Couvrir les catadioptres d’une remorque n’est pas légal, même pour traquer les chauffards.
Des corps de police font demi-tour.
Une faute?
C’est un détail qui a son importance: un automobiliste attentif a remarqué récemment que des bâches en plastique masquaient parfois la plaque et les catadioptres des radars-remorques, à Neuchâtel et à Lausanne. Ce qui est contraire à la Loi sur la circulation routière. «Il faut arrêter, s’agace Benjamin. Ces éléments ne sont pas là pour faire joli. La police n’est-elle pas censée montrer l’exemple?»
Alors avec malice, le jeune homme a interrogé les autorités neuchâteloises sur la légalité du bâchage de ces pièces réfléchissantes, sans préciser qu’il faisait allusion à un véhicule de la police... La réponse du Service des automobiles l’a enchanté: «Les catadioptres sont justement aussi utiles lorsque le véhicule est à l’arrêt, pour le signaler.» Publié sur Facebook, l’échange a fait hurler de rire des dizaines d’internautes. Ainsi «piégées», les forces de l’ordre du canton ont, depuis, renoncé à trafiquer leurs remorques, annonçait lundi «L’Express».
A Lausanne, la police municipale a toujours fait de même. «Mais l’automobiliste attentif a raison, reconnaît son porte-parole Jean-Philippe Pittet. Les catadioptres doivent toujours être visibles, pour des raisons de sécurité. Nous allons corriger ça. Dorénavant, ils le seront.» L’officier de presse précise toutefois qu’il n’y a jamais eu volonté de cacher les radars: «De par leur volume, ils sont justement conçus pour être vus. Le seul but de la bâche est de protéger la plaque des détériorations», conclut-il.
Information: http://www.20min.ch
Des corps de police font demi-tour.
Une faute?
C’est un détail qui a son importance: un automobiliste attentif a remarqué récemment que des bâches en plastique masquaient parfois la plaque et les catadioptres des radars-remorques, à Neuchâtel et à Lausanne. Ce qui est contraire à la Loi sur la circulation routière. «Il faut arrêter, s’agace Benjamin. Ces éléments ne sont pas là pour faire joli. La police n’est-elle pas censée montrer l’exemple?»
Alors avec malice, le jeune homme a interrogé les autorités neuchâteloises sur la légalité du bâchage de ces pièces réfléchissantes, sans préciser qu’il faisait allusion à un véhicule de la police... La réponse du Service des automobiles l’a enchanté: «Les catadioptres sont justement aussi utiles lorsque le véhicule est à l’arrêt, pour le signaler.» Publié sur Facebook, l’échange a fait hurler de rire des dizaines d’internautes. Ainsi «piégées», les forces de l’ordre du canton ont, depuis, renoncé à trafiquer leurs remorques, annonçait lundi «L’Express».
A Lausanne, la police municipale a toujours fait de même. «Mais l’automobiliste attentif a raison, reconnaît son porte-parole Jean-Philippe Pittet. Les catadioptres doivent toujours être visibles, pour des raisons de sécurité. Nous allons corriger ça. Dorénavant, ils le seront.» L’officier de presse précise toutefois qu’il n’y a jamais eu volonté de cacher les radars: «De par leur volume, ils sont justement conçus pour être vus. Le seul but de la bâche est de protéger la plaque des détériorations», conclut-il.
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