La ministre des Armées a assuré que les militaires ont été soumis à un protocole sanitaire strict et que la base militaire de Creil n'est pas à l'origine des premiers clusters de coronavirus en France.
Contrairement à ce qui avait été affirmé à l'époque, les dix-huit militaires de la base de Creil (Oise) qui ont accompagné le premier vol de rapatriés français de Wuhan, ville chinoise foyer de l'épidémie de Covid-19, n'ont pas été testés. Auditionnée par la commission d'enquête sénatoriale sur la gestion de l'épidémie mardi 22 septembre, la ministre des Armées Florence Parly a reconnu avoir fait une déclaration "inexacte".
"J'ai juré de dire toute la vérité et donc je me dois de vous dire que j'ai dit quelque chose d'inexact le 4 mars à France 2", a déclaré la ministre. "C'était un raccourci. Ce qui s'est passé, c'est que les équipages ont été soumis à un protocole sanitaire extrêmement strict mais qui en effet ne comprenait pas à l'époque de tests", a-t-elle poursuivi.
"Le dogme, à ce moment-là, n'était pas de tester tout le monde mais de tester les patients symptomatiques", a ajouté la directrice du service de santé des armées, Maryline Gygax Généro, auditionnée à ses côtés. Les civils rapatriés de Wuhan, symptomatiques ou non, avaient, quant à eux, tous été testés.
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Responsable mais pas coupable ? C'est quand même dingue la faculté qu'on les gens de ce genre de se défausser de leurs responsabilités sur les autres ou sur d'autres évènement.