De plus en plus fréquemment, fruits, légumes, viandes et autres fleurs provenant des quatre coins de la planète nous sont proposés dans les commerces.
Lorsque ces produits sont acheminés en Belgique (ou en Europe) par avion, le coût énergétique est extrêmement élevé, avec des émissions de CO2 hors normes, 60 fois plus que le transport par voie maritime.
Par exemple, le seul transport aérien d’un kilo...
- de fraises d’Israël émet 2,6 kg de CO2, soit l’équivalent de 1 litre de pétrole.
- d’asperges du Pérou émet 8,4 kg de CO2, soit l’équivalent de 3,1 litres de pétrole.
- de bœuf d’Argentine émet 9 kg de CO2, soit l’équivalent de 3,4 litres de pétrole.
- d’agneau de Nouvelle-Zélande émet 15 kg de CO2, soit l’équivalent de 5,6 litres de pétrole.
Cette pratique n’est pas neuve mais dans le contexte actuel de réchauffement climatique, cela devient interpellant. Je ne souhaite pas interdire les importations de ces produits frais mais, en tant que consommateur, je désire pouvoir faire mon choix en connaissance de cause.
C’est la raison pour laquelle j’en appelle au politique pour qu’il légifère en la matière et impose aux distributeurs l’application de logos (un avion rouge et un bateau bleu, par exemple) indiquant systématiquement et clairement le mode de transport utilisé pour le transport intercontinental de ces marchandises.
Ce n'est pas bête ça quoique le mieux étant de consommer des produits de saison acheter chez les maraîcher du coin.
Parce que la plupart du temps les produits venant de pays du sud sont des produits de culture poussé et donc en fait on pollue la planète pour transporter de l'eau ayant un vague goût de fruits exotique.