La compagnie irlandaise à bas coût Ryanair a annoncé vendredi qu’elle allait supprimer jusqu’à 3.000 emplois, principalement parmi les pilotes et le personnel navigant, en raison de la paralysie du transport aérien en pleine pandémie de coronavirus.
Le transporteur aérien irlandais précise dans un communiqué que ses vols seront à l’arrêt jusqu’au mois de juillet au moins et qu’il faudra attendre deux ans, soit l’été 2022, pour un retour à la normale
Le groupe Ryanair va engager des consultations avec les syndicats et précise que ce plan de restructuration, qui prévoit des fermetures de bases, concernera l’ensemble de ses marques, dont Ryanair, la plus connue, mais également l’autrichienne Lauda, la maltaise Malta Air et la polonaise Buzz.
La compagnie prévoit par ailleurs que des salariés prendront des congés sans solde et que d’autres verront une réduction de 20 % de leurs salaires.
Le directeur général du groupe, Michael O’Leary, avait déjà baissé de 50 % son salaire pour avril et mai, et étendra cette mesure pour le reste de l’exercice annuel, soit jusqu’à mars 2021.
Ryanair est contraint en outre de revoir ses projets de croissance et de commandes d’avions. Il dit être en négociations avec Boeing pour réduire le nombre de livraisons prévues durant les 24 prochains mois, ce qui permettait à la compagnie de faire de considérables économies.
Ryanair opérera seulement 1 % de ses vols en avril, mai et juin, soit 150.000 passagers sur la période, contre 42,4 millions attendus sans la pandémie.
Pour l’été, la compagnie prévoit de ne transporter que la moitié des 44,6 millions de passagers prévus. Et cela représentera au total moins de 100 millions sur son exercice 2020-2021, loin des 154 millions espérés.
En termes financiers, Ryanair s’attend à une perte nette de 100 millions d’euros pour le premier trimestre (avril à juin) et devrait être encore dans le rouge au deuxième trimestre.
Le groupe explique être entré dans cette crise avec une trésorerie de 4 milliards d’euros et dit tout faire pour préserver ses finances, dénonçant au passage les aides fournies par les gouvernements à nombre de ses concurrents en Europe.
Ryanair, qui ne demandera pas de soutien des pouvoirs publics, estime que ces aides fausseront la concurrence pour plusieurs années et va les contester devant les tribunaux européens.
sudinfo.be
A mon avis ils vont se faire plaisir en virant tous les pilotes et ceux du personnel navigants qui ont menacer de faire des grèves et qui ne rentrent pas dans le cadre de la société, c'est l'occasion rêvée pour eux tout comme les bases, je pense que ce sera principalement en France qu'elles seront fermées.
Pour ceux qui est des aides si intrinsèquement ils ont raison pour la concurrence, les états n'ont pas le choix, soit ils aident soit ils se retrouvent avec des chômeurs sur les bras et les chômeurs une fois qu'ils le sont pour les en faire sortir ce n'est pas facile.
Je n'aime pas cette compagnie où ils nous traitent comme des bestiole mais malheureusement sur certains destinations que je prends ce sont les seuls qui proposent des vols et c'est ça ou me taper des heures de voiture.