MATHÉMATIQUES - Indépendance, écologie, solidarité et compétences: le plan de relance de 100 milliards d’euros détaillé par le Premier ministre Jean Castex comportera quatre grands volets pour accélérer la reprise et la transformation de l’économie française, sans oublier le soutien aux plus modestes.
Souveraineté économique (40 milliards)
“Notre industrie s’est affaiblie. (...) Nous sommes aujourd’hui trop dépendants de nos partenaires extérieurs et insuffisamment présents sur certains secteurs stratégiques. Nous consacrerons, dans le cadre du plan de relance, 40 milliards d’euros pour que cela change”, a affirmé ce mercredi 15 juillet le Premier ministre Jean Castex dans sa déclaration de politique générale.
Ce montant intègrera notamment la baisse de 20 milliards d’euros des impôts de production qui pèsent sur les entreprises, annoncée de longue date par le précédent gouvernement. Il s’agit d’une réduction significative, puisque le produit annuel de ces impôts représente plus de 70 milliards d’euros, et elle se fera en deux temps: “dix milliards d’euros en 2021 et dix milliards d’euros en 2022”, a précisé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, sur France 2.
Ce montant de 40 milliards comprendra aussi le financement des mesures de soutien aux fonds propres des entreprises, mises en difficulté par la crise, ou encore des soutiens à l’investissement dans la transition numérique des entreprises, ou encore des aides à l’export, a-t-on détaillé à Bercy, précisant que rien n’est encore totalement finalisé à ce stade.
Transition écologique (20 milliards)
Le Premier ministre a par ailleurs annoncé 20 milliards d’euros pour la rénovation thermique des bâtiments et le développement de modes de production plus écologiques dans les transports, l’énergie ou l’alimentation.
Sur ces 20 milliards, 7 milliards seront affectés à la rénovation thermique des bâtiments, et en particulier aux écoles et aux Ehpad, selon les priorités affichées mardi par le président de la République Emmanuel Macron, a précisé Matignon.
Compétences (environ 20 milliards)
La crise risque de priver de leur emploi de nombreux Français, avec des secteurs particulièrement touchés, mais aussi de rendre beaucoup plus difficile l’entrée des jeunes sur le marché du travail. Le gouvernement prévoit donc d’investir environ 20 milliards d’euros pour soutenir les compétences, selon Bercy.
Cela intègrera notamment les mesures sur l’apprentissage, ainsi que celles en faveur des jeunes annoncées mardi par Emmanuel Macron: exonérations de cotisations, contrats d’insertion, places supplémentaires dans des formations qualifiantes supérieures, service civique étendu.
Solidarité (environ 20 milliards)
Des mesures de soutien aux plus défavorisés et au pouvoir d’achat constituent le dernier pilier de la relance, selon le gouvernement. Doté également d’environ 20 milliards d’euros, il regroupe par exemple les futures aides à la dépendance, aux territoires, ainsi que des mesures de stimulation de l’intéressement dans les entreprises.
Surtout, il contient les 6 milliards d’euros “de soutien supplémentaire en investissement” dans le système de santé dévoilés mercredi par le chef du gouvernement ― lesquels s’ajoutent aux 8,1 milliards déjà annoncés pour améliorer la rémunération des personnels hospitaliers dans le cadre du “Ségur de la santé”.
huffigtonpost.fr
Moi je veux bien mais ils sortent d'où les 100 milliards ? On les emprunte à qui ? On les rembourse comment et quand ?
Sur 100 milliards combien vont partir en frais de fonctionnement et paperasserie de fonctionnaires ? Qui est chargé du suivi des dépenses et qui en fait le bilan pour savoir si l'argent à été bien dépensé ?
En général quand il y a plein de pognon qui tombe du ciel comme ça, il y a tout un tas d'organisme qui en profite pour son avantage personnel et non pas pour faire avancer la communauté et visiblement il n'y a pas de haut commissaire (comme ont sait si bien les nommer) au suivi des dépenses et là je suis très inquiet.