"Nous ne sommes pas encore, loin de là, arrivés au pic de cette 2e vague", met en garde le directeur de la Direction générale de la santé.
La "deuxième vague" de l'épidémie de Covid-19 qui frappe la France "pourrait être "supérieure à la première", a prévenu Jérôme Salomon, mercredi 28 octobre. Le numéro 2 du ministère de la Santé a lancé un avertissement dans la lignée de celui d'Olivier Véran, qui avait indiqué la situation allait s'alourdit "quoi que nous fassions" dans les prochains jours.
Face à cette nouvelle flambée du coronavirus, le nombre de malades en réanimation va encore "augmenter mécaniquement, quoi qu'on fasse", a déclaré Jérôme Salomon.
"C'est justement parce qu'on est dans l'anticipation" que les autorités tirent la sonnette d'alarme, alors même que les services hospitaliers ne sont pas encore arrivés à saturation, a expliqué le directeur général de la Santé devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la crise sanitaire.
Plus de 2.900 malades du Covid-19 étaient hospitalisés en réanimation mardi, occupant ainsi la moitié des lits actuellement disponibles en France dans ces services accueillant les patients les plus gravement atteints, selon les derniers chiffres officiels. Au pic de la première vague épidémique, en avril, plus de 7.000 malades étaient hospitalisés en réanimation.
"Ce qu'on voit dans les statistiques" quotidiennes du nombre de nouveaux cas positifs, ce sont des personnes qui ont été contaminées en moyenne "une semaine avant": "on regarde dans le rétroviseur", a indiqué le Pr Salomon, prenant en exemple le chiffre de plus de 50.000 nouvelles contaminations publié dimanche. Parmi elles se trouvent des "personnes fragiles" (âgées, obèses, diabétiques, etc.) qui ont "une probabilité élevée d'être hospitalisées", voire d'aller en réanimation ou de décéder, "mais pas aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Les "symptômes de difficulté respiratoire nécessitant une hospitalisation" apparaissent généralement "plusieurs jours" après les premiers symptômes et le diagnostic, avait déjà déclaré le Pr Salomon mercredi matin, au cours d'un point presse en ligne. "Nous ne sommes pas encore, loin de là, arrivés au pic de cette 2e vague, compte tenu de cet effet de latence", a-t-il ajouté.
L'infectiologue de formation a par ailleurs souligné devant les députés qu'"avoir trois à quatre fois plus de lits de réanimation" ne supprimerait pas le problème, expliquant qu'il s'agissait d'éviter au maximum que des patients développent des formes graves nécessitant une hospitalisation dans ces services. Outre le fait que le taux de mortalité en réanimation est d'environ 30%, "un séjour en réanimation est horriblement traumatisant psychologiquement et laisse des séquelles" dont il est difficile de se remettre, a-t-il insisté.
actu.orange.fr
Ben voyons !!! Avoir trois quatre fois plus de lits ne supprimerait pas le problème, il veut faire croire ça à qui ? Je suppose que c'est au député déjà acquis à la cause de Macron qu'il veut le faire croire parce que tous les autres et tous ceux qui lisent ce genre d'article ont bien compris qu'ils préfèrent ruiner le pays et les petits commerces que de mettre de l'argent dans le service de santé.
C'est pour économiser du fric qu'il n'y a pas plus de lit de réanimation c'est la seule et unique raison.