Le tribunal administratif de Lille, saisi en référé par Médecins du monde et le Secours catholique, a ordonné aujourd’hui à l’Etat et à la ville de Calais (Pas-de-Calais) de réaliser divers aménagements sanitaires au sein de la « Jungle », où vivent 6.000 migrants dans la précarité.
Le tribunal a donc ordonné à la préfète du Pas-de-Calais et à la commune de Calais de créer dix points d’eau supplémentaires comportant chacun cinq robinets, cinquante latrines et « un ou plusieurs accès » pour les services d’urgence.
En outre, la justice administrative a aussi ordonné la mise en place d’un système de collecte des ordures et le nettoyage du site. Toutes ces mesures doivent être concrétisées dans un délai de huit jours, « sous astreinte pour chacune d’elles de 100 euros par jour de retard».
Le tribunal a donc ordonné à la préfète du Pas-de-Calais et à la commune de Calais de créer dix points d’eau supplémentaires comportant chacun cinq robinets, cinquante latrines et « un ou plusieurs accès » pour les services d’urgence.
En outre, la justice administrative a aussi ordonné la mise en place d’un système de collecte des ordures et le nettoyage du site. Toutes ces mesures doivent être concrétisées dans un délai de huit jours, « sous astreinte pour chacune d’elles de 100 euros par jour de retard».