La caste –dont aujourd’hui, dans Causeur, Elisabeth Lévy a cru bon de choisir d’appartenir avec un article insipide : « Le Premier ministre doit-il voyager low-cost ? Valls à Berlin: une polémique grotesque » (sans doute pour faire « son intelligente ») – défend Valls et son écart berlinois en famille.
Pour Elisabeth Lévy, comme pour nombre de journaleux et de politicards de gauche – mention spéciale à Macron qui nous a expliqué qu’il y avait deux places libres dans l’avion, et qu’il aurait été stupide de ne pas en faire profiter la progéniture valsienne –, le donneur de leçons catalan hystérique n’aurait fait qu’une minuscule erreur.
Ce que je trouve surtout grotesques ce sont les excuses du petit homme. Passons sur l’invitation bidon qu’il a fait rédiger par Platini, l’homme qui fit attribuer la Coupe du Monde à ce pays éminemment footeux qu’est le Qatar, passons sur le soutien de l’étable élyséenne, gardons celle de l’énorme charge de travail, des cent heures hebdomadaires au turbin, et donc du besoin de détente de notre Première calamité.
En filigrane, lire : les Français sont des feignasses (c’est vrai qu’ils sont plus de cinq millions à se dorer la pilule en s’usant les coudes sur les comptoirs de Pôle emploi) et n’ont donc pas à se rendre en jet Falcon à une berlinade barcelonaise.
Dans La ferme des animaux de George Orwell, les cochons au pouvoir se gavent de lait et de pommes. Les autres animaux rouspètent : ce sont eux qui triment et pourtant ils n’ont rien. Brille-Babil, le porte-parole des cochons fournit l’explication : « Vous n’allez tout de même pas croire, camarades, que nous, les cochons, agissons par égoïsme, que nous nous attribuons des privilèges. (…) Le lait et les pommes (ainsi, camarades, que la science le démontre) renferment des substances indispensables au régime alimentaire des cochons. Nous sommes, nous autres, des travailleurs intellectuels. La direction et l’organisation de cette ferme reposent entièrement sur nous. De jour et de nuit nous veillons à votre bien. Et c’est pour votre bien que nous buvons ce lait et mangeons ces pommes. »
Dans La ferme des socialauds, un des cochons (pour ne pas choquer nos « amis » musulmans, il faudrait supprimer trois lettres au mot « cochon ») s’appelle Valls.
manu-vallsRécapitulons : « Vous n’allez tout de même pas croire, camarades, que nous, les co(cho)ns, agissons par égoïsme, que nous nous attribuons des privilèges. (…) Le jet Falcon et le match du Barça (ainsi, camarades, que la science le démontre) renferment des substances indispensables au régime mental des co(cho)ns. Nous sommes, nous autres, des travailleurs intellectuels. La direction et l’organisation de cette ferme française reposent entièrement sur nous. De jour et de nuit nous veillons à votre bien. Et c’est pour votre bien que nous voyageons en jet et applaudissons des footballeurs multimillionnaires. »
Je me demande, en regardant l’état de la France, si les co(cho)ns socialauds ne se « footent » pas de notre gueule ?
Marcus Graven
Pour Elisabeth Lévy, comme pour nombre de journaleux et de politicards de gauche – mention spéciale à Macron qui nous a expliqué qu’il y avait deux places libres dans l’avion, et qu’il aurait été stupide de ne pas en faire profiter la progéniture valsienne –, le donneur de leçons catalan hystérique n’aurait fait qu’une minuscule erreur.
Ce que je trouve surtout grotesques ce sont les excuses du petit homme. Passons sur l’invitation bidon qu’il a fait rédiger par Platini, l’homme qui fit attribuer la Coupe du Monde à ce pays éminemment footeux qu’est le Qatar, passons sur le soutien de l’étable élyséenne, gardons celle de l’énorme charge de travail, des cent heures hebdomadaires au turbin, et donc du besoin de détente de notre Première calamité.
En filigrane, lire : les Français sont des feignasses (c’est vrai qu’ils sont plus de cinq millions à se dorer la pilule en s’usant les coudes sur les comptoirs de Pôle emploi) et n’ont donc pas à se rendre en jet Falcon à une berlinade barcelonaise.
Dans La ferme des animaux de George Orwell, les cochons au pouvoir se gavent de lait et de pommes. Les autres animaux rouspètent : ce sont eux qui triment et pourtant ils n’ont rien. Brille-Babil, le porte-parole des cochons fournit l’explication : « Vous n’allez tout de même pas croire, camarades, que nous, les cochons, agissons par égoïsme, que nous nous attribuons des privilèges. (…) Le lait et les pommes (ainsi, camarades, que la science le démontre) renferment des substances indispensables au régime alimentaire des cochons. Nous sommes, nous autres, des travailleurs intellectuels. La direction et l’organisation de cette ferme reposent entièrement sur nous. De jour et de nuit nous veillons à votre bien. Et c’est pour votre bien que nous buvons ce lait et mangeons ces pommes. »
Dans La ferme des socialauds, un des cochons (pour ne pas choquer nos « amis » musulmans, il faudrait supprimer trois lettres au mot « cochon ») s’appelle Valls.
manu-vallsRécapitulons : « Vous n’allez tout de même pas croire, camarades, que nous, les co(cho)ns, agissons par égoïsme, que nous nous attribuons des privilèges. (…) Le jet Falcon et le match du Barça (ainsi, camarades, que la science le démontre) renferment des substances indispensables au régime mental des co(cho)ns. Nous sommes, nous autres, des travailleurs intellectuels. La direction et l’organisation de cette ferme française reposent entièrement sur nous. De jour et de nuit nous veillons à votre bien. Et c’est pour votre bien que nous voyageons en jet et applaudissons des footballeurs multimillionnaires. »
Je me demande, en regardant l’état de la France, si les co(cho)ns socialauds ne se « footent » pas de notre gueule ?
Marcus Graven