La région Île-de-France estime la perte de recettes à 2,6 milliards d'euros. L'État a compensé 425 millions jusque-là.
D'un côté, l'autorité organisatrice des transports franciliens, de l'autre l'État...
Et au milieu, l'usager et le prix de l'abonnement. En conflit avec les pouvoirs pouvoirs publics, le conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités a voté à l'unanimité mercredi 8 juillet l'arrêt provisoire des paiements à la RATP et la SNCF pour juillet. Il réclame à l'État la compensation des pertes de recettes dues au la crise du coronavirus.
Dans l'immédiat, "les opérateurs vont utiliser leur trésorerie" pour assurer la circulation des transports publics, a assuré Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France et d'Île-de-France Mobilités, prévenant que les projets d'investissement seraient affectés si la situation ne se débloquait pas. La Région estime à 2,6 milliards les pertes de recettes en 2020 : 1,6 milliard de recettes commerciales perdues en raison de la chute de la fréquentation et un milliard du versement mobilité. De son côté, l'État a pour l'instant proposé de compenser seulement 425 millions d'euros.
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Vertigineux les chiffres balancé sur les transports en communs en Île-de-France ! Tout ça pour des transports de m.... qui sont saturés en permanence et dont l'insécurité est récurrente et je comprends parfaitement que les parisiens intra-muros s'en aille ailleurs chercher plus de calme et que les banlieusards en aient ras-le-bol.