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    Emirats arabes unis : derrière le vernis du Grand Prix de F1

    Jean-pierre
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    Emirats arabes unis : derrière le vernis du Grand Prix de F1 Empty Emirats arabes unis : derrière le vernis du Grand Prix de F1

    Message par Jean-pierre Mar 18 Nov - 20:25

    Alors que le public s’apprête à suivre le Grand prix de Formule 1 à Abou Dhabi les 22 et 23 novembre, ce rapport dénonce le gouffre entre l’image publique que les Émirats arabes unis s’efforcent de faire passer et la réalité. Derrière l’apparence d’un État dynamique et moderne, d’un pouvoir économique en plein essor, avec ses hôtels de luxe, ses gratte-ciel et ses centres commerciaux à la pointe du design, se cache la réalité moins reluisante vécue par les militants, persécutés et soumis à des disparitions forcées, à des actes de torture et à d’autres mauvais traitements.

    Des millions de spectateurs à travers le monde vont regarder le Grand prix de Formule 1 d’Abou Dhabi ce week-end. Pourtant, la plupart n’auront aucune idée de ce qu’endurent les militants aux Émirats arabes unis. L’ampleur de la répression est effrayante, mais force est de constater que le monde est très peu informé du traitement réservé aux militants qui critiquent le gouvernement, ainsi qu’à leurs familles. Il est temps que les alliés internationaux des Émirats arabes unis ouvrent les yeux sur les atteintes aux droits humains endémiques commises par les autorités et fassent passer les droits humains avant les intérêts économiques.

    UNE RÉPRESSION SANS LIMITE

    Publié le 18 novembre 2014, le document intitulé “There is no freedom here”: Silencing dissent in the UAE », lève le voile sur le climat de peur qui règne dans le pays depuis 2011. Harcèlement de militants, arrestations, tortures, les autorités sont prêtes à aller très loin pour éliminer toute dissidence, critique ou appel à la réforme dans le sillage des soulèvements populaires qui ont balayé l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

    Sont notamment pris pour cibles des avocats, des professeurs d’université, des étudiants et des militants de la société civile. Leurs proches se retrouvent également dans le collimateur des pouvoirs publics.

    LES REVENDICATIONS DES MANIFESTANTS

    Cette vague de répression contre la dissidence a été déclenchée par la pétition d’un groupe de 133 personnes en mars 2011, qui réclamaient une réforme politique et le droit de voter et d’élire un Parlement.

    Depuis, plus de 100 militants pacifiques et détracteurs du gouvernement ont été poursuivis ou emprisonnés pour des infractions liées à la sécurité nationale ou à la cybercriminalité. Plus de 60 d’entre eux croupissent en prison, purgeant des peines allant jusqu’à 14 ans.

    Mohammed al Roken, éminent avocat spécialisé dans la défense des droits humains qui subit depuis des années le harcèlement du gouvernement,
    Mohammed al Roken, éminent avocat spécialisé dans la défense des droits humains qui subit depuis des années le harcèlement du gouvernement,

    Parmi eux figure le prisonnier d’opinion Mohammed al Roken, éminent avocat spécialisé dans la défense des droits humains qui subit depuis des années le harcèlement du gouvernement, parce qu’il dénonce le bilan des Émirats arabes unis en termes de droits fondamentaux et réclame des réformes démocratiques. Il purge une peine de 10 ans de prison. Il a été condamné à l’issue du procès collectif entaché de graves irrégularités de 94 militants devant la chambre de la Cour suprême fédérale chargée de la sûreté de l’État – un procès connu sous le nom des « 94 Émiriens ».

    Les autorités émiriennes doivent réviser les lois qui érigent en infraction l’exercice pacifique des droits à la liberté d’expression et d’association, notamment la loi relative à la cybercriminalité et la nouvelle loi antiterroriste adoptée en août 2014.

    Certains prisonniers ont déclaré avoir été torturés et maltraités, racontant que les personnes chargées de les interroger leur avaient arraché les ongles, les avaient roués de coups et suspendus la tête en bas pendant de longues périodes, leur avaient retiré des poils à la barbe et à la poitrine, et avaient menacé de leur infliger des décharges électriques, de les violer et de les tuer.

    DES PROCÈS ENTACHÉS D’IRRÉGULARITÉS

    Le procès des « 94 Émiriens » a été marqué par de nombreuses irrégularités et la procédure fut déficiente et inique. Le système judiciaire aux Émirats n’est ni indépendant ni impartial, les tribunaux semblant souvent se contenter de valider les décisions prises par l’exécutif. Trop souvent, les accusés ne peuvent pas consulter leur avocat et n’ont pas le droit de faire appel de leur condamnation. Dans de nombreuses affaires, les poursuites se fondent sur des « aveux » obtenus sous la contrainte pour condamner les prévenus, en violation du droit international relatif aux droits humains.

    Entre autres méthodes de harcèlement et d’intimidation, les autorités retirent la nationalité aux militants et punissent leurs familles en bloquant leurs possibilités d’évolution au niveau de l’éducation ou de l’emploi.

    Les autorités émiriennes ont répondu aux préoccupations soulevées dans ce rapport en affirmant que la promotion des droits humains était « en cours ».

    amnesty.fr

    C'est assez rare de trouver ce genre d'article qui dit la vérité sur les dessous de ces pays "éponge à pétrole" il ne faut pas croire que parce qu'ils ont des cités qui ressemblent aux notre ils nous ressemblent.

    Ils ne connaissent pas la démocratie ni la liberté pour le peuple pire ce sont des valeurs dont ils ne veulent même pas entendre parler.

      La date/heure actuelle est Mer 25 Sep - 2:22