Sur les 400 personnes engagées à la mi-mai pour assurer le tracing wallon, il n’en restera plus qu’un quart au premier juillet. Et 40 au premier août, si l’extinction de l’épidémie se confirme. Il faut dire que la plupart se tournait les pouces, faute de travail à réaliser…
Les préavis viennent de tomber en masse dans les deux principaux call-centers chargés du tracing wallon. Chez Ikanbi à Loncin et Call Excell à Liège, mais aussi dans les centres régionaux et les mutuelles.
Rappelez-vous, c’est le Centre National de Sécurité qui avait ordonné aux Régions d’engager des centaines d’intérimaires (on parlait de 570 pour la Wallonie) en vue d’assurer le fameux tracing du coronavirus.
C’est finalement quelque 400 équivalents temps pleins qui avaient été engagés sur à peine un week-end.
Sauf que du travail, il n’y en avait pas. Ou pas beaucoup en tout cas…
« On passait toute la journée à ne rien faire», raconte un employé
sudinfo.be
400 personnes pour 3,6 millions de personnes dont une bonne partie habite dans les Ardennes où, dans certains villages, ils n'ont pas vu le virus chinois de Wuhan de prés ou de loin.
Autant dire que là aussi il y en a eu du pognon de foutu en l'air pour rien et là on ne parle que de la Wallonie on ne parle même pas du pays en entier.