Mon papa, à passé toute sa carrière comme économe de l’école d’apprentissage des Automobiles Peugeot à Sochaux, ma maman, d’abord secrétaire au bureau des méthodes Peugeot, ensuite commerciale dans une maison de Matériaux de construction, rêvaient pour moi, d’une situation en rapport avec l’activité faîtière de notre région ; Peugeot.
C’était bien sur sans compter sur mes aspirations, à savoir : « conduire un camion », je les ai beaucoup déçus, ils me voyaient déjà suivre leurs parcours « Peugeotiste », ors, dès ma sortie du « bahut » je me précipite chez notre voisin, les Transports BEGEY de Sochaux, (les parents fondateurs de la SA BEGEY que tout le monde connaît).
Chez, eux, bien sur, au début en 1954, j’accompagnais les chauffeurs de la maison…c’est eux qui m’ont appris à conduire un camion, et paradoxe, c’est moi qui plus tard et a mon tour ai appris à conduire aux trois fils BEGEY, Claude, Jean, et Michel.
Rapidement, je fus en mesure de me débrouiller tout seul au volent, pas regardant du tout, Georges BEGEY, le patron me laissait partir tout seul (sans permis), avec un vieux Berliet ou il avait installé une « Poclain », j’allais à la gare de Montbéliard, décharger des Wagons de Charbon, ou chez Marty charger la « tournure », j’ai eu mon permis du premier coup en 1956 avec le vieux Saurer de l’entreprise, mais là une coupure est intervenue…j’ai été appelé au service militaire…..le 35° Régiment d’ infanterie de Belfort…je n’étais même pas chauffeur…j’étais à la musique…et j’ai quand même fini caporal.
Revenu à la vie civil très rapidement car marié et chargé de famille, je reprend le volent d’un tracteur Saviem JL 20 (Ex Somua) toujours pour Georges BEGEY, mais le salaire n’étant pas très élevé, je décide de partir travailler en Suisse .
Je repasse mon permis de conduire Suisse en 1957, Payerne Transport, m’engage immédiatement, j’ai un camion remorque Saurer 120 Cv, direction à droite, je livre de l’eau minérale d’ Henniez, dans toute la Suisse, travail pénible s’il en est, presque plus manutentionnaire que chauffeur, un peu plus d’argent certes, mais à quel prix…,
Lassé de ce genre de sport, je reviens « chez Begey » en 1964, là, cette fois, j’ai un Mercedes LPS 333 de 220 CV, une Coder « caouflex », je roule pour Gondrand (c’est à ce moment là que j’apprend à conduire aux fils Begey) j’y reste jusqu’en 1966, ou des circonstances familiales incitent à notre retour en Suisse.
Cette fois dans de meilleures conditions, deux « tests » de repérage, et pour finir je trouves un patron super, les Transports POULY de VEVEY, au bord du Lac Léman, une maison dans le vignoble, un boulot pépère (Lausanne Lancey avec du papier de récupération et St Egrève Vevey avec du ciment prompt, un salaire confortable, le pied quoi ! En octobre 1669 là s’arrête ma carrière de « chauffeur salarié ».
Un petit patron, Michel SAVARY, me téléphone un soir, pour me demander si par hasard, je ne pouvais pas aller rechercher son camion qu’un de ses chauffeur avait abandonné à Istanbul, j’en réfère à mon patron, il accepte de me laisser partir à la condition bien sur que ce soit pas a sa charge.
Une nouvelle vie va commencer pour moi, rendrez vous est pris pour le lendemain à l’Aéroport de Cointrin, avec mon passeport, et une petite valise, Michel à acheté mon billet et m’a donné 6’000 Francs Suisse….c’est parti , mais à quel prix ….
A Suivre
C’était bien sur sans compter sur mes aspirations, à savoir : « conduire un camion », je les ai beaucoup déçus, ils me voyaient déjà suivre leurs parcours « Peugeotiste », ors, dès ma sortie du « bahut » je me précipite chez notre voisin, les Transports BEGEY de Sochaux, (les parents fondateurs de la SA BEGEY que tout le monde connaît).
Chez, eux, bien sur, au début en 1954, j’accompagnais les chauffeurs de la maison…c’est eux qui m’ont appris à conduire un camion, et paradoxe, c’est moi qui plus tard et a mon tour ai appris à conduire aux trois fils BEGEY, Claude, Jean, et Michel.
Rapidement, je fus en mesure de me débrouiller tout seul au volent, pas regardant du tout, Georges BEGEY, le patron me laissait partir tout seul (sans permis), avec un vieux Berliet ou il avait installé une « Poclain », j’allais à la gare de Montbéliard, décharger des Wagons de Charbon, ou chez Marty charger la « tournure », j’ai eu mon permis du premier coup en 1956 avec le vieux Saurer de l’entreprise, mais là une coupure est intervenue…j’ai été appelé au service militaire…..le 35° Régiment d’ infanterie de Belfort…je n’étais même pas chauffeur…j’étais à la musique…et j’ai quand même fini caporal.
Revenu à la vie civil très rapidement car marié et chargé de famille, je reprend le volent d’un tracteur Saviem JL 20 (Ex Somua) toujours pour Georges BEGEY, mais le salaire n’étant pas très élevé, je décide de partir travailler en Suisse .
Je repasse mon permis de conduire Suisse en 1957, Payerne Transport, m’engage immédiatement, j’ai un camion remorque Saurer 120 Cv, direction à droite, je livre de l’eau minérale d’ Henniez, dans toute la Suisse, travail pénible s’il en est, presque plus manutentionnaire que chauffeur, un peu plus d’argent certes, mais à quel prix…,
Lassé de ce genre de sport, je reviens « chez Begey » en 1964, là, cette fois, j’ai un Mercedes LPS 333 de 220 CV, une Coder « caouflex », je roule pour Gondrand (c’est à ce moment là que j’apprend à conduire aux fils Begey) j’y reste jusqu’en 1966, ou des circonstances familiales incitent à notre retour en Suisse.
Cette fois dans de meilleures conditions, deux « tests » de repérage, et pour finir je trouves un patron super, les Transports POULY de VEVEY, au bord du Lac Léman, une maison dans le vignoble, un boulot pépère (Lausanne Lancey avec du papier de récupération et St Egrève Vevey avec du ciment prompt, un salaire confortable, le pied quoi ! En octobre 1669 là s’arrête ma carrière de « chauffeur salarié ».
Un petit patron, Michel SAVARY, me téléphone un soir, pour me demander si par hasard, je ne pouvais pas aller rechercher son camion qu’un de ses chauffeur avait abandonné à Istanbul, j’en réfère à mon patron, il accepte de me laisser partir à la condition bien sur que ce soit pas a sa charge.
Une nouvelle vie va commencer pour moi, rendrez vous est pris pour le lendemain à l’Aéroport de Cointrin, avec mon passeport, et une petite valise, Michel à acheté mon billet et m’a donné 6’000 Francs Suisse….c’est parti , mais à quel prix ….
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