Les salafistes algériens ont manifesté en force la semaine dernière à Alger.
*Pour dénoncer les injustices sociales ? Non
*Pour réclamer des augmentations de salaire ? Non
*Pour s’opposer à l’exploitation du gaz de schiste ? Non
*Pour dénoncer le manque de logements sociaux ? Non
*Pour demander l’amélioration de l’enseignement secondaire ? Non
*Pour dénoncer le chômage des jeunes ? Non
*Pour demander davantage de liberté ? Non
*Pour dénoncer la corruption qui gangrène l’économie ? Non
*Contre la cherté de la vie, contre l’absence de culture, contre la rareté des passeports et des visas ? Non, non et non.
Ils sont descendus dans la rue pour défendre un droit divin :
Celui de frapper les femmes.
Le droit de frapper la mère, la grand-mère, la fille, l’épouse, la sœur, la tante, la nièce, la voisine, la collègue de travail, la femme médecin, policière, pilote, officier dans l’armée, etc.
Leur droit divin d’exercer librement des violences sur toutes les femmes, celles des foyers, celles dans le travail, celles dans les rues.
Leur droit divin de faire de toutes les femmes, sans exception aucune, leur « propriété privée ».
Les parlementaires avaient lancé un appel il y a quelques semaines demandant aux femmes de s’habiller « correctement ».
Voilà pourquoi les salafistes algériens sont descendus dans les rues d’Alger..
Amine Zaoui, auteur de cet article, est écoeuré et triste. Nous le sommes aussi…et vous mesdames ?
(Source le quotidien algérien « Liberté » du 19 mars 2015)
J’ai connu l’Algérie de 1958, c’était l’époque où les Algériennes n’avaient qu’une seule aspiration, brûler leurs voiles.
J’ai connu la Tunisie à l’époque de Bourguiba et Ben Ali où l’on ne rencontrait pas une seule femme voilée.
J’ai connu le Maroc, et je le connais toujours, et les femmes sont fières de séduire les hommes grâce à leur profil épuré.
J’ai connu le Liban et l’Egypte, pays à l’avant-garde de la modernité et de la femme rayonnante.
Depuis quelques années, je m’aperçois qu’en France, pays de l’égalité et de la liberté, où la femme selon Aragon, est l’avenir de l’homme, chaque jour plus nombreuses des femmes se voilent, surtout lorsqu’elles se convertissent à l’islam.
Après le voile, hijab, tchador, elles atteindraient vite la burka.
Qu’elles méditent sur le sort qui serait le leur si elles se soumettaient progressivement à l’outrage des salafistes !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
*Pour dénoncer les injustices sociales ? Non
*Pour réclamer des augmentations de salaire ? Non
*Pour s’opposer à l’exploitation du gaz de schiste ? Non
*Pour dénoncer le manque de logements sociaux ? Non
*Pour demander l’amélioration de l’enseignement secondaire ? Non
*Pour dénoncer le chômage des jeunes ? Non
*Pour demander davantage de liberté ? Non
*Pour dénoncer la corruption qui gangrène l’économie ? Non
*Contre la cherté de la vie, contre l’absence de culture, contre la rareté des passeports et des visas ? Non, non et non.
Ils sont descendus dans la rue pour défendre un droit divin :
Celui de frapper les femmes.
Le droit de frapper la mère, la grand-mère, la fille, l’épouse, la sœur, la tante, la nièce, la voisine, la collègue de travail, la femme médecin, policière, pilote, officier dans l’armée, etc.
Leur droit divin d’exercer librement des violences sur toutes les femmes, celles des foyers, celles dans le travail, celles dans les rues.
Leur droit divin de faire de toutes les femmes, sans exception aucune, leur « propriété privée ».
Les parlementaires avaient lancé un appel il y a quelques semaines demandant aux femmes de s’habiller « correctement ».
Voilà pourquoi les salafistes algériens sont descendus dans les rues d’Alger..
Amine Zaoui, auteur de cet article, est écoeuré et triste. Nous le sommes aussi…et vous mesdames ?
(Source le quotidien algérien « Liberté » du 19 mars 2015)
J’ai connu l’Algérie de 1958, c’était l’époque où les Algériennes n’avaient qu’une seule aspiration, brûler leurs voiles.
J’ai connu la Tunisie à l’époque de Bourguiba et Ben Ali où l’on ne rencontrait pas une seule femme voilée.
J’ai connu le Maroc, et je le connais toujours, et les femmes sont fières de séduire les hommes grâce à leur profil épuré.
J’ai connu le Liban et l’Egypte, pays à l’avant-garde de la modernité et de la femme rayonnante.
Depuis quelques années, je m’aperçois qu’en France, pays de l’égalité et de la liberté, où la femme selon Aragon, est l’avenir de l’homme, chaque jour plus nombreuses des femmes se voilent, surtout lorsqu’elles se convertissent à l’islam.
Après le voile, hijab, tchador, elles atteindraient vite la burka.
Qu’elles méditent sur le sort qui serait le leur si elles se soumettaient progressivement à l’outrage des salafistes !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.