Le port du masque est déjà obligatoire dans toute la ville de Marseille. Il le sera dès vendredi matin à Paris.
Face à une recrudescence de l'épidémie de coronavirus, le port du masque se généralise dans les grandes villes françaises. Alors qu'il est d'ores et déjà obligatoire dans toute la ville de Marseille depuis le mercredi 25 août, le port du masque sera également généralisé à Paris dès le vendredi 28 août. Si la maire de la capitale s'est félicitée d'une telle mesure, la maire de la cité phocéenne a de son côté dénoncé "un deux poids deux mesures".
"Le gouvernement a décidé depuis Paris de ce qui serait bon pour notre ville, sans engager le dialogue nécessaire avec les élus, et surtout sans nous donner les moyens de faire respecter les décisions qui sont les siennes", a accusé la nouvelle maire de gauche de Marseille Michèle Rubirolalors d'une conférence de presse commune avec Martine Vassal, la présidente LR de la métropole et du département des Bouches-du-Rhône, dans les locaux de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection du professeur Didier Raoult, lui aussi présent.
"Nous avons besoin que les décisions se prennent dans la concertation", a insisté la maire écologiste de Marseille, en réagissant aux mesures renforcées en vigueur depuis mercredi soir, à savoir le port du masque obligatoire dans tout l'espace public à Marseille, et la fermeture entre 23h et 06h des bars, restaurants et commerces d'alimentation générale dans toutes les Bouches-du-Rhône. Confirmant que le gouvernement avait initialement envisagé une fermeture dès 20h, Michèle Rubirola a regretté que le cap de minuit négocié avec le préfet de région, Christophe Mirmand, n'ait pas été accepté.
Quant au reconfinement, "il a été évoqué, si la situation continuait à se dégrader", à également confirmé la maire de Marseille."Mais c'est inenvisageable", a-t-elle insisté, en soulignant qu'"à Paris, par contre, ils n'ont pas envisagé le reconfinement". "C'est du deux poids deux mesures, je l'ai dit à (Jean) Castex (le Premier ministre) au téléphone, et je suis prête à le redire", a martelé Michèle Rubirola.
"L'urgence, c'est de sortir de l'épidémie"
En ce qui concerne Paris, le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi que "le préfet, après concertation avec la maire (Anne Hidalgo, ndlr), va étendre le port du masque dans l'ensemble de la capitale", une obligation limitée jusque-là à quelques quartiers. Jeudi après-midi, l'adjointe à la Santé de la ville Anne Souyris a précisé que la mesure entrerait en vigueur dès vendredi 28 août, 8h.
"Le gouvernement a tranché, c'est son rôle, nous soutiendrons opérationnellement cette mesure", a réagi le Premier adjoint de Paris Emmanuel Grégoire."C'est un sujet toujours très difficile à arbitrer, c'est incontestablement une mesure de simplification, et donc de visibilité, de compréhension, de pédagogie auprès de la population", a-t-il poursuivi.
"Mais c'est comme quand vous mettez la limitation de vitesse à 50 km/heure partout, c'est pratique parce que tout le monde sait que c'est 50, mais vous observerez que sans doute des gens rouspèteront parce que ça paraîtra, à un certain moment, dans certains lieux, comme une mesure disproportionnée", a-t-il ajouté. Pour autant, "l'urgence c'est de sortir de l'épidémie au plus vite, et donc nous avons suffisamment plaidé pour des mesures plus fortes en matière de port du masques pour aujourd'hui soutenir cette mesure", a-t-il estimé.
actu.orange.fr
Ils veulent vraiment de toute force imposer la muselière à tout le monde, comme par hasard ce sont les deux plus grandes villes de France où il y a les obligations dictatoriales de porter le masque !
Avec les obligations pour les enfants plus celles dans les plus grandes villes, ils vont pouvoir vendre des millions de masques et se faire énormément de fric là-dessus !
Avec ça, tous les argument à la noix sont bon pour infantiliser les gens et le pire c'est qu'ils vont traumatiser tout un pan de la population et c'est une vrai recrudescence des dépressions et de dingue qu'il va y avoir.
D'ailleurs si je travaillais dans un bureau dans une grande ville, je me mettrai immédiatement soit en télétravail si c'est possible soit en dépression nerveuse pour un long moment.