Défouloir

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Défouloir
Lieu de discussions où l'on peut tout dire ........ ou presque

Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

    Le pays qui freine la solidarité européenne n’est pas celui que vous croyez

    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 173680
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    Le pays qui freine la solidarité européenne n’est pas celui que vous croyez Empty Le pays qui freine la solidarité européenne n’est pas celui que vous croyez

    Message par Jean-pierre Lun 27 Avr - 21:53

    "Un paradis fiscal qui donne des leçons", s'indignent plusieurs élus français à propos des Pays-Bas qui rechignent à sortir le carnet de chèques pour répondre à la crise du covid-19.

    POLITIQUE - Un nouveau sommet en forme de guerre de tranchées? Les vingt-sept dirigeants des pays de l’Union européenne se réunissent ce jeudi 23 avril par visioconférence pour la quatrième fois depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus. Un Conseil qui s’ouvre sur fond de clivage entre les pays du Nord inquiets de payer pour les dépenses de ceux du Sud, qui eux réclament une plus grande solidarité.

    Mais alors que le plus dur commence pour la solidarité européenne, déjà mise à rude épreuve depuis quelques mois, les lignes semblent peu à peu bouger. L’Allemagne, d’ordinaire réputée pingre, se montre notamment plus encline à sortir le carnet de chèques .

    “Certains dirigeants se rendent comptent que la solidarité ne peut plus être mise de côté”, explique au HuffPost Tara Varma. La directrice du Bureau de Paris de l’European Council on Foreign Relations pointe notamment “l’évolution significative” d’Angela Merkel sur l’idée d’une dette commune, qui n’en porterait pas le nom, aux différents pays de l’Union.

    Une mutualisation qui était déjà au cœur des âpres négociations du 9 avril dernier. Elles avaient mis en lumière la fracture béante entre les pays du sud et ceux du nord. Parmi eux, les Pays-Pas cristallisaient des rancœurs unanimes pour sa position inflexible sur plusieurs outils de solidarité. Et rien n’indique que les choses devraient changer.

    Les Pays-Bas, ”égoïstes” pointés du doigt
    Il y a quelques semaines, l’Elysée n’avait pas hésité à fustiger la responsabilité de ce “seul pays” à s’être opposé à l’activation du Mécanisme européen de stabilité, permettant de prêter de l’argent à un Etat en difficulté jusqu’à concurrence de 2% de son PIB. Un blocage “contreproductif, incompréhensible” pour l’entourage d’Emmanuel Macron, qui pointait alors “l’effondrement, notamment en Italie, du degré de confiance envers l’Europe.”

    Message reçu? Pas tellement, puisque contrairement à l’habitude, les dirigeants ne devraient adopter aucune déclaration commune à l’issue de cette nouvelle réunion, a confié à l’AFP un diplomate européen. Difficile effectivement d’imaginer les nations réfractaires à débloquer 500 milliards d’euros s’accorder à en dégeler au moins le double pour un plan de relance en une après-midi.

    Une situation que déplore l’eurodéputée insoumise Manon Aubry. “Les chefs d’État doivent comprendre l’ampleur de la crise et l’ampleur des attentes des citoyens. Il suffit de voir ce qui se passe en Italie où la colère monte. C’est assez inédit que Conte prenne une position si forte en pointant du doigt les États égoïstes du nord de l’Europe”, explique au HuffPost celle qui préside le GUE/NGL, un groupe de gauche au Parlement européen.

    huffigtonpost.fr

    Vu la dette colossale qu'il va falloir éponger ça peut se comprendre que les néerlandais hésitent d'autant que c'est de l'argent qu'ils ne reverront plus.

    En fait c'est cornélien pour les dirigeants de ce pays, soit ils prêtent à l'U.E. et le gouvernement saute aux prochaines élections soit ils ne prêtent pas et ils restent en place mais ce font mal voir de toute l'Europe.

    Ceci-dit ça va se négocier, l'Union-Européenne va donner des garanties qu'elle ne tiendra pas et le gouvernement néerlandais pour dire à son peuple nous reverrons notre pognon l'Europe c'est engagée.

    En ce qui concerne l'Allemagne c'est plus facile, l'opposition est moins forte et la situation du pays n'est pas la même, ils ont assoupli leur position parce qu'ils sentent bien que si il n'y a pas solidarité, c'en est fini de l'Union-Européenne, l'Italie votera pour le premier quidam qui lui promet la sortie de l'Italie et le retour à la Lire.




      La date/heure actuelle est Ven 17 Mai - 4:44