La participation dimanche au second tour des municipales s'annonce historiquement basse, trois mois après le premier tour, dans un scrutin qui restera marqué par l'épidémie de coronavirus.
Le ministère de l'Intérieur fait état d'un taux de participation à 17H de 34,67%, soit quatre points en dessous de ce qu'elle était à la même heure le 15 mars (38,77%), mais aussi près de 18 points en dessous de celle du second tour des municipales de 2014 (52,36%), et près de 20 points de moins par rapport à 2008 (54,45%).
Selon les estimations, la participation finale à 20H00 devrait s'inscrire entre 40% et 41%.
La participation des 16,5 millions d'électeurs appelés à voter dans 4.820 communes (15% des communes) dimanche est l'un des enjeux principaux du scrutin, alors que le 15 mars déjà, moins d'un électeur sur deux - 44,3%, contre 63,5% en 2014 - s'était déplacé pour voter au 1er tour en raison des risques de contamination au coronavirus.
Ce second tour est organisé avec des précautions sanitaires exceptionnelles dues à l'épidémie de Covid-19 : port du masque obligatoire dans les bureaux de vote, gel hydroalcoolique et priorité aux personnes vulnérables pour voter.
Le suspense est fort dans quelques-unes des plus grandes villes -Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier, Strasbourg, Lille... -, principalement sous la poussée des écologistes. Au Havre, le Premier ministre Edouard Philippe, qui a voté dès 8H15, joue aussi son avenir à Matignon.
Ces municipales se tiennent à la veille d'une séquence cruciale pour le président Emmanuel Macron, qui a voté vers midi au Touquet avant de s'offrir un bain de foule, sans masque. Le chef de l'Etat pourrait, dans les jours qui viennent, procéder à un remaniement et préciser son intention affichée de "se réinventer" pour les deux dernières années de son mandat. Dès lundi, il reçoit à l'Elysée les membres de la Convention citoyenne sur le climat.
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C'est quand même impressionnant la chute de la confiance des français dans les politiques, il y a de moins en moins de gens qui pensent que les choses peuvent changer et on se trouve avec des élus qui n'ont quasiment pas de légitimité et qui vont pourtant gérer la vie des administrés pendant 6 ans.
Je ne suis même pas sur que la virus de Wuhan en soit réellement la cause, c'est plutôt la bonne excuse pour ne pas aller voter parce que les gens n'ont tout simplement plus confiance.