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    A une fleur poésie

    provence
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    Gros besoin de se défouler


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    Message par provence Mar 29 Mar - 12:01


    A une fleur poésie 5z00hkka


    : À une fleur

    Poète : Alfred de Musset (1810-1857)

    Recueil : Poésies nouvelles (1850).

    Que me veux-tu, chère fleurette,
    Aimable et charmant souvenir ?
    Demi-morte et demi-coquette,
    Jusqu'à moi qui te fait venir ?

    Sous ce cachet enveloppée,
    Tu viens de faire un long chemin.
    Qu'as-tu vu ? que t'a dit la main
    Qui sur le buisson t'a coupée ?

    N'es-tu qu'une herbe desséchée
    Qui vient achever de mourir ?
    Ou ton sein, prêt à refleurir,
    Renferme-t-il une pensée ?

    Ta fleur, hélas ! a la blancheur
    De la désolante innocence ;
    Mais de la craintive espérance
    Ta feuille porte la couleur.

    As-tu pour moi quelque message ?
    Tu peux parler, je suis discret.
    Ta verdure est-elle un secret ?
    Ton parfum est-il un langage ?

    S'il en est ainsi, parle bas,
    Mystérieuse messagère ;
    S'il n'en est rien, ne réponds pas ;
    Dors sur mon coeur, fraîche et légère.

    Je connais trop bien cette main,
    Pleine de grâce et de caprice,
    Qui d'un brin de fil souple et fin
    A noué ton pâle calice.

    Cette main-là, petite fleur,
    Ni Phidias ni Praxitèle
    N'en auraient pu trouver la soeur
    Qu'en prenant Vénus pour modèle.

    Elle est blanche, elle est douce et belle,
    Franche, dit-on, et plus encor ;
    A qui saurait s'emparer d'elle
    Elle peut ouvrir un trésor.

    Mais elle est sage, elle est sévère ;
    Quelque mal pourrait m'arriver.
    Fleurette, craignons sa colère.
    Ne dis rien, laisse-moi rêver.

    Alfred de Musset.
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    A une fleur poésie Empty Re: A une fleur poésie

    Message par provence Mar 5 Avr - 12:04


    A une fleur poésie 5a795a3a


    Un jardin sous mes mots

    Roses, jasmins, iris, lilas, volubilis,
    Cerisiers du Japon et jeunes arbousiers,
    Colorant le matin de leurs chants printaniers
    Adornent mon jardin de vivants ex libris.
    Abeilles et frelons s’y disputant les lys,
    Piétinent les pistils sans aucune pitié,
    Alors que, s’échappant des pages d’un herbier,
    Un papillon de nuit dévore un myosotis.
    Solitaire et pensif, un arôme somnole
    Sous le dais argenté d’un antique olivier,
    Dont l’ombre de satin imite l’Acropole.
    Dans mon jardin aussi, le soleil a planté
    Une pure fontaine, comme un encrier,
    Où je plonge ma plume et bois l’éternité.

    Francis Etienne Sicard.

    ===


    A une fleur poésie 8d8f4361

    Les dictons du mois d'Avril
    Les dictons du mois d'Avril

    Avril le doux, quand il se fâche, est le pire de tous.
    Avril pleut pour les hommes, mai pleut pour les bêtes.
    A la mi-avril, le blé est à l'épi.
    Au mois d'avril, le chêne rit.
    Avril a 30 jours. Si 31 il avait, personne ne s'en plaindrait.
    Avril et mai sont les clés de l'année.
    Avril fait la fleur, mai en a l'honneur.
    Avril pluvieux et mai venteux rendent le paysan heureux.
    Avril tantôt pleure, tantôt rit.
    Avril tempéré n'est jamais ingrat.
    Avril, un de bon sur mille.
    En avril, bas ou haut, tout arbre a son loriot.
    En avril, bruine obscure, trois jours dure.
    En avril, froidure est bonne.
    En avril, le sureau doit fleurir, sinon le paysan va souffrir.
    Fleur d'avril ne tient qu'à un fil.
    Quand avril se met en fureur, il est le pire des laboureurs.
    Quand avril tombe de l'eau, le vigneron répare le fond de son tonneau.
    S'il pleut en avril, prépare tes silos.
    S'il tonne en avril, prépare ton baril.
    Il faut que mars sèche les balcons et qu'avril les mouille.
    Il n'est d'avril si beau, qui n'ait de neige à son chapeau.
    Il n'est si gentil mois d'avril qui n'ait son chapeau de grésil.
    Les mois d'avril et de mai font la farine de toute l'année.
    Lune rousse sur la semence aura toujours mauvaise influence.
    Mars gris, avril pluvieux, font l'an fertile et plantureux.
    Neige d'avril dévore le blé comme le bœuf le ferait.
    Nul avril sans épi.
    Bourgeon qui pousse en avril met peu de vin au baril.
    Caprices d'avril font tomber les fleurs et trembler les laboureurs.
    Ce n'est jamais avril si le coucou ne l'a dit.
    Chaque goutte d'avril en vaut mille.
    Chêne qui pèle en avril pèle deux fois.
    D'avril, les ondées font les fleurs de mai.
    On n'a pas hiverné tant qu'avril n'est pas passé.
    Petite pluie d'avril fait la belle saison.
    Petite pluie d'avril salit la terre, grande pluie l'approprie.
    Quand le raisin naît en avril, il faut préparer son baril.
    Si la pluie d'avril vaut son pesant d'or, quand le tonnerre va, c'est un trésor
    Quand il pleut le jour de Saint-Georges, sur cent cerises on a quatorze.
    S'il gèle à la Saint-Georges, sur cent bourgeons en restent quatorze....
    Saint-Georges, Saint-Marc sont réputés saints grêleurs.

    A une fleur poésie Anime_49



    A une fleur poésie 5_158

    Fleurs d'Avril

    Le bouvreuil a sifflé dans l'aubépine blanche ;
    Les ramiers, deux à deux, ont au loin roucoulé,
    Et les petits muguets, qui sous bois ont perlé,
    Embaument les ravins où bleuit la pervenche.
    Sous les vieux hêtres verts, dans un frais demi-jour,
    Les heureux de vingt ans, les mains entrelacées,
    Echangent, tout rêveurs, des trésors de pensées
    Dans un mystérieux et long baiser d'amour.
    Les beaux enfants naïfs, trop ingénus encore
    Pour comprendre la vie et ses enchantements,
    Sont émus en plein cœur de chauds pressentiments,
    Comme aux rayons d'avril les fleurs avant d'éclore.
    Et l'homme ancien qui songe aux printemps d'autrefois,
    Oubliant pour un jour le nombre des années,
    Ecoute la voix d'or des heures fortunées
    Et va silencieux en pleurant sous les bois.

    André Lemoyne.









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    Message par nicou Mar 5 Avr - 17:44

    Merci Drôme...
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    A une fleur poésie Empty incroyablement beau

    Message par provence Sam 30 Avr - 16:56


    Le Thérémine, c'est l'un des plus anciens instruments de musique électronique, inventé en 1919 par le Russe Lev Sergueïevitch Termen (connu sous le nom de « Léon Theremine »).
    >
    > C'est un instrument très curieux mais, un son magnifique !!!
    >
    Composé d’un boîtier électronique équipé de deux antennes, l'instrument a la particularité de produire de la musique sans être touché par l’instrumentiste.

    Ennio Morricone - "Il était une fois dans l'Ouest"

    Le Thérémine joué par Katica Illenyi.





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    A une fleur poésie Empty textes a méditer

    Message par provence Jeu 12 Mai - 12:12




    A une fleur poésie 981705qJPw8dN3JVMA0ojrqX7giQkTU


       Un jour un homme arriva au Paradis et demanda à Dieu s'il pouvait revoir toute sa vie aussi bien dans les joies que dans les moments difficiles et Dieu le lui accorda.
    Il lui fit voir toute sa vie comme si elle se trouvait projetée le long d'une plage de sable et comme si lui, l'homme, se promenait le long de cette plage.
    L'homme vit que tout le long du chemin, il y avait quatre empreintes de pas sur le sable, les siennes et celles de Dieu mais dans les moments les plus difficiles, il n'y en avait plus que deux...
    Très surpris et même peiné, il dit à Dieu :
    "Je vois que c'est justement dans les moments difficiles que tu m'as laissé seul..."
    "Mais non ! lui répondit Dieu, dans les moments difficiles il y avait seulement les traces de mes pas à moi, parce qu'alors... je te portais dans mes bras




    A une fleur poésie 480303xyW4wPAcDNa9d56VKge7zojLc



     Ne laisse jamais mourir tes rêves
    Ne sois jamais avide de démontrer tes sentiments.

    Quand tu es heureux, partage-le avec les autres
    Si tu te sens triste, pleure-le avec un ami.

    N'aie jamais peur de faire les choses mieux que tu crois
    Tu seras surpris du résultat, il y a en nous des forces inexplorées.

    Ne prends jamais le poids des autres sur tes propres épaules
    Car tu ne changeras pas le monde, il l continuera de tourner.

    Ne t'en fais jamais pour l'avenir
    Prends la vie un jour à la fois.

    Ne te sens jamais coupable du passé
    Car ce qui est fait est fait et saches en tirer une leçon de vie.

    Ne pense jamais que tu es seul
    Car il y a toujours quelqu'un qui te cherche peut-être quelque part, tu n'es jamais seul.

    N'oublie jamais que tu peux accomplir autant de choses que tu l'imagines
    Ce n'est pas si difficile que tu penses, il te suffit d'essayer, c'est tout.

    Ne cesse jamais d'Aimer
    Ne cesse jamais de Croire
    Ne cesse jamais de rêver à tes rêves et surtout continue de rêver et ne laisse jamais mourir tes rêves.

    ===========
    A une fleur poésie 5981845rW41JC5bIo1RmOtXuQU5XpeO4


    L'âge mûr c'est être toujours jeune mais avec beaucoup plus d'efforts
    Vieillir c'est passer de la passion à la compassion.

    Plein de gens n'arrivent pas à 80 ans car pendant trop longtemps ils se sont battus pour rester à 40 ans
    Passé le cap de la soixantaine peu de choses paraissent absurdes.

    Les jeunes pensent que les vieux sont fous
    Les vieux savent que les jeunes le sont.

    Personne ne va plus vite que les années.

    Dans les yeux d'un jeune brille la flamme
    Dans les yeux d'un vieux brille la lumière
    L'initiative des jeunes vaut autant que l'experience des vieux.

    Derrière chaque homme il y a un enfant
    Les jeunes vont en groupe
    Les adultes en couple
    Les vieux vont seuls.

    Heureux celui qui a été jeune pendant sa jeunesse et sage l'âge venu.

