CHÔMAGE - Un geste pour ceux qui “paient le prix fort” de la crise économique liée au coronavirus. Comme pour les intermittents du spectacle, qui ont vu leurs droits d’indemnisation prolongés jusqu’à fin août 2021, le député insoumis François Ruffin propose une “année blanche” pour les extras, CDD et intérimaires.
“Les grands oubliés de cette crise, ce sont les intérimaires, ainsi que les extras de l’hôtellerie et la restauration”, a-t-il affirmé ce mardi 29 septembre, lors d’un point de presse devant l’Assemblée nationale pour présenter sa proposition de loi sur ce sujet.
Amandine et Pierrick, respectivement ex-intérimaires chez Safran à Besançon et chez Amazon à Douai, sont venus témoigner de leur situation à l’invitation du député, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Je me suis retrouvée du jour au lendemain sans travail. Aujourd'hui, je suis au RSA.
Amandine, intérimaire chez Safran
Sur plus de 2,7 millions d’intérimaires et extras, “au-delà d’un million de personnes ont vu leur revenu diminuer” en raison de la crise sanitaire, selon l’élu de la Somme.
Sa proposition de loi, appuyée par d’autres députés de gauche, vise à “prolonger les droits au chômage, comme on l’a fait pour les intermittents” grâce à une “année blanche” se terminant en 31 août 2021.
“Un filet de sécurité”
“Quand on met 100 milliards d’euros sur la table (pour le plan de relance, ndlr), quand on est capable de mettre 30 milliards de baisses de charges pour les entreprises, on doit être capable aussi d’assurer un filet de sécurité pour ces travailleurs”, a affirmé François Ruffin.
Le parlementaire, accompagné de plusieurs intérimaires dont la crise actuelle a aggravé la situation, a souligné que sa proposition de loi était “un moyen de tirer une alerte”.
Ces travailleurs, parmi lesquels une grande partie de jeunes, “n’ont pas de plan d’urgence, pas d’année blanche, absolument rien”, a déclaré Ahcène Azem, du Collectif des précaires de l’hôtellerie-restauration et événementiel (CPHRE).
“L’année blanche” permettant de prolonger les droits des intermittents jusqu’en août 2021 a été annoncée en mai par le président Emmanuel Macron dans le cadre de mesures destinées à soutenir le secteur de la culture, laminé par les conséquences de l’épidémie.
huffigtonpost.fr
Moi je veux bien mais il serait quand même temps de revoir le statut de certains intérimaires et celui des intermittent du spectacle parce que certains abusent du système et en ont bien profiter à une époque où ils pouvaient le faire.
Chez nous, il y a des intérimaires sur les quais, il y en a un a qui la boite à proposer à plusieurs reprises de l'embaucher mais il préfère le statut d'intérimaire plutôt que d'être embaucher en fixe, maintenant, je suppose qu'il doit se mordre les doigts d'avoir fait ça car bien sur, vu la conjoncture actuelle, il n' a pas de boulot pour lui.