Les députés belges ont définitivement adopté, jeudi, une loi étendant le champ légal de l'euthanasie aux mineurs atteints d'une maladie incurable.
Alors que le débat sur l'euthanasie crée des crispations en France, les députés belges ont définitivement adopté, jeudi 13 février, une loi qui étend le champ légal de l'euthanasie aux mineurs atteints d'une maladie incurable. Ils n'ont pas fixé d'âge minimum. En Belgique, l'euthanasie pour les adultes a été adoptée il y a douze ans. Un sondage paru en octobre indiquait que trois quarts des Belges étaient favorables à une extension de ce texte aux mineurs.
La loi, déjà votée en décembre par le Sénat, a été approuvée par les députés à une majorité de 86 "pour", 44 "contre" et 12 abstentions. Elle entrera en vigueur dans les prochaines semaines.
Dans quels cas un mineur pourra-t-il être euthanasié ?
Le texte prévoit qu'un mineur peut demander à bénéficier de l'euthanasie s'il fait face à des souffrances physiques insupportables et inapaisables, en phase terminale. Il doit, pour cela, être conseillé par une équipe médicale et recevoir l'accord parental. Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont en revanche été écartées pour les mineurs par les sénateurs.
Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont en revanche été écartées pour les mineurs par les sénateurs.
Combien de personnes seraient concernées ?
Très peu. Selon l'AFP, la loi ne devrait concerner, par an, qu'entre dix et quinze cas de mineurs atteints d'un mal incurable, en particulier d'un cancer, et dont le décès est prévu dans un court délai. Cela représenterait une très faible proportion des actes d'euthanasie. En 2012, 1 432 euthanasies ont été officiellement enregistrées, représentant 2% des décès en Belgique.
Si le projet de loi est adopté, la Belgique suivra l'exemple des Pays-Bas, le pays européen le plus en pointe sur le sujet, où l'euthanasie est autorisée pour les mineurs depuis 1998.
SOURCE :
La Belgique démontre qu'elle est beaucoup plus humaine que la France ; certes , le débat est très difficile , je peux comprendre le dilemme entre mettre fin à une vie , qui soit dit en passant pour la personnes souffrante ne l'est plus , et maintenir artificiellement un être qui n'a hélas plus rien d'humain ; dur dur .
Cependant , je pense qu'en France , il faudrait de notre vivant signer un courrier faisant part , qu'en cas de problème de santé irréversible , d'accorder les médecins afin de mettre fin à toutes souffrances .
Évidemment , rien n'est facile , mais personnellement , je suis prêt à signer cette correspondance , dès l'instant qu'il n'y a plus aucun moyen de me sortir médicalement afin de reprendre une vie normale .
Vaste débat j'en convient , mais il faudra bien un jour y arriver .
Alors que le débat sur l'euthanasie crée des crispations en France, les députés belges ont définitivement adopté, jeudi 13 février, une loi qui étend le champ légal de l'euthanasie aux mineurs atteints d'une maladie incurable. Ils n'ont pas fixé d'âge minimum. En Belgique, l'euthanasie pour les adultes a été adoptée il y a douze ans. Un sondage paru en octobre indiquait que trois quarts des Belges étaient favorables à une extension de ce texte aux mineurs.
La loi, déjà votée en décembre par le Sénat, a été approuvée par les députés à une majorité de 86 "pour", 44 "contre" et 12 abstentions. Elle entrera en vigueur dans les prochaines semaines.
Dans quels cas un mineur pourra-t-il être euthanasié ?
Le texte prévoit qu'un mineur peut demander à bénéficier de l'euthanasie s'il fait face à des souffrances physiques insupportables et inapaisables, en phase terminale. Il doit, pour cela, être conseillé par une équipe médicale et recevoir l'accord parental. Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont en revanche été écartées pour les mineurs par les sénateurs.
Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont en revanche été écartées pour les mineurs par les sénateurs.
Combien de personnes seraient concernées ?
Très peu. Selon l'AFP, la loi ne devrait concerner, par an, qu'entre dix et quinze cas de mineurs atteints d'un mal incurable, en particulier d'un cancer, et dont le décès est prévu dans un court délai. Cela représenterait une très faible proportion des actes d'euthanasie. En 2012, 1 432 euthanasies ont été officiellement enregistrées, représentant 2% des décès en Belgique.
Si le projet de loi est adopté, la Belgique suivra l'exemple des Pays-Bas, le pays européen le plus en pointe sur le sujet, où l'euthanasie est autorisée pour les mineurs depuis 1998.
SOURCE :
La Belgique démontre qu'elle est beaucoup plus humaine que la France ; certes , le débat est très difficile , je peux comprendre le dilemme entre mettre fin à une vie , qui soit dit en passant pour la personnes souffrante ne l'est plus , et maintenir artificiellement un être qui n'a hélas plus rien d'humain ; dur dur .
Cependant , je pense qu'en France , il faudrait de notre vivant signer un courrier faisant part , qu'en cas de problème de santé irréversible , d'accorder les médecins afin de mettre fin à toutes souffrances .
Évidemment , rien n'est facile , mais personnellement , je suis prêt à signer cette correspondance , dès l'instant qu'il n'y a plus aucun moyen de me sortir médicalement afin de reprendre une vie normale .
Vaste débat j'en convient , mais il faudra bien un jour y arriver .