    Nous désirons tous vivre vieux mais refusons de l'être
    C'est plaisant d'arriver à un grand âge mais pas de l'avoir
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    Message par provence Dim 15 Mai - 21:24



    A une fleur poésie Eq36dg


    Un soir on frappait à ma porte.

    Brusquement je fus éveillé.

    Qui peut donc agir de la sorte :

    C'étaient l'Amour et l'Amitié.

    Quoi ! c'est vous, jeunesse incivile !

    Pourquoi donc faire un tel fracas ?

    En pénétrant dans votre asile,

    Nous nous disputions pour le pas.



    Entre nous deux soyez arbitre,

    Nous ne pourrions pas mieux choisir.

    Moi, dit l'Amour, voici mon titre :

    Je suis le père du plaisir.

    Pour balancer cet avantage,

    L'Amitié dit avec douceur :

    Si le plaisir est votre ouvrage,

    C'est à moi qu'on doit le bonheur.



    D'un magistrat en audience

    Je prends alors la gravité :

    Donner à l'un la préséance

    Serait trahir la vérité ;

    Tous deux aux mortels favorables,

    Cessez de grâce vos débats :

    Vous devez être inséparables,

    Entrez chez moi du même pas.



    L'Amour, d'une audace effrénée,

    Envahit tout mon logement,

    Sans égard pour sa sœur aînée.

    Halte-là ! petit garnement !

    Quand chez moi le sort vous rassemble.

    Jouissez de tout par moitié :

    Un sage doit savoir ensemble

    Loger l'Amour et l'Amitié.




    A une fleur poésie 312772xgeN3ungXSZXhPho17FSWmEVon0260x274


    Libre de penser, de rire et d'aimer,

    Profiter des secondes de bonheur,

    De paix, de joie et savoir décider,

    Sans aucune crainte et sans peur :

    Savoir dire non, oser et choisir,

    Construire, entreprendre et bâtir.



    Il suffit de si peu de chose,

    Un peu de courage si j'ose.

    La vie n'est pas toujours facile,

    Mais il suffit de redresser la tête,

    D'affronter certaines adversités,

    Avec beaucoup de sincérité.



    Suivre son cœur, ses pensées,

    Ses choix et ses propres idées.

    C'est alors et seulement ainsi,

    Que l'on devient acteur de sa vie.



    Il faut dans la vie savoir aussi,

    Tendre la main à qui en a besoin,

    Sans espérer un retour... ni rien,

    Juste se dire que c'était bien.



    Alors s'installe l'harmonie avec soi-même,

    Et ainsi le monde parait presque parfait

    A une fleur poésie 312772xgeN3ungXSZXhPho17FSWmEVon0260x274


    L'amitié, c'est comme une fleur ;

    Elle naît et s'épanouie tout en douceur.

    Elle peut durer une vie, pour toujours,

    Où s'arrêter et se faner en un jour.



    L'amitié, c'est donner beaucoup de soi,

    Sans jamais rien demander en retour.

    C'est être toujours présent, toujours là,

    Le faire avec plaisir avec beaucoup d'amour.



    L'amitié, c'est une qualité simple mais si rare,

    Qu'il ne faut la ranger au fond d'un placard.

    Il faut la conserver, la garder près de son cœur,

    Pour qu'elle nous apporte amour et douceur.



    L'amitié, se veut d'être sincère sans détour,

    Une confiance que l'on espère pour toujours.

    L'amitié, la plus profonde comme un frère,

    Rebute les mensonges et paroles meurtrières.



    L'amitié, c'est être discret et silencieux,

    Elle se partage en groupe ou même à deux.

    L'amitié, c'est la joie de rencontrer des personnes,

    Ou fidélité sincérité ces mots résonnent !












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    Message par provence Sam 28 Mai - 16:57

    A une fleur poésie 565182ECYP2TSUmTQZhTjtL4QctNmRREI260x260


    L'APPARENCE



    Ici bas, oh vraiment c'est une étrange chose :
    Quand on souffre le plus, on prend un air joyeux ;
    Quand on porte en son sein le cœur le plus morose,
    On met, pour le cacher, un sourire en ses yeux.


    De sa peine chacun meurt, et personne n'ose
    Ôter à son chagrin son voile insoucieux ;
    Homme, on veut être gai comme un enfant bien rose,
    Et l'on refoule en soi sa douleur de son mieux.


    Dans ce monde d'oubli, voilà, voilà l'usage !
    Mais qu'on aille donc pas nous juger au visage,
    Ni prendre pour du vrai tout ce clinquant moqueur !


    Comme un arbre fleurit et verdit à l'écorce
    Quand son vieux tronc creusé penche et tremble sans force,
    On sourit au dehors, et l'on est mort au cœur.


    Evariste Boulay-Paty

    Recueil : Sonnets (1851)

    ===


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    LE JARDIN MOUILLÉ


    La croisée est ouverte ; il pleut
    Comme minutieusement,
    A petit bruit et peu à peu,
    Sur le jardin frais et dormant.


    Feuille à feuille la pluie éveille
    L'arbre poudreux qu'elle verdit ;
    Au mur, on dirait que la treille
    S'étire d'un geste engourdi.


    L'herbe frémit, le gravier tiède
    Crépite et l'on croirait là-bas
    Entendre sur le sable et l'herbe
    Comme d'imperceptibles pas.


    Le jardin chuchote et tressaille,
    Furtif et confidentiel ;
    L'averse semble maille à maille
    Tisser la terre avec le ciel.


    Il pleut, et les yeux clos, j'écoute,
    De toute sa pluie à la fois,
    Le jardin mouillé qui s'égoutte
    Dans l'ombre que j'ai faite en moi.


    Henri de Régnier
    (1864-1936)

    ===

    LA VIEILLE ÉCHELLE


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    Gisant à plat dans la pierraille,
    Veuve à jamais du pied humain,
    L'échelle, aux tons de parchemin,
    Pourrit au bas de la muraille.

    Jadis, beaux gars et belles filles,
    Poulettes, coqs, chats tigrés
    Montaient, obliques, ses degrés,
    La ronce à présent s'y tortille.


    Mais, une margot sur le puits
    Se perche... une autre encore ! et puis,
    Toutes deux quittant la margelle

    Pour danser sur ses échelons,
    Leurs petits sauts, tout de son long,
    Ressuscitent la pauvre échelle.


    Maurice ROLLINAT

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    A une fleur poésie Empty pensées inspirantes

    Message par provence Lun 30 Mai - 16:54



    Pensées inspirantes

    A une fleur poésie 72caecdd

    Si je pouvais prétendre remonter le temps

    Et revenir au seuil de mes jeunes printemps

    Effacer les rides, retrouver la jeunesse

    Revivre pour aimer, car l'amour n'a de cesse.

    Oui mais on ne peut pas retourner en arrière

    Et l'on ne saura jamais arrêter le temps

    Nous devons accepter cette vie passagère

    Tout le poids de ces ans et le corps vieillissant

    Que reste-t-il de nos belles années passées ?

    Qu'adviendra-t-il de notre sage destinée ?

    Du futur de notre vie et de la vieillesse

    Tomberons-nous dans l'oubli et sans la tendresse ?

    ==
    A une fleur poésie 3d96a5fe

    Il y a trois personnes en nous,
    celle que nous imaginons être,
    celle que nous rêvons d'être,
    et celle que nous sommes vraiment.
    La seule que nous ne connaissons absolument pas,
    c'est celle que nous sommes vraiment.
    ===
    A une fleur poésie 2d7389a3

    PENSEE
    Certaines personnes ne sont pas capables de rattraper les personnes qu'elles aiment juste parce qu'elles sont terrifiées à l'idée de se dévoiler, de laisser tomber le masque.
    Elles ne veulent pas être vues sous leur forme la plus fragile ou seulement montrer ce qu'elles ressentent vraiment.
    Elles ne sont pas capables de vous dire que vous leur manquer ou qu'elles ont besoin de vous seulement parce qu'elles ont peur.
    Alors, elles font souffrir les personnes qui ne font que les attendre, qui espèrent un peu plus chaque jour et qui voient un signe là où il y en a aucun.
    Elles préfèrent les voir souffrir de leur absence plutôt que de les voir souffrir de leur présence.
    Mais ce qu'elles finissent par oublier, c'est qu'on finit par détester les personnes qui nous ont trop longtemps fait du mal
    ==

    HISTOIRES DE TEMPS

    A une fleur poésie 947218orangina_fondecran_ibiscus_1280

    La pendule ne pourra plus jamais sonner les heures qui appartiennent au passé.

    Vous avez beau tuer le temps, c'est toujours lui qui finit par vous enterrer.

    Certains attendent que le temps change, d'autres le saisissent avec force et agissent.

    Nous réfléchissons bien plus à l'emploi de notre argent renouvelable qu'à celui de notre temps irremplaçable.

    Ne perdez pas votre temps à me raconter qu'il n'y a rien à faire.

    Les gens charitables sont tellement occupés à soulager les misères que leur temps n'a pas de prix; c'est pour cela qu'ils le donnent.

    Le temps devient plus gris. Le sommeil va gagner la nature. Secouez-vous!... il n'y a rien de triste dans le repos

    Le temps que vous prenez à penser à demain est volé sur celui dont vous avez besoin pour accomplir la tâche d'aujourd'hui.

    C'est vrai que le temps perdu ne revient pas; mais il n'est jamais perdu quand on le garde dans ses souvenirs.

    Le temps est un grand maître, dit-on. Le malheur c'est qu'il tue ses élèves...

    Le temps est à l'amour ce que le vent est au feu. Il éteint les petits et ranime les grands...

    Le temps ne nous pardonne pas ce que l'on fait sans lui.
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    Message par provence Mar 31 Mai - 17:58






    Premier sourire du printemps

    A une fleur poésie 813513130630085506689959

    Tandis qu'à leurs œuvres perverses

    Les hommes courent haletants

    Mars qui rit, malgré les averses,

    Prépare en secret le printemps

    Pour les petites pâquerettes,

    Sournoisement, lorsque tout dort,

    Il repasse les collerettes

    Et cisèle les boutons d'or.

    Dans le verger et dans la vigne,

    ll s'en va, furtif perruquier,

    Avec une houppe de cygne,

    Poudrer à frimas l'amandier.

    La nature au lit se repose,

    Lui, descend au jardin désert

    Et lace les boutons de rose

    Dans leur corset de velours vert.

    Puis, lorsque sa besogne est faite,

    Et que son règne va finir,

    Au seuil d'avril, tournant la tête,

    Il dit : "Printemps, tu peux venir."

    ===

    Les soleils de Novembre

    (extrait)

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    Un beau ciel de novembre aux clartés automnales

    Baignait de ses tiédeurs les vallons vaporeux ;

    Les feux du jour buvaient les gouttes matinales

    Qui scintillaient dans l’herbe au bord des champs pierreux.



    Les coteaux de Lormont, où s’effeuillaient les vignes,

    Étageaient leurs versants jaunis sous le ciel clair ;

    Vers l’orient fuyaient et se perdaient leurs lignes

    En des lointains profonds et bleus comme la mer.



    Lente et faible, la brise avait des plaintes douces

    En passant sous les bois à demi dépouillés ;

    L’une après l’une au vent tombaient les feuilles rousses,

    Elles tombaient sans bruit sur les gazons mouillés.



    Hélas ! plus d’hirondelles au toit brun des chaumières,

    Plus de vol printanier égayant l’horizon ;

    Dans l’air pâle, émanant ses tranquilles lumières,

    Rayonnait l’astre d’or de l’arrière-saison.



    La terre pacifique, aux rêveuses mollesses,

    Après l’âpre labeur des étés florissants,

    Semblait goûter, pareille aux sereines vieillesses,

    Les tièdes voluptés des soleils finissants.



    Avant les froids prochains, antique Nourricière,

    Repose-toi, souris à tes champs moissonnés !

    Heureux qui, l’âme en paix au bout de sa carrière,

    Peut comme toi sourire à ses jours terminés !


    Auguste Lacaussade, Les Automnales (1876)

    ===


    Vive l'automne
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    Dans le parc aux lointains voilés de brume, sous

    Les grands arbres d’où tombe avec un bruit très doux

    L’adieu des feuilles d’or parmi la solitude,

    Sous le ciel pâlissant comme de lassitude,

    Nous irons, si tu veux, jusqu’au soir, à pas lents,

    Bercer l’été qui meurt dans nos coeurs indolents.

    Nous marcherons parmi les muettes allées ;

    Et cet amer parfum qu’ont les herbes foulées,

    Et ce silence, et ce grand charme langoureux

    Que verse en nous l’automne exquis et douloureux

    Et qui sort des jardins, des bois, des eaux, des arbres

    Et des parterres nus où grelottent les marbres,

    Baignera doucement notre âme tout un jour,

    Comme un mouchoir ancien qui sent encor l’amour.



    Albert Samain

    Le Chariot d'or

    ===

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    J'aime bien le mois de juin

    C'est celui des cerises

    Des longues journées sans fin

    Aux douces soirées exquises



    Très tôt dès le matin

    Tous les oiseaux devisent

    Et tard quand la nuit vient

    Certains encore s'avisent



    C'est temps des examens

    Où les sérieux révisent

    Et leurs moments malsains

    Des attentes indécises



    C'est tendres gazons coussins

    Où la rosée irise

    Les beaux serments divins

    Des amants qui se bisent



    Et puis au mois de juin

    On pense à ses valises

    Car très bientôt revient

    L'heure des vacances promises



    Robert Casanova

    ==


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    PRINTEMPS

    Tout est lumière, tout est joie.

    L'araignée aux pieds diligents

    Attache aux tulipes de soie

    Les rondes dentelles d'argent.

    La frissonnante libellule

    Mire les globes de ses yeux

    Dans l'étang splendide où pullule

    Tout un monde mystérieux.

    La rose semble, rajeunie,

    S"accoupler au bouton vermeil,

    L'oiseau chante plein d'harmonie,

    Dans les rayons pleins de soleil.

    Sous les bois, où tout bruit s'émousse,

    Le faon craintif joue en rêvant :

    Dans les verts écrins de la mousse,

    Luit le scarabée, or vivant.

    La lune au jour est tiède et pâle

    Comme un joyeux convalescent ;

    Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale

    D'où la douceur du ciel descend !

    Tout vit et se pose avec grâce,

    Le rayon sur le seuil ouvert,

    L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,

    Le ciel bleu sur le coteau vert !

    La plaine brille, heureuse et pure ;

    Le bois jase ; l'herbe fleurit.

    - Homme ! Ne crains rien ! La nature

    Sait le grand secret, et sourit.



    (Victor Hugo)

    ==

    La rose de novembre

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    Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne,

    Quand elle sait déjà que ses jours sont comptés,

    Et que près de sa fin, généreuse, elle donne

    Encor plus de parfum qu'aux beaux jours de l'été.



    Dans le brouillard léger d'une aube de novembre,

    Alors que les oiseaux ne savent plus chanter,

    Elle va défroisser sa robe d'or et d'ambre

    Pour s'offrir aux regards dans toute sa beauté.



    Mais un souffle de vent la blesse, la défeuille.

    Sitôt qu'il a séché ses larmes de rosée,

    Elle cache ses joues dans son écrin de feuilles

    Pour vivre encor un peu, encor une journée.



    O toi qui ne sais pas combien est éphémère

    La rose qui s'endort et va vers son trépas,

    Si tu passes près d'elle au jardin de ta mère,

    Je t'en supplie, enfant, non, ne la cueille pas.



    Laisse-la retenir la vie qui l'abandonne,

    Suivre des vols d'oiseaux glissant dans le ciel clair.

    Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne

    Qui se meurt doucement, aux premiers jours d'hiver.



    Renée Jeanne Mignard



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    Message par provence Mer 1 Juin - 20:46



    A une fleur poésie 2jtb9e


    A une fleur poésie Ugam45om A une fleur poésie Etezc22c

    PONCTUATION

    Une virgule,
    Enfermée dans une bulle
    Par un auteur indigne,
    Essayait de rattraper
    Un point à la ligne
    Qui s’était échappé.

    Elle escalada une majuscule,
    Descendit un point d’exclamation,
    Retomba sur un tréma,
    Rebondit sur un point d’interrogation,
    Trébucha sur une cédille,
    Se raccrocha à un point de suspension,
    Et plutôt mal à l’aise,
    S’arrêta entre deux parenthèses.

    Le point, qui ne bougeait point
    Prit un accent grave,
    Et dit à un tiret :
    « Avant que je ne t’apostrophe,
    Ouvre un peu les guillemets,
    Sinon jamais,
    Cette pauvre virgule minuscule
    Qui déambule
    De-ci, de-là
    Ne me rattrapera »

    L’accent circonflexe,
    Sans complexes,
    Déclara d’un accent aigu
    Qu’ils étaient déjà trop à l’étroit
    Et qu’un de plus ….
    Ce à quoi le point répondit :
    « Puisqu’il en est ainsi,
    Je prendrai la vagabonde sous mon toit. »
    Ce qu’il fit ma foi de bon cœur.

    Et maintenant,
    Que vais-je faire de ce point-virgule,
    Dit l’auteur ?

    =

    A une fleur poésie H583r54m

    AURORE



    A l’horizon confus qui soudain s’illumine,
    Le voile de la nuit vient de se déchirer.
    Dans la douce clarté de l’aurore opaline,
    Eole va bercer ses nuages dorés.

    C’est le moment divin de la reconnaissance,
    L’instant mystérieux où le rêve prend fin,
    Où le jour qui renaît redevient espérance,
    Où le cœur angoissé peut s’apaiser enfin.

    Le ciel s’est embrasé comme bûche dans l’âtre.
    Le rossignol s’est tu aux premières lueurs.
    Dame Lune assoupie va quitter le théâtre.
    Derrière la colline une étoile se meurt.

    Un chien vient d’aboyer près de la bergerie.
    Le petit chat s’étire en sortant du sommeil.
    La mésange perchée sur la branche fleurie
    Va chanter plein gosier son aubade au soleil.

    Bientôt s’exhaleront les senteurs parfumées
    Des roses, des lilas si prompts à refleurir.
    Et moi, tout près de toi comme à l’accoutumée,
    Je vais le cœur en paix te regarder dormir.

    ==


    A une fleur poésie 83b4c30d


    COLERE

    Je ne supporte plus, s’écria la grammaire,
    L’usage que l’on fait de mon vocabulaire.
    Je sens l’impérieux sentiment de rejet
    Quand j’entends malmener le verbe et le sujet.

    La télé en fournit le meilleur des exemples.
    Le bon ton, la rigueur ont déserté le temple.
    On use sans pudeur de mots crus et vulgaires.
    De cette mode là, je ne me flatte guère.

    Sans parler des journaux, de ce langage écrit
    Qui me fait m’indigner et pousser les hauts cris.
    Vois comment sont traités mes pauvres participes.
    On en a, c’est flagrant, oublié les principes.

    Quant à mon orthographe, ô chère méconnue,
    Elle est mon grand souci, ma quête continue.

    Te parlerai-je enfin de ma conjugaison,
    De mon plus-que-parfait, de ma négation,
    Laquelle a disparu du langage parlé,
    Qu’on ne prononce plus. Mais jusqu’où vont aller
    Ce manque de savoir, cette carence extrême
    Qui me rendent souvent importune à moi-même ?
    Qui saura partager mes craintes, mes émois ?
    Quand pourrai-je à nouveau être fière de moi ?

    De l’école voisine un rire s’envolait.
    Le cœur lourd de chagrin, la grammaire pleurait.












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    Message par provence Mar 5 Juil - 18:40



    A une fleur poésie Ixj9

    A une fleur poésie 8df78b57

    Art Poétique
    De la musique avant toute chose,
    Et pour cela préfère l’Impair
    Plus vague et plus soluble dans l’air,
    Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
    Il faut aussi que tu n’ailles point
    Choisir tes mots sans quelque méprise :
    Rien de plus cher que la chanson grise
    Ou l’Indécis au Précis se joint.
    C’est de beaux yeux derrière des voiles,
    C’est le grand jour tremblant de midi ;
    C’est par un ciel d’automne attiédi,
    Le bleu fouillis des claires étoiles !
    Car nous voulons la Nuance encor,
    Pas la couleur, rien que la Nuance !
    Oh ! la nuance seule fiance
    Le rêve au rêve et la flûte au cor !
    Fuis du plus loin la Pointe assassine,
    L’Esprit cruel et le Rire impur,
    Qui font pleurer les yeux de l’Azur,
    Et tout cet ail de basse cuisine !
    Prend l’éloquence et tords-lui son cou !
    Tu feras bien, en train d’énergie,
    De rendre un peu la Rime assagie.
    Si l’on y veille, elle ira jusqu’où ?
    Ô qui dira les torts de la Rime !
    Quel enfant sourd ou quel nègre fou
    Nous a forgé ce bijou d’un sou
    Qui sonne creux et faux sous la lime ?
    De la musique encore et toujours !
    Que ton vers soit la chose envolée
    Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée
    Vers d’autres cieux à d’autres amours.
    Que ton vers soit la bonne aventure
    Éparse au vent crispé du matin
    Qui va fleurant la menthe et le thym
    Et tout le reste est littérature.
    Paul Verlaine.
    A une fleur poésie 16-3_2

    ====

    A une fleur poésie 0732d5bf

    Les fleurs

    Oh ! de l'air ! des parfums ! des fleurs pour me nourrir !
    Il semble que les fleurs alimentent ma vie ;
    Mais elles vont mourir..Ah ! je leur porte envie :
    Mourir jeune, au soleil, Dieu ! que c'est bien mourir !
    Pour éteindre une fleur il faut moins qu'un orage :
    Moi, je sais qu'une larme effeuille le bonheur.
    À la fleur qu'on va fuir qu'importé un long courage ?
    Heureuse, elle succombe à son premier malheur !
    Roseaux moins fortunés, les vents, dans leur furie,
    Vous outragent longtemps sans briser votre sort ;
    Ainsi, roseau qui marche en sa gloire flétrie,
    L'homme achète longtemps le bienfait de la mort !
    Et moi, je veux des fleurs pour appuyer ma vie ;
    A leurs frêles parfums j'ai de quoi me nourrir :
    Mais elles vont mourir..Ah ! je leur porte envie ;
    Mourir jeune, au soleil, Dieu ! que c'est bien mourir !
    Marceline Desbordes-Valmore.

    A une fleur poésie 3_211
    ===

    A une fleur poésie 12fe0635

    Les deux amitiés
    Il est deux Amitiés comme il est deux Amours.
    L'une ressemble à l'imprudence;
    Faite pour l'âge heureux dont elle a l'ignorance,
    C'est une enfant qui rit toujours.
    Bruyante, naïve, légère,
    Elle éclate en transports joyeux.
    Aux préjugés du monde indocile, étrangère,
    Elle confond les rangs et folâtre avec eux.
    L'instinct du cœur est sa science,
    Et son guide est la confiance.
    L'enfance ne sait point haïr;
    Elle ignore qu'on peut trahir.
    Si l'ennui dans ses yeux on l'éprouve à tout âge
    Fait rouler quelques pleurs,
    L'Amitié les arrête, et couvre ce nuage
    D'un nuage de fleurs.
    On la voit s'élancer près de l'enfant qu'elle aime,
    Caresser la douleur sans la comprendre encor,
    Lui jeter des bouquets moins riants qu'elle-même,
    L'obliger à la fuite et reprendre l'essor.
    C'est elle, ô ma première amie !
    Dont la chaîne s'étend pour nous unir toujours.
    Elle embellit par toi l'aurore de ma vie,
    Elle en doit embellir encor les derniers jours.
    Oh ! que son empire est aimable !
    Qu'il répand un charme ineffable
    Sur la jeunesse et l'avenir,
    Ce doux reflet du souvenir !
    Ce rêve pur de notre enfance
    En a prolongé l'innocence;
    L'Amour, le temps, l'absence, le malheur,
    Semblent le respecter dans le fond de mon cœur.
    Il traverse avec nous la saison des orages,
    Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit :
    C'est, ma chère, un jour sans nuages
    Qui prépare une douce nuit.
    L'autre Amitié, plus grave, plus austère,
    Se donne avec lenteur, choisit avec mystère;
    Elle observe en silence et craint de s'avancer;
    Elle écarte les fleurs, de peur de s'y blesser.
    Choisissant la raison pour conseil et pour guide,
    Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas :
    Son abord est craintif, son regard est timide;
    Elle attend, et ne prévient pas.

    Marceline Desbordes-Valmore.





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    Message par provence Mer 20 Juil - 12:15



     A une fleur poésie 82c5e7ad

    Petit oiseau

    Pour chanter le retour
    Du jour
    L'oiseau plus ne sommeille;
    Dès l'aurore il s'éveille
    Pour chanter le retour
    Du jour
    Sa voix douce et si pure,
    Et l'onde qui murmure
    Raniment la nature

    Salut ! petit oiseau,
    Si beau,
    L'écho du bois répète
    Ta douce chansonnette;
    J’aime ton chant nouveau,
    Si beau.
    Caché sous le feuillage,
    Par ton tendre ramage
    Tu ravis le bocage.

    Viens écouter ses chants
    Touchants,
    Ma bonne et vieille mère,
    Sous la feuille légère !
    Il te dira des chants
    Touchants
    Que pour toi ma tendresse
    Embellisse sans cesse
    Les jours de ta vieillesse !

    Adieu ! petit oiseau,
    Si beau,
    Je viendrai dès l'aurore
    Pour t'écouter encore.
    Adieu ! petit oiseau,
    Si beau !
    A bénir tu m'engages,
    Dieu qui fit le bocage,
    Et ton brillant ramage.

    Adolphe de Bouclon.

    A une fleur poésie 27_10

    ==

    A une fleur poésie 583f040d

    Les Hirondelles

    Que j'aime à voir les hirondelles
    A ma fenêtre tous les ans,
    Venir m'apporter des nouvelles
    De l'approche du doux printemps.
    Le même nid, me disaient-elles,
    Va revoir les mêmes amours,
    Ce n'est qu'à des amants fidèles
    A vous annoncer les beaux jours.  
    Lorsque les premières gelées
    Font tomber les feuilles de bois,
    Les hirondelles rassemblées
    S'appellent toutes sur les toits.
    Partons, partons, se disent-elles,
    Fuyons la neige et les autans,
    Point d'hiver pour les coeurs fidèles,
    Ils sont toujours dans le printemps.
    Si par malheur, dans ce voyage,
    Victime d'un cruel enfant,
    Une hirondelle mise en cage
    Ne peut rejoindre son amant,
    Vous voyez mourir l'hirondelle,
    D'ennui, de douleur et d'amour,
    Tandis que son amant fidèle,
    Près de là, meurt le même jour

    Florian et Devienne.

    A une fleur poésie 12_35

    ==

    A une fleur poésie 6a562048

    En écoutant les oiseaux


    Oh ! Quand donc aurez-vous fini, petits oiseaux,
    De jaser au milieu des branches et des eaux,
    Que nous nous expliquions et que je vous querelle ?
    Rouge-gorge, verdier, fauvette, tourterelle,
    Oiseaux, je vous entends, je vous connais. Sachez
    Que je ne suis pas dupe, ô doux ténors cachés,
    De votre mélodie et de votre langage.
    Celle que j'aime est loin et pense à moi ; je gage,
    O rossignol dont l'hymne, exquis et gracieux,
    Donne un frémissement à l'astre dans les cieux,
    Que ce que tu dis là, c'est le chant de son âme.
    Vous guettez les soupirs de l'homme et de la femme,
    Oiseaux ; Quand nous aimons et quand nous triomphons,
    Quand notre être, tout bas, s'exhale en chants profonds,
    Vous, attentifs, parmi les bois inaccessibles,
    Vous saisissez au vol ces strophes invisibles,
    Et vous les répétez tout haut, comme de vous ;
    Et vous mêlez, pour rendre encor l'hymne plus doux,
    A la chanson des coeurs, le battement des ailes ;
    Si bien qu'on vous admire, écouteurs infidèles,
    Et que le noir sapin murmure aux vieux tilleuls :
    « Sont-ils charmants d'avoir trouvé cela tout seuls ! »
    Et que l'eau, palpitant sous le chant qui l'effleure,
    Baise avec un sanglot le beau saule qui pleure ;
    Et que le dur tronc d'arbre a des airs attendris ;
    Et que l'épervier rêve, oubliant la perdrix ;
    Et que les loups s'en vont songer auprès des louves !
    « Divin ! » dit le hibou ; le moineau dit : « Tu trouves ? »
    Amour, lorsqu'en nos coeurs tu te réfugias,
    L'oiseau vint y puiser ; ce sont ces plagiats,
    Ces chants qu'un rossignol, belles, prend sur vos bouches,
    Qui font que les grands bois courbent leurs fronts farouches,
    Et que les lourds rochers, stupides et ravis,
    Se penchent, les laissant piller le chènevis,
    Et ne distinguent plus, dans leurs rêves étranges,
    La langue des oiseaux de la langue des anges.

    Victor Hugo.

    A une fleur poésie Bilb





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    A une fleur poésie Empty ballade a Montauban

    Message par provence Sam 20 Aoû - 20:47




    ce jour nous sommes allés nous ballader en dehors de la ville a 20 km a peu prés en pleine campagne remplie de champs de tournesols et immenses vergers de pommiers ,en passant sur un pont, de la voiture j'ai pris ces fleurs,le pont en ai rempli mais on ne pouvais pas s'arrêter ,je retournerais une autre fois a pieds , sur ce beau pont il y en a plusieurs a Montauban tous fleuris


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    Message par provence Mar 30 Aoû - 21:04



    A une fleur poésie Femme-dos

    Regarder passer ses pensées
    Comme autant de branches sur l’eau
    Attendre que toutes les idées
    Lentement s’enfoncent dans les flots
    Petit à petit ralentir
    Dans la tête l’effervescence
    Ouïr les plus vaillants désirs
    Puis laisser la place au silence
    Que le coeur parle maintenant
    Que le terrain est favorable
    Et bien non il prendra son temps
    Avant que de se mettre à table

    Théa d’Albertville - 2 juillet 2007

    ===
    A une fleur poésie Chimpanze

    Une belle image d'échange, entre un pigeon et un bébé chimpanzé. Ce pigeon se rend compte de l'âge du petit chimpanzé et le laisse faire, comme il le fait aussi quand il s'occupe de ses petits. On a déjà vu des adultes d'une espèce élever et nourrir des petits d'une autre espèce.
    Quand l'amilentation est compatible, les petits peuvent survivre.
    En fonction de l'espèce, ce comportement parental peut être celui des femelles et/ou des mâles. Il est suscité par la forme de la tête des petits, plus arrondie dans toutes les espèces, que celle de la la tête des adultes.
    Certaines espèces savent utiliser ce comportement à leur profit, ainsi, le coucou, chez les oiseaux par exemple, ne fait jamais de nid pour pondre et élever ses petits, il préfère pondre dans les nids des autres espèces et y abandonner ses oeufs.
    ===
    le ballet des heures

    A une fleur poésie Femme-endormie

    Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses
    Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ;
    Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
    Et ne les donner qu’à l’amour.

    Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure,
    Qu’au néant destructeur le temps vient de donner ;
    Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
    Toujours celle qui va sonner.

    Et retenez-la bien au gré de votre envie,
    Comme le seul instant que votre âme rêva ;
    Comme si le bonheur de la plus longue vie
    Était dans l’heure qui s’en va.

    Vous trouverez toujours, depuis l’heure première
    Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois,
    Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
    Les myrtes à l’ombre des bois.

    Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
    Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
    Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines
    Et donne l’oubli du passé.

    Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie,
    Savourez le regard qui vient de la beauté ;
    Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !
    L’amour c’est l’immortalité !
    ==
    A une fleur poésie Main-rose


    Aimer la Vie
    C'est d'abord apprendre
    À s'aimer soi-même
    À accepter ses limites, s'y adapter
    À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres

    Oser la vie...
    C'est avoir un rêve
    Assez puissant pour croire passionnément
    Assez grand pour qu'il soi envahissant
    Assez beau pour qu'il égaye chaque jour

    C'est croire...
    Croire que nous sommes une Étincelle divine
    Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage
    Croire que nous avons une mission
    Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles
    Croire en soi, en l'autrui, en la vie

    C'est voir...
    Voir toutes les beautés du monde
    Au-delà des nuages
    Voir tous les élans du coeur
    Avec les yeux de l'âme

    C'est créer...
    À travers le geste, la parole, le regard
    Créer et recréer son existence
    Et tendre vers l'espoir
    Créer la plénitude du moment

    C'est communiquer...
    Abandonner sa solitude première
    S'ouvrir au regard et aux paroles des autres
    Reconnaître la puissance d'un groupe
    Et s'y joindre en toute confiance

    C'est se libérer...
    Car la vraie liberté est intérieur
    Elle brise les chaînes
    Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière
    Cette Lumière qui nous fait...
    Aimer la vie

    Texte de lise Thibault
    Lieutenant gouverneur du Québec












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    Message par provence Mar 30 Aoû - 21:05





    Pluie d'étoiles


    A une fleur poésie Ciel-etoile


    Caché, loin de la civilisation de l'homme blanc, vit un petit village amérindien que l'on appelle "esprit de nuit". Derrière la porte de cet univers mystérieux, l'amour le respect et la vie, font de cet endroit un lieu magique.

    L'azur revêt son habit de nuit aux teintes d'orange, de lilas, de rose, qui s'enlacent aux ailes du souffle.

    Les teepees disposés en cercle comme symbole de l'unité, dégagent par leur feu, une douce chaleur maternelle.

    Le bruissement du vent, la mélodie de l'eau et le pas feutré des animaux, éveillent la force de l'esprit qui vit à travers ses habitants.

    Mais à chaque tombée du jour, ce clan de "l'Esprit de nuit" se réunit pour l'avènement de leur protectrice...

    C'est le signal ! Sœur lune dans sa blancheur argentée annonce la venue de la cérémonie...

    Assis en tailleur autour du grand feu qui les enveloppent de ses flammes ardentes, les hommes, les femmes et les enfants entament leurs chants au rythme du tam-tam.
    La vibration profonde de ses sons, amène la quiétude et la paix de l'aigle silencieux.

    Le grand chef, serviteur doué et homme de pensée, s'élève à la gloire de ces ancêtres.

    Soudain, une lumière éblouissante illumine de ses rayons ce clair de lune sans étoiles ! Les enfants charmés, figés en statue de pierre, s'émerveillent par tant de féerie, tandis que les adultes s'inclinent à l'apparition de leur Gardienne "pluie d'Étoiles".

    Ses longs cheveux d'ébène ornés de rubans de cuir, incrustés de plumes aux feux multicolores, embrassent la délicatesse de son visage. Ses yeux de l'océan dont l'écume poétise son regard, recèle un trésor de bonté. Sa robe d'azur fluide d'une brise d'été, offre cette finesse que seul l'univers détient la grâce. Ses bijoux de perles célestes, symboles des dieux, ornent la pureté de son cœur.

    Elle tient aux creux de ses bras," la jarre des cieux", le coffre du secret des étoiles d'où l'on aperçoit l'espace de la création de la nuit. De sa main légère de l'oiseau-mouche, elle plonge dans l'abîme de la cruche et d'un mouvement de l'aile de l'ange, couronne le ciel de milliards d'étoiles...

    L'obscurité éclate de ces libellules lumineuses comme la pluie qui déverse ses larmes de joie. Le firmament nuancé de pervenche et saphir, gratifie cet artifice de diamants. "Pluie d'étoiles" louangée par les villageois, du bout de son doigts dessine, des comètes aux traînées vertueuses pour rendre hommage à l'Amour que lui portent ses Enfants.

    Vous devez vous demander, pourquoi lorsque le soleil se couche et que sœur Lune de sa tristesse apparaît, les étoiles ne brillent pas à leur tour ? Il y a très longtemps le sorcier du village "Ours Sauvage" était l'homme medecine respecté du clan. Son pouvoir grandissait de plus en plus et son orgueil ayant soif de grandeur, tombait dans le piège de" l'Esprit Noir". Un soir de pleine lune il voulut donner en sacrifice la fille du chef, mais sauvée de justesse par les "guerriers de Lumière" il ne put terminer son œuvre abominable.

    L'ours symbole de sagesse, de puissance et d'éveil spirituel, aux yeux des habitants ne représentait plus ses croyances par leur guérisseur et le bannissaient du clan, pour que puisse revenir l'Harmonie Éternelle. Avant de partir pour le monde de l'exil, "Ours sauvage" prophétisa cette malédiction : "Que les étoiles meurent par la flèche de mes griffes, Que leurs lumières sombrent dans le ventre du serpent !"
    Depuis ce jour, les étoiles se consument avant leur apparition et les villageois à la tombée du clair-obscur, invoquent le Grand Esprit pour que la voûte céleste revive de nouveau...
    Le Grand Manitou fier du clan " l'Esprit de nuit" par leur combat contre le mal, envoie sa fille tous les soirs baigner le village du scintillement d'une pluie étoilée ! Et ce petit peuple, n'oubliant jamais les ténèbres que lui fit subirent le noir sorcier, reçu le plus beau cadeau que "L'Esprit de la nature" puissent offrir "Aux Marches sur Terre"... Les Étoiles "Enfants de la Lune", la Vie tout simplement...
    ===

    A une fleur poésie Fleurs-sauvages

    Le pot fêlé - Conte Chinois

    A tous les fêlés de la terre, du corps, du coeur, ou de l'âme.
    Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transportait, appuyée derrière son cou.
    Un des pots était fêlé, alors que l'autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d'eau. À la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé lui n'était plus qu'à moitié rempli d'eau.
    Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes, alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu'un pot et demi d'eau.
    Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements. Mais le pauvre pot fêlé lui avait honte de ses
    propres imperfections, et se sentait triste, car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.
    Après deux années de ce qu'il percevait comme un échec, il s'adressa un jour à la vieille dame, alors qu'ils étaient près du ruisseau. "J'ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon côté laisse l'eau s'échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison."
    La vieille dame sourit : " As-tu remarqué qu'il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ? J'ai toujours su à propos de ta fêlure, donc j'ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais.
    Pendant deux ans, j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n'aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la nature et la maison".
    Chacun de nous, avons nos propres manques, nos propres fêlures. Mais ce sont chacune de ces craques et chacun de ces manques qui rendent nos vies ensemble si intéressantes et enrichissantes à trouver ce qu'elle a de bon en elle.

    Donc, à tous mes amis fêlés, passez une superbe journée et rappelez-vous de prendre le temps de sentir les fleurs qui poussent sur votre côté du chemin !

    Vivez, donnez, aimez et soyez reconnaissant !
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    Message par provence Lun 5 Sep - 11:57


    quel "boss" peux avoir sa secrétaire sur les genoux ?????


    A une fleur poésie 694864IMAG0010




    Silence…

    A une fleur poésie 4561990112

    Le silence des jours déroule son écheveau.

    Le temps s écoule dans le sablier.

    La couleur du vécu change selon la façon dont on la regarde,

    Parfois elle s’habille de gris,

    Parfois de rose ou de multicolore.

    Elle oscille comme un pendule, qui ne sait que choisir.

    Son mouvement perpétuel semble ne jamais s’arrêter,

    Car chaque sollicitation du vivant le relance inexorablement.

    Lorsqu’il se ralenti au maximum des possibles,

    Le cœur peut percevoir un interstice qui se pare de blancheur.

    Un espace qui attire par sa neutralité et la paix qu’il dégage.

    Un air que l’on respire discrètement avec bonheur.

    Comme si le trouver est déjà un exploit et que le garder devient périlleux.

    L’on ne comprend plus car il ni a rien à raisonner mentalement.

    Pourtant cette porte entre le temps et le non temps,

    Une fois perçue, ouverte et franchie, ne permet plus le retour en arrière.

    Le regard a changé sur le monde de la matière dense.

    La perception de l’énergie qui anime chaque particule de matière est visible.

    Les myriades d’atomes dansent le ballet de la création.

    Ils se forment fluides sur le flux des lignes de pensées.

    L’être voit autrement l’intégralité des mouvements du vivant,

    L’ensemble animé de la vie qui sillonne le non temps,

    Et se montre un instant visible par ses créations dans le sablier du temps,

    Qui s’écoule l’espace d'une vie.

    Une vie si précieuse que le corps recueille un certain temps,

    Devenant ainsi symboliquement cette coupe du graal emplie de lumière.

    Lumière, particules atomiques, énergie vibratoire en mouvement,

    Une et indivisible.

    Lumière qui se meut indéfiniment dans l’immensité universelle…

    Comme la vague de l’océan... revient alors le silence,

    Sur le voyage devenu conscient du sens de la vie.

    Silence…



    Mariam de Sainte Cécile

    23 AVRIL 2016

    ===

    A une fleur poésie 566042ob7e0284belle10

    Amour-Passion

    La passion est une étreinte de feu,

    Elle peut nous détruire ou nous élever.

    Ce feu dévorant consume tous sur son passage.

    Il n’a ni cesse ni répit, lors qu’il s’empare d’un être.

    Chacune des cellules du corps lui appartiennent,

    Tour à tour il les embrase, les attise de désirs,

    Portant son souffle brûlant d’envie,

    Sur l’extérieur choisi comme support par reflet de nous même en l’autre.

    Il jette ses rets sur l’objet, la chose ou le sujet convoités.

    Si l’abnégation, la compassion, la sagesse ne nous habite pas,

    Il fait de nous une torche vivante qui s’auto alimente perpétuellement.

    Dépasser la passion, ce n’est pas la rejeter car ce serait se nier soi même.

    Il faut donc le vivre pour la dépasser et permettre à ce feu passionnel de s’élever en esprit.

    Nous permettant de devenir ainsi, un feu salvateur pour nous même et pour autrui.

    Nos cellules s’illuminent alors, notre regard porte le véritable amour, juste avec le savoir du silence !

    Donnant à celui ou celle qui vous croise, cette étincelle qui éclaire et attire afin de réchauffer son cœur au feu élevé de la passion.

    Dépasser la passion c’est « ça voir » aimer.

    A une fleur poésie 474659obdf1d41fleurdufruitdelapassion

    Mariam de sainte Cécile










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    Message par provence82 Jeu 22 Sep - 17:52


    A une fleur poésie 415be1e8


    ************
    Apologie à L'Automne

    J'ai vainement lutté contre ton charme, Automne :
    A ton impérieux attrait je m'abandonne.
    J'ai cru que je n'avais qu'à te fermer mon cœur
    Pour me soustraire au doux péril de ta langueur,
    Mais ta beauté sereine à jamais me possède,
    Et pareil à la feuille au vent puissant, je cède...
    Je ne puis pas ne pas t'aimer sans repentir !
    Je ne puis pas ne pas te voir ni te sentir,
    Puisque ta grâce grave en mes yeux est entrée,
    Et que de ta splendeur mon âme est pénétrée !
    En tes bras, que j'ai fuis par crainte d'y mourir,
    Prends-moi ! Berce mon cœur faible de trop souffrir...
    Endors-moi, si tu veux, pourvu que dans mon rêve
    J'entende murmurer l'arbre au vent qui s'élève,
    Et que je voie, au fond de l'horizon pourpré,
    Descendre avec lenteur le grand soleil doré !
    J'accepte ton sommeil, fût-il fatal à l'âme,
    Je le désire, Automne, et même le réclame !
    Et j'ai honte aujourd'hui des mots présomptueux
    Que proféra mon cœur subjugué, mais peureux.
    Je ne repousse plus, je subis et j'appelle
    Ton influence étrange, ô Saison la plus belle,
    O ciel baigné de brume où transparaît l'azur,
    O terre dépouillée où tombe le fruit mûr !
    Sur la ville bruyante et de laideur punie,
    Tu fais régner, Automne, une paix infinie,
    Et ton soleil couchant rayonnant sur les toits
    Rend toute chose pure et douce comme toi.
    Je t'aime, car tu mets ton cœur sur ma pensée,
    Comme une lune d'or sur une onde apaisée...

    Albert Lozeau.

    A une fleur poésie 4_140
    ==
    A une fleur poésie 96712b0e

    L’automne

    Lâche comme le froid et la pluie,
    Brutal et sourd comme le vent,
    Louche et faux comme le ciel bas,
    L’automne rôde par ici ;
    Son bâton heurte aux contrevents ;
    Ouvre la porte, car il est là.
    Ouvre la porte et fais-lui honte.

    Car je le connais bien, c’est lui
    Qui vint l’autan avec des phrases,
    Avec des sourires et des grappes,
    Parlant du bon soleil qui luit,
    Du vent d’été qui bruit et jase,
    Du bon repos après l’étape ;

    Il a soupé à notre table
    Je le reconnais bien, te dis-je,
    Il a goûté au vin nouveau,
    Puis on l’a couché dans l’étable
    Entre la jument et le veau :
    Le lendemain, l’eau était prise ;
    Les feuilles avaient plu sous la gelée.
    Ferme la porte et les volets.

    Qu’il passe son chemin, au moins,
    Qu’il couche ailleurs que dans mon foin,
    Qu’il aille mendier plus loin.
    Avec des feuilles dans sa barbe
    Et ses yeux creux qui vous regardent
    Et sa voix rauque et doucereuse ;
    À d’autres ! moi, je le reconnais,
    Qu’il s’attife d’or ou qu’il gueuse.
    Rentre la cloche : s’il sonnait !
    Prépare une flambée : j’attends
    Le vieil hiver au regard franc.

    Francis Vielé-Griffin.

    A une fleur poésie 5-2_14
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    Message par provence82 Lun 26 Sep - 20:27


    A une fleur poésie 66yq0i




    A une fleur poésie 2ir6ebt

    Charles BAUDELAIRE   (1821-1867)

    L'ennemi

    Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
    Traversé çà et là par de brillants soleils ;
    Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
    Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

    Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
    Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
    Pour rassembler à neuf les terres inondées,
    Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

    Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
    Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
    Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

    - Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
    Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
    Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

    ======

    La vie antérieure
    J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
    Que les soleils marins teignaient de mille feux,
    Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
    Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

    Les houles, en roulant les images des cieux,
    Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
    Les tout-puissants accords de leur riche musique
    Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

    C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
    Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
    Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

    Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
    Et dont l'unique soin était d'approfondir
    Le secret douloureux qui me faisait languir.

    ====

    Harmonie du Soir

    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
    Valse mélancolique et langoureux vertige!

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
    Valse mélancolique et langoureux vertige!
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
    Du passé lumineux recueille tout vestige!
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir

    ====

    Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
    Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
    Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
    Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

    Quand la terre est changée en un cachot humide,
    Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
    S'en va battant les murs de son aile timide
    Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

    Quand la pluie étalant ses immenses traînées
    D'une vaste prison imite les barreaux,
    Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
    Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

    Des cloches tout à coup sautent avec furie
    Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
    Ainsi que des esprits errants et sans patrie
    Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

    — Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
    Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
    Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
    Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
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    Message par provence82 Jeu 3 Aoû - 17:49


    A une fleur poésie 9qt8


    A une fleur poésie 9ee55696


    L'Offrande à la nature

    L'offrande à la nature
    Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,
    Nul n'aura comme moi si chaudement aimé
    La lumière des jours et la douceur des choses,
    L'eau luisante et la terre où la vie a germé.
    La forêt, les étangs et les plaines fécondes
    Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
    Je me suis appuyée à la beauté du monde
    Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains.
    J'ai porté vos soleils ainsi qu'une couronne
    Sur mon front plein d'orgueil et de simplicité,
    Mes jeux ont égalé les travaux de l'automne
    Et j'ai pleuré d'amour aux bras de vos étés.
    Je suis venue à vous sans peur et sans prudence
    Vous donnant ma raison pour le bien et le mal,
    Ayant pour toute joie et toute connaissance
    Votre âme impétueuse aux ruses d'animal.
    Comme une fleur ouverte où logent des abeilles
    Ma vie a répandu des parfums et des chants,
    Et mon cœur matineux est comme une corbeille
    Qui vous offre du lierre et des rameaux penchants.
    Soumise ainsi que l'onde où l'arbre se reflète,
    J'ai connu les désirs qui brûlent dans vos soirs
    Et qui font naître au cœur des hommes et des bêtes
    La belle impatience et le divin vouloir.
    Je vous tiens toute vive entre mes bras, Nature.
    Ah ! faut-il que mes yeux s'emplissent d'ombre un jour,
    Et que j'aille au pays sans vent et sans verdure
    Que ne visitent pas la lumière et l'amour.

    Anna de Noailles.

    A une fleur poésie 82103cd8

    Chanson d'autrefois

    Quelqu'un connaît-il ma cachette ?
    C'est un lieu calme, où le ciel clair
    En un jour de printemps rachète
    Le mal qu'ont fait six mois d'hiver.
    Il y coule des eaux charmantes ;
    L'iris y naît dans les roseaux ;
    Et le murmure des amantes
    S'y mêle au babil des oiseaux.
    Là vivent, dans les fleurs, des groupes
    Épars, et parfois réunis,
    Avec des chants au fond des coupes
    Et le silence au fond des nids.
    La grâce de cette ombre heureuse
    Et de ce verdoyant coteau
    Semble faite des pleurs de Greuze
    Et du sourire de Watteau.
    Paris dans les brumes se plonge ;
    Et le cabaret de Régnier
    Ne vaut pas une heure de songe
    Sous les branches d'un châtaignier.
    Les plus belles choses du rêve
    Sont celles qu'admet l'antre frais,
    Et que confusément achève
    Le balancement des forêts.
    Je comprends peu qu'on soit superbe
    Et qu'il existe des méchants,
    Puisqu'on peut se coucher dans l'herbe
    Et qu'il fait clair de lune aux champs.
    Toutes les fleurs sont un langage
    Qui nous recommande l'amour,
    Qui nous berce, et qui nous engage
    A mettre dans nos coeurs le jour.
    Les vagues robes brillantées,
    Les seins blancs et les jeunes voix
    Des Phyllis et des Galatées
    Conseillent le rire et les bois.


    Victor Hugo.

    A une fleur poésie 4-2_43

    ===
    A une fleur poésie 0cd511e3

    Art Poétique
    De la musique avant toute chose,
    Et pour cela préfère l’Impair
    Plus vague et plus soluble dans l’air,
    Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
    Il faut aussi que tu n’ailles point
    Choisir tes mots sans quelque méprise :
    Rien de plus cher que la chanson grise
    Ou l’Indécis au Précis se joint.
    C’est de beaux yeux derrière des voiles,
    C’est le grand jour tremblant de midi ;
    C’est par un ciel d’automne attiédi,
    Le bleu fouillis des claires étoiles !
    Car nous voulons la Nuance encor,
    Pas la couleur, rien que la Nuance !
    Oh ! la nuance seule fiance
    Le rêve au rêve et la flûte au cor !
    Fuis du plus loin la Pointe assassine,
    L’Esprit cruel et le Rire impur,
    Qui font pleurer les yeux de l’Azur,
    Et tout cet ail de basse cuisine !
    Prend l’éloquence et tords-lui son cou !
    Tu feras bien, en train d’énergie,
    De rendre un peu la Rime assagie.
    Si l’on y veille, elle ira jusqu’où ?
    Ô qui dira les torts de la Rime !
    Quel enfant sourd ou quel nègre fou
    Nous a forgé ce bijou d’un sou
    Qui sonne creux et faux sous la lime ?
    De la musique encore et toujours !
    Que ton vers soit la chose envolée
    Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée
    Vers d’autres cieux à d’autres amours.
    Que ton vers soit la bonne aventure
    Éparse au vent crispé du matin
    Qui va fleurant la menthe et le thym
    Et tout le reste est littérature.

    Paul Verlaine.









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    A une fleur poésie Empty ce matin mon jardin le06/08/2017

    Message par provence82 Dim 6 Aoû - 12:02




    Voir le Fichier : MAH00375.MP4
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    A une fleur poésie Empty mes citations préférées

    Message par provence82 Lun 14 Aoû - 16:40


    A une fleur poésie Ajut

    La signification de la vie de l'individu consiste à rendre l'existence de tous plus belle et plus digne»
    Citation d'Albert Einstein

    Si vous voulez vivre une vie heureuse, attachez-la à un but, et non pas à des personnes ou des choses»
    Citation d'Albert Einstein

    N’essayez pas d’être un homme de succès, mais plutôt un homme de valeur.»
    Citation d'Albert Einstein


    Si regarder en arrière te fait souffrir, et si regarder en avant te fait peur, regarde à tes côtés, je serai toujours là.

    Le matin, quand tu te réveilles et que ça ne va pas fort, cherche la petite lumière qui éclairera ta journée : un café pris avec une amie, une balade, quelques pages d'un bon livre, un instant de musique...

    Si tu ne la trouves pas, invente-la.

    Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui nous arrive mais nous avons la tâche de l’intégrer à la trame de notre vie et d’en faire du sens.

    Le plus difficile n'est pas forcément d'obtenir ce que l'on veut, mais de savoir le garder.
    Guillaume Musso


    On n'oublie jamais une personne disparue, on s'habitue seulement à son absence.

    Nous sommes tous porteurs de racines et nous avons plus de racines que nous ne pouvons porter de fruits. Même quand les feuilles tombent, que les fruits se font rares et les fleurs absentes, la sève est là, présente et vivante, prometteuse de feuilles, de fruits et de fleurs qui ne demandent qu'à éclore.

    Il y aura des matins clairs et d'autres obscurcis de nuages.
    Il y aura des jours de doute, des jours de peur, des heures vaines et grises dans les salles d'attente aux odeurs d'hôpital.
    Il y aura des parenthèses légères où la maladie elle-même se fera oublier.
    Comme si elle n'avait jamais existé.
    Et la vie continuera.
    Et tu t'y accrocheras.
    Guillaume Musso

    Ne pas laisser la beauté de l’instant être contaminée par la lourdeur du passé ou l’incertitude de notre avenir.»
    Citation de Guillaume Musso, L'instant présent

    La roue tourne. Il faut savoir encaisser les coups. Il faut faire preuve d'endurance. Faire le dos rond. Laisser passer l'averse. Survivre au déluge. La plupart du temps, le balancier finit par s'inverser. Pas toujours, mais souvent.
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    A une fleur poésie Empty mes recettes

    Message par provence82 Lun 14 Aoû - 16:43




    Bœuf aux piments verts à la chinoise

    A une fleur poésie Wh6y


    Difficulté : Facile
    Temps : Rapide
    Coût : Économique

    Ingrédients :

    500 g de surlonge coupé en languettes de 1/8po (2.54cm) d’épaisseur
    3 c. à table d’huile d’arachide (45 ml)
    1 gousse d’ail hachée finement
    1 c. à thé de gingembre moulu (5 ml)
    1/2 c. à thé de sel (3 ml)
    1/4 c. à thé de poivre (1 ml)
    3 piments verts coupés en grosses languettes
    1 oignon coupé en 8
    4 c. à table de sauce soya (60 ml)
    1 tasse de bouillon de bœuf (250 ml)
    2 c. à table de fécule de maïs (30 ml)
    1/4 tasse d’eau froide (65 ml)

    Préparation :

    Chauffer l’huile dans un poêlon ou un wok.
    Sauter la viande, l’ail et le gingembre dans l’huile chaude.
    Ajouter piments verts et oignon; sauter 1 ou 2 minutes.
    Ajouter sauce soya et bouillon, cuire sous couvercle 3 à 4 minutes.
    Mélanger le reste des ingrédients et ajouter au bouillon chaud.
    Cuire et remuer constamment jusqu’à épaississement.
    Servir avec pommes de terre pilées

    ====
    Bibimpap, bol coréen


    A une fleur poésie Ozd5

    Temps de préparation: 30 minutes
    Temps de cuisson: 5 à 10 minutes
    Difficulté: Facile
    Ingrédients (2 personnes):
    250 g de bœuf (tranché finement)

    sa marinade :
    2 cuillères à soupe d’huile de sésame
    1 cuillère à soupe de sucre
    2 cuillères à soupe de sauce de soja
    1 pincée de sel
    2 gousses d’ail finement hachées
    1 cuillère à café de gingembre râpé

    les légumes :
    1 carotte coupée en julienne
    60 g de pousses de soja
    60 g d’épinards
    50 g de haricots verts
    1 oignon coupé en rondelles
    2 cuillères à soupe d’huile d’olive
    3 cuillères à soupe d’huile de sésame
    2 cuillères à café de graines de sésame
    2 œufs crus ou sur le plat si vous n’aimez pas cru
    2 bols de riz cuit à la vapeur

    pour la sauce :
    1 cuillère à soupe de gojujang (sauce piquante coréenne à base de tamarin et de piment on peut en trouver en épicerie asiatique) ou du tabasco
    2 cuillères à soupe d’huile de sésame

    Préparation:
    Faites mariner la viande dans sa marinade pendant 30 minutes au frais. Faites cuire séparément dans de l’eau bouillante salée les légumes en commençant par les épinards (1 minute, récupérez-les et égouttez-les), puis les pousses de soja (3 minutes, récupérez-les et égouttez-les) et enfin les haricots (dès qu’ils sont tendres, récupérez-les et égouttez-les). Séparément, assaisonnez ces légumes avec une cuillère à soupe d’huile de sésame, le sel et les graines de sésame, puis mettez de côté. Dans une poêle, mettez 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et faites revenir les carottes, salez-les et les retirez-les. Dans la même poêle, ajoutez 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et faites cuire la viande avec sa marinade, quand la viande commence à dorer ajoutez l’oignon. Dans chaque bol de riz, répartissez les légumes, la viande et déposez l’œuf sur le dessus. Saupoudrez de graines de sésame et d’1 cuillère à café de sauce.

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    Message par provence82 Mer 30 Aoû - 17:05


    A une fleur poésie Hy8m

    Recette de moussaka facile

    Temps de préparation : 35 minutes
    Temps de cuisson : 30 minutes
    Niveau de la recette : Facile
    Ingrédients de la recette de moussaka
    Pour : 4 personnes

    360 g de steak haché de boeuf
    2 aubergines
    3 tomates
    35 g de concentré de tomate
    2 oignons
    1 gousse d’ail
    50 g de gruyère rapé
    1 c. à café de cumin
    huile d’olive
    Sel et poivre du moulin

    Préparation de la recette de moussaka grecque facile

    Coupez les aubergines en lamelles dans le sens de la longueur. Salez-les et faites-les dégorger dans un plat pendant 5 minutes. Placez-les sur une plaque allant au four, versez un filet d'huile d'olive sur les tranches et faites les dorer 15 minutes de chaque coté avec la fonction grill.

    Pendant ce temps, émincez les oignons et pelez l’ail. Faites revenir l’oignon et l’ail haché avec un fond d'huile d'olive dans une grande sauteuse pendant 5 minutes. Ajoutez la viande hachée dans la sauteuse et la faire cuire à feu vif pendant 15 minutes en mélangeant pour éviter que la viande ne fasse de paquet. Ajoutez le concentré de tomates, les tomates coupées en morceaux et le cumin en fin de cuisson. Salez et poivrez.

    Dans un plat allant au four, posez une première couche de lamelles d’aubergines, puis une couche de viande hachée. Renouvelez les couches d'aubergines et de viande. Saupoudrez le gruyère rapé sur le dessus et gratinez le tout au four à 180 ° pour 30 minutes. Servez chaud.

    ==
    A une fleur poésie Qbq1

    Recette de civet de chevreuil aux marrons


    Temps de préparation : 30 minutes
    Temps de marinade : 12 heures
    Temps de cuisson : 1 heure 30 minutes
    Niveau de la recette : Difficile
    Ingrédients de la recette de civet de chevreuil aux marrons
    Pour : 4 personnes

    800 g de civet de chevreuil
    1 carotte
    1 oignon
    3 gousses d’ail
    2 branches de thym
    1 feuille de laurier
    4 tiges de persil
    1 c. à café de baies de genièvre
    1 clou de girofle
    1 c. à café de poivre noir en grains
    1 bouteille de vin rouge corsé

    2 c. à soupe d’huile
    30 g de beurre
    2 c. à soupe de farine
    1 c. à café de sucre en poudre
    2 tomates
    3 c. à soupe de gelée de groseille
    5 grappes de groseilles
    Sel et poivre du moulin

    700 g de châtaignes crues
    Bouillon de légumes
    1 branche de céleri
    50 g de beurre





    Préparation de la recette de civet de cheveuil aux marrons

    La veille, pelez et émincez la carotte et l’oignon, pelez l’ail et dégermez-le. Lavez les branches de thym et ficelez-les avec le laurier et les tiges de persil. Coupez la viande en gros cubes, mettez-la dans un grand saladier, ajoutez la carotte, l’oignon, l’ail, les baies de genièvre, le clou de girofle, le poivre en grains et le bouquet garni. Mélangez puis ajoutez le vin. Filmez le saladier et entreposez 12 heures au réfrigérateur en mélangeant de temps à autre.

    Le jour même, sortez la marinade du réfrigérateur et filtrez-la. Gardez le jus d’un côté, les aromates de l’autre, essuyez la viande.

    Faites chauffer l’huile et le beurre dans une grande cocotte et mettez-y les morceaux de chevreuil à colorer sur tous les côtés. Procédez en plusieurs fois si nécessaire.

    Quand toute la viande a été saisie, réservez-la dans un plat et mettez les légumes de la marinade (carotte, oignon, ail) à rissoler sans coloration dans la cocotte. Puis remettez la viande, salez, sucrez, farinez et faites cuire à feu vif 2 à 3 min en remuant puis ajoutez les tomates juste coupées en quartiers, le bouquet garni et le reste de la marinade. Portez à ébullition puis baissez le feu, couvrez et laissez cuire 1h30.

    Pendant ce temps, incisez les châtaignes à l'aide d'un couteau pointu et mettez-les à cuire 5 min dans une casserole d'eau bouillante. Laissez refroidir puis épluchez-les.

    Faites-les cuire 25 à 30 min dans du bouillon de légume avec la branche de céleri puis égouttez-les et réservez-les.

    En fin de cuisson de la viande, lorsqu'elle est bien tendre, mettez-la dans un plat chaud et couvert. Passez la sauce au chinois et faites-la réduire si elle vous semble encore trop liquide, rectifiez l'assaisonnement puis liez-la à feu très doux avec la gelée de groseilles.

    Faites mousser le beurre dans une sauteuse, ajoutez les châtaignes et faites-les rissoler quelques minutes avant de les servir avec la viande nappée de sauce onctueuse. Ajoutez une grappe de groseilles pour la décoration

    ==



    Recette de chou farci facile

    A une fleur poésie 2dkl

    Temps de préparation : 15 minutes
    Temps de cuisson : 40 minutes
    Niveau de la recette : Facile
    Ingrédients de la recette de chou farci
    Pour : 4 personnes

    400 g de farce de volaille
    1 chou vert
    2 tranches de pain de mie
    10 cl de lait
    1 oeuf
    1 c. à soupe d’herbes de Provence
    2 échalotes
    3 carottes
    10 g de beurre
    1 c. à soupe d’huile d’olive
    1/2 litre de vin blanc
    Sel et poivre du moulin

    Préparation de la recette de chou farci facile

    Faites blanchir les 16 plus belles feuilles du chou ainsi que le cœur du chou pendant 5 minutes dans l’eau bouillante. Réservez les feuilles pour l’emballage et hachez le cœur du chou.

    Faites tremper les tranches de pain de mie dans le lait. Mélangez la farce de volaille avec les tranches de pain de mie, l’œuf, les herbes de Provence et deux grosses poignées de chou haché. Salez et poivrez.

    Séparez la farce obtenue en 8 boules et emballez les 8 boules dans 2 feuilles de chou chacune. Ficelez chaque boule emballée.

    Pendant ce temps faites revenir les 2 échalotes hachées avec les carottes coupées en rondelles dans une cocotte avec le beurre et l’huile d’olive. Ajoutez le vin blanc et les choux farcis. Laissez cure à petit bouillon pendant 40 minutes.
    ==


    recette du Maroc

    A une fleur poésie Jdkq

    Recette de pastilla de poulet aux amandes

    Temps de préparation : 1 heure
    Temps de cuisson : 40 minutes
    Niveau de la recette : Moyen
    Ingrédients de la recette de pastilla de poulet
    Pour : 6 personnes

    4 cuisses de poulet de 240 g chacune
    10 feuilles de brick
    75 g de beurre demi-sel
    2 carottes
    1 bouquet de coriandre
    2 oignons
    1 c. à soupe d’huile d’olive
    1 c. à soupe de sucre en poudre
    1 c. à café de gingembre moulu
    1 c. à soupe de cannelle en poudre
    1 c. à soupe d'épice ras el-hamout
    75 g d’amandes concassées
    4 oeufs
    Fleur de sel et poivre du moulin

    Emincez les oignons. Faites les revenir dans une cocotte avec les épices (gingembre, cannelle, ras el hamout) et le sucre en poudre. Ajoutez les cuisses de poulet et faites les dorer sur toutes les faces.

    Salez et poivrez. Hachez la coriandre. Ajoutez-la et versez de l’eau pour recouvrir la volaille à hauteur. Couvrez et laissez mijoter 40 minutes. En fin de cuisson, la chair doit se détacher facilement des os.

    Retirez la viande de la cocotte. Laissez réduire le jus dans la cocotte en y ajoutant les carottes coupées en lamelles.

    Pendant ce temps, détachez la viande des os en effilochant la chair et réservez-la.

    Lorsque la sauce est bien réduite, fouettez les œufs en omelette et ajoutez-les doucement au jus sur feu doux en fouettant. Fouettez bien pour obtenir une sauce à la consistance très crémeuse. Laissez refroidir.

    Préchauffez le four à 180° C. Beurrez généreusement le moule.

    Faites fondre le beurre dans un bol. Beurrez généreusement 6 feuilles de brick à l’aide d’un pinceau de cuisine, puis déposez-les les unes sur les autres au fond du moule en laissant dépasser les bords du moule. Garnissez alors le fond avec la préparation aux œufs, la chair de poulet effilochée et les amandes concassées. Repliez les bords des feuilles de brick qui débordent du moule sur la préparation.

    Beurrez les 4 feuilles restantes et posez-les sur la préparation en la bordant à l’intérieur du moule pour envelopper entièrement l’ensemble.

    Badigeonnez enfin le dessus de la pastilla avec le reste du beurre, et enfournez pour 40 minutes. Les feuilles de brick doivent bien dorer.

    Démoulez délicatement à la sortie du four et présentez dans un plat à tarte.









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    A une fleur poésie Empty Pablo Neruda

    Message par provence82 Dim 28 Jan - 18:15








    A une fleur poésie Pablo_10


    Nom de naissance Ricardo Eliécer Neftalí Reyes Basoalto
    Naissance 12 juillet 1904
    Décès 23 septembre 1973 (à 69 ans)
    Santiago, Chili


    LA CENTAINE D'AMOUR

    (Il a écrit ces 100 « sonnets de bois » à son grand amour, sa dernière femme Matilde Urrutia.)


    (extraits)

    Au sein de la terre, j'écarterai
    les émeraudes pour t'apercevoir
    et toi d'une plume d'eau messagère
    tu seras en train de copier l'épi.

    Quel univers ! Quel stimulant persil !
    Quel navire voguant sur la douceur !
    Et toi peut-être et moi aussi topaze !
    Toutes ensemble sonneront les cloches.

    Il ne restera plus que tout l'air libre
    avec la pomme emportée par le vent,
    dans la ramée le livre succulent,

    et au lieu où respirent les oeillets
    nous fonderons un habit qui supporte
    l'éternité d'un baiser victorieux.

    Pablo

    Tu arrives du Sud avec ses maisons pauvres,
    dures régions du froid, du tremblement de terre
    qui, même quand leurs dieux roulèrent dans la mort
    ont donné la leçon de la vie dans la glaise.

    Tu es un poulain de glaise noire, un baiser
    de boue sombre, amour, coquelicot de glaise,
    ramier du crépuscule éployé sur les routes,
    tirelire à chagrin de notre pauvre enfance.

    Fille, tu as conservé ton coeur de pauvresse
    et tes pieds de pauvresse habitués aux cailloux,
    ta bouche qui n'eut pas toujours du pain ou délice.

    Tu es du pauvre Sud, d'où est venue mon âme;
    dans ton ciel ta mère lave toujours du linge
    avec la mienne. Amie ainsi je t'ai choisie.

    Pablo

    Parmi les étoiles admirées, mouillées
    Par des fleuves différents et par la rosée,
    J'ai seulement choisi l'étoile que j'aimais
    et depuis ce temps-là je dors avec la nuit.

    Parmi les vagues, une vague, une autre vague,
    vague de verte mer, branche verte, froid vert,
    j'ai seulement choisi l'unique et seule vague
    et c'est la vague indivisible de ton corps.

    Vers moi toutes les gouttes toutes les racines
    et tous les fils de la lumière sont venus.

    Je n'ai voulu que ta chevelure pour moi.
    Et de toutes les offrandes de la patrie
    Je n'ai choisi que celle de ton coeur sage.

    Pablo

    Matin

    J'ai faim de tes cheveux, de ta voix, de ta bouche,
    sans manger je vais par les rues, et je me tais,
    sans le soutien du pain, et dès l'aube hors de moi
    je cherche dans le jour la bruit d'eau de tes pas.

    Je suis affamé de ton rire de cascade,
    et de tes mains couleur de grenier furieux,
    oui, j'ai faim de la pâle pierre de tes ongles,
    je veux manger ta peau comme une amande intacte,

    et le rayon détruit au feu de ta beauté,
    je veux manger le nez maître du fier visage,
    Je veux manger l'ombre fugace de tes cils,

    J'ai faim, je vais, je viens, flairant le crépuscule
    et je te cherche, et je cherche ton coeur brûlant
    comme un puma dans le désert de Quitratùe.

    Pablo

    Midi

    Ondine tu es fille de la mer, ton corps
    est d'eau pure, ô cousine de l'origan,
    et ton sang cuisinière, est de terre vivante,
    terrestres et fleuries, voilà tes habitudes.

    Tes yeux regardent l'eau, et soulèvent les vagues,
    tes mains vont vers la terre, en y lâchant les graines,
    l'eau et la terre où sont tes domaines profonds
    se sont unies en toi par la loi de l'argile.

    Naïade, ton corps fend la turquoise marine
    et bientôt resurgi fleurit dans la cuisine
    c'est ta façon à toi d'assumer ce qui est

    Avant de t'endormir encerclée de mes bras
    qui, pour que tu reposes, écartent de ta nuit
    herbe, légumes, algues, écume de tes songes

    Pablo
    Nuit

    Aimée, unis ton coeur au mien pendant la nuit :
    que dans notre sommeil ils dissipent l'obscur
    comme un double tambour combattant dans le bois
    contre l'épais rempart du feuillage mouillé.

    Nocturne traversée, sommeil aux braises noires
    interceptant le fil des raisins de la terre
    ainsi qu'un train absurde en sa ponctualité
    et sans cesse traînant l'ombre et les pierres froides.

    Mon amour, relie-moi à ce mouvement pur,
    cette ténacité qui frappe en ta poitrine
    comme un cygne englouti et dont battent les ailes.

    Qu'à l'interrogation du ciel et des étoiles
    réponde le sommeil avec sa seul clé,
    avec sa porte unique et que l'ombre a fermée.

    Pablo


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    A une fleur poésie Empty la vieillesse

    Message par provence82 Ven 2 Fév - 18:16



    La vieillesse n’est pas une maladie. C’est la maladie qui envahit la vieillesse. Nous avons l’expérience de la vie, et l’amour fait place à la tendresse. Nous avons encore besoin de caresse, des doigts qui lissent nos cheveux gris, Une main qui se pose avec délicatesse sur nos vieilles mains engourdies. Ce que l’on veut encore entendre, ce sont les paroles douces et tendres. Le temps des cris est terminé, c’est trop fatiguant pour les aînés. On apprécie les visites imprévues, mais pas trop longtemps chaque fois. Nos forces ne nous permettent plus d’en profiter comme autrefois.! On a un bagage de connaissances qui ne s’acquiert qu’avec le temps. On a fait chacun nos expériences et on apprécie le moment présent. On est plus sensible en vieillissant, un rien nous touche évidemment. Un sourire, une fleur, une caresse,

    A une fleur poésie Cc00d01f
    La vieillesse
    Poète : René-François Sully Prudhomme (1839-1907)
    Recueil : Les solitudes (1869).

    Viennent les ans ! J'aspire à cet âge sauveur
    Où mon sang coulera plus sage dans mes veines,
    Où, les plaisirs pour moi n'ayant plus de saveur,
    Je vivrai doucement avec mes vieilles peines.

    Quand l'amour, désormais affranchi du baiser,
    Ne me brûlera plus de sa fièvre mauvaise
    Et n'aura plus en moi d'avenir à briser,
    Que je m'en donnerai de tendresse à mon aise !

    Bienheureux les enfants venus sur mon chemin !
    Je saurai transporter dans les buissons l'école ;
    Heureux les jeunes gens dont je prendrai la main !
    S'ils aiment, je saurai comment on les console.

    Et je ne dirai pas : « C'était mieux de mon temps. »
    Car le mieux d'autrefois c'était notre jeunesse ;
    Mais je m'approcherai des âmes de vingt ans
    Pour qu'un peu de chaleur en mon âme renaisse ;

    Pour vieillir sans déchoir, ne jamais oublier
    Ce que j'aurai senti dans l'âge où le cœur vibre,
    Le beau, l'honneur, le droit qui ne sait pas plier,
    Et jusques au tombeau penser en homme libre.

    Et vous, oh ! Quel poignard de ma poitrine ôté,
    Femmes, quand du désir il n'y sera plus traces,
    Et qu'alors je pourrai ne voir dans la beauté
    Que le dépôt en vous du moule pur des races !

    Puissé-je ainsi m'asseoir au faîte de mes jours
    Et contempler la vie, exempt enfin d'épreuves,
    Comme du haut des monts on voit les grands détours
    Et les plis tourmentés des routes et des fleuves !

    René-François Sully Prudhomme.

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