut quand même avouer qu'ils sont forts dans la politique politicienne, car derrière ses annonces, il se garde le droit de faire du ramdam en fermant une ou deux mosquées ou de ne pas donner suite à ses déclarations.
Que les musulmans ne se fassent pas de soucis, il y aura quelques associations qui hurleront au racisme systémique de l'état et les mosquées rouvrions discrètement lorsque l'actualité sera ailleurs.