INTERNATIONAL - “L’Union européenne a échoué” à prendre des mesures suffisantes pour endiguer la pandémie de coronavirus sur son territoire et Donald Trump l’affirme, les États-Unis ne suivront pas le même chemin. Mercredi 11 mars, le président américain a annoncé l’interdiction d’entrée sur le territoire américain aux étrangers ayant séjourné en Europe et ce, pour une durée de 30 jours.
“J’ai décidé de prendre des actions fortes mais nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de tous les Américains. (…) Pour empêcher de nouveaux cas d’entrer sur notre territoire, nous allons suspendre tous les voyages venant de l’Europe vers les États-Unis”, a déclaré Donald Trump.
Dans le détail, la mesure concerne les ressortissants des 26 pays de l’espace Schengen: l’Autriche, la Belgique, la République Tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France l’Allemagne, la Hongrie, l’Islande, la Lettonie, la Lituanie, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie, l’Espagne, la Suède et la Suisse.
Seule exception: le Royaume-Uni, qui n’est pas concerné par cette décision, comme l’a précisé le dirigeant américain.
La mesure entrera en vigueur le vendredi 13 mars à 00h (heure de Washington) et s’étendra sur une durée de 30 jours. Elle s’appliquera à toute personne ayant séjourné dans l’espace Schengen au cours des 14 jours précédant leur arrivée prévue aux États-Unis, à l’exception des Américains et des résidents permanents.
Lors de sa prise de parole, le chef d’État a vanté la réponse “rapide et très professionnelle” de son gouvernement, soulignant notamment les restrictions de vols vers la Chine prise “dès le début” de ce qui était alors une pandémie. “Nous avons activé le plus haut niveau d’alerte sur les voyages vers les autres pays”, a affirmé Donald Trump.
L’Europe, responsable de la propagation du coronavirus aux États-Unis
En revanche, “l’Union européenne a échoué à prendre les mêmes précautions et à restreindre les voyages vers la Chine et les autres foyers.” Et d’accuser, dans des termes à peine voilés, l’Europe d’être responsable de la propagation du virus sur le sol américain: “De nombreux foyers aux États-Unis ont été germés par le biais de voyageurs venant d’Europe.”
Au cours de son allocution de dix minutes, le président de la première puissance mondiale a notamment qualifié le nouveau coronavirus de “virus étranger”. Il y a quelques jours, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait provoqué une polémique, et l’ire de Pékin, en parlant de “virus de Wuhan”.
Quelques heures avant l’allocution présidentielle, le directeur des Centres de détection et de prévention des maladies (CDC) Robert Redfield avait estimé que le principal risque de propagation de l’épidémie pour les États-Unis venait d’Europe.
“La vraie menace pour nous, c’est désormais l’Europe”, avait-il affirmé. “C’est de là qu’arrivent les cas. Pour dire les choses clairement, l’Europe est la nouvelle Chine”.
Fait sans précédent, le département d’Etat a exhorté dans la foulée les Américains à éviter tout voyage à l’étranger.
Les États-Unis ont dépassé mercredi la barre des 1.200 cas d’infection au nouveau coronavirus, et 38 personnes en sont mortes, selon les statistiques de l’université américaine Johns Hopkins.
huffigtonpost.fr
Ça, ça s'appelle un vrais président qui prend soin de son peuple et qui prend des mesures drastique si il le faut et même si elles sont contraire à ses intérêts car Trump n'est pas bête, il sait pertinemment que les bourses vont réagir à la baisse après son interdiction.
Il prend l'avis du directeur des préventions des maladies et même si ça ne l'arrange pas il prend des décisions pour son peuple et correctement ciblée puisqu'il vise l'espace Schengen où, en Europe les gens ont encore le droit de circuler sans aucunes restrictions.
Que fait l'Union-Européenne pendant ce temps là ? Ben rien, chaque pays prend des mesuettes chacun de sont cotés et même en Belgique le nord et le sud ne sont pas d'accord sur les mesure à prendre.
Quelles sont les mesures de rétorsion envisagée par l'Union-Européenne ? Aucunes, pourtant en 1992 on m'a vendu l'U.E. comme étant le moyen de ce défendre contre les Etats-Unis et les autres continents de la planète.
Nous avons là une preuve flagrante qu'ils nous ont menti, l'Union-Européenne n'est là que pour le plaisir de quelques technocrates qui vivent grassement sur notre dos et pour enrichir les banques, les gros industriels et les gros distributeurs.
J'espère que lors de toutes les prochaines élections les gens s'en souviendront